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dimanche 12 février 2023

Berserk – Tome 16


Berserk – Tome 16
 
Deux ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. En arrivant près d'un village situé près de la Vallée des Brumes, un endroit où le brouillard règne toute l'année, Guts a sauvé une jeune fille des brigands qui l'agressaient. Cette jeune fille, appelée Jill, était maltraitée par des adultes du village. Ce dernier est victime d'une bande de faux elfes, qui dévorent non seulement le bétail mais aussi les humains. La reine de ces elfes, Rosine, est l'amie d'enfance de Jill, qui a transformé la Vallée des Brumes en pays de ses rêves. Guts, ayant réalisé que Rosine est un apôtre, s'infiltre dans la vallée des brumes. La bataille sanglante a commencé !
 

Berserk – Tome 16
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 16
Parution en vo : 26 août 1998
Parution en vf : 08 novembre 2006
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

 
Mon avis :
 Incroyable, tout simplement, c’est ce que je me suis dit en lisant ce seizième tome de ce fabuleux manga qu’est Berserk. Alors certes, je sais par avance que le summum de la saga, cette fameuse Eclipse qui eut lieue dans le treizième tome, a déjà été atteint et que, même si, actuellement, la série n’est toujours pas achevée, il y a de fortes chances que Kentaro Miura ne réussisse plus jamais a atteindre un tel niveau de perfection, cependant, ce a quoi je ne m’attendais pas, c’est que, qualitativement parlant, le manga maintienne un niveau aussi élevé, même dans des arcs qui, a priori, n’avaient rien d’exceptionnels… Ainsi, prenons celui des Enfants perdus, qui s’achève ici : débuté tranquillement dans le quatorzième tome, il a nettement monté en puissance dans le suivant avant cette conclusion tout aussi spectaculaire que… touchante. En effet, malgré toutes les horreurs perpétrées par Rosine, Kentaro Miura, en revenant sur son passé difficile, en mettant en avant ses rêves d’enfants, son amitié pour Jill, réussi presque a nous la rendre sympathique ou, du moins, on réussit à comprendre l’aboutissement de cette jeune adolescente devenu un apôtre. Un beau coup de maitre de la part de l’auteur, surtout que, par moments, j’en suis presque venu à éprouver de la compassion pour un personnage qui a tout de même pas mal de sang sur les mains… Bref, une fois de plus, la lecture de Berserk m’aura apporté tout un tas de sentiments contradictoires et pour le moins inattendus. Cependant, la conclusion de l’arc des Enfants perdus n’occupe pas la totalité de cet album et, dans celui-ci, un autre commence, celui du Cycle des Enchainés. Sans la moindre transition, Miura oppose Guts à la troupe de moines chevaliers qui le suivaient depuis deux tomes et, cette fois ci, les choses sont complètement différentes puisque notre héros n’a plus affaire à des monstres mais a des humains qui ne sont pas foncièrement mauvais. Cela n’empêche pas l’auteur de nous proposer un nouvel affrontement haut en couleur et qui prend toute sa saveur lorsque Guts se retrouve face a un ancien chevalier et a une morale noble mais que notre héros trouve pour le moins dépassée. Quand à Farnese, l’opposition entre cette dernière et Guts est un pur régal, surtout lorsque ce dernier la met face a ses contradictions et critique ouvertement l’hypocrisie de la religion chrétienne. Bref, un nouvel arc qui démarre fort bien et je suis bien curieux de voir que ce que nous prépare Kentaro Miura pour la suite !
 

Points Positifs
 :
- Le coup de maitre de Kentaro Miura qui réussit à nous faire ressentir une certaine compassion vis-à-vis de Rosine, la fameuse apôtre qui se prétend être la Reine des Fées. Ainsi, en nous dévoilant son passé, plutôt triste, en mettant l’accent sur son amitié réelle envers Jill, on en viendrait presque a souhaiter que Guts lui accorde grâce… ce, malgré ses nombreux crimes.
- Le nouvel arc est fort prometteur et si, pour le moment, Serpico est franchement en retrait, Farnese, elle, apparait d’entrée de jeu comme un personnage intéressant de par ses nombreuses failles, ce, malgré le poste important qu’elle occupe.
- Les nombreux sentiments, souvent inattendus, que l’on peut ressentir en lisant une œuvre aussi sombre et violente que Berserk. Si je m’y était attendu en démarrant la lecture de cette saga !?
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente – a la hauteur de son talent, bien sur !
- Encore une belle couverture.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’avais dit dans le tome précédent, les facéties de Puck peuvent agacer certains lecteurs.
Berserk reste un manga très spécial et toute cette violence risque de ne pas plaire a tout le monde, certains ne voyant que le coté très bourrin de ce manga. Pourtant, lorsque l’on creuse un peu…
 
Ma note : 8/10

Berserk – Tome 15


Berserk – Tome 15
 
Deux ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. En arrivant près d'un village situé près de la Vallée des Brumes, un endroit où le brouillard règne toute l'année, Guts a sauvé une jeune fille des brigands qui l'agressaient. Cette jeune fille, appelée Jill, était maltraitée par des adultes du village. Ce dernier est victime d'attaques de sortes d'elfes, qui ne se contentent pas de dévorer du bétail, mais aussi des humains. Ayant identifié la nature démoniaque des elfes, Guts se prépare à les affronter !
 

Berserk – Tome 15
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 15
Parution en vo : 29 janvier 1998
Parution en vf : 05 septembre 2006
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

 
Mon avis :
 Depuis le tome précédent, l’intrigue de Berserk, sans nul doute un des meilleurs mangas de ces trente dernières années, en a finit avec son long flashback qui nous narrait la jeunesse de notre héros, sa rencontre avec la Troupe du Faucon de Griffith et le drame qui survint dans un exceptionnel treizième volume, point d’orgue, indéniablement, de la saga de par son intensité narrative. Du coup, on retrouve donc le Guts des débuts, cet homme apparemment sans cœur, impitoyable, qui ne souhaite qu’une seule chose, se venger de son ancien meilleur ami, Griffith. Un héros pour le moins spécial mais que l’on comprend mieux désormais que son passé a été dévoilé de main de maitre par Kentaro Miura et, un héros que l’on retrouve en grande forme dans cet arc, celui des Enfants perdus, qui au départ, ne me disait rien d’exceptionnel, et qui, singulièrement, du moins a mes yeux, s’est avéré être bien plus intéressant que je ne le pensais. Il faut dire que le sieur Miura, en nous narrant cette histoire d’enfants d’un village paumé enlevés par de soit disant elfes, réussit a merveille a maintenir l’attention du lecteur : par le biais d’une intrigue simple et touchante – celle de Jill, jeune fille battu qui rêve d’évasion et qui finit par découvrir que cette prétendue reine des elfes est son ancienne amie, disparue depuis des années – l’auteur fait tranquillement avancer son histoire, faite principalement de vengeance, mais en faisant de Guts en redresseur de torts décidément pas comme les autres. Une fois de plus, Kentaro Miura n’est pas tendre avec les humains en général et si Berserk reste une œuvre très sombre et implacable, l’ensemble est contrebalancé par les facéties d’un Puck qui apportent un peu de joie dans cette noirceur. Bref, sans atteindre les sommets de L’âge d’OrBerserk poursuit son petit bonhomme de chemin, ce, tout en nous captivant, volumes après volumes. Et c’est loin d’être finit !
 

Points Positifs
 :
- Malgré un départ loin d’être enthousiasmant – mais comment passer après le mythique treizième tome – force est de constater que l’arc des Enfants perdus s’avère être plus intéressant que je ne le pensais. Il faut dire que cette histoire d’enfants enlevés par de soit disant elfes et qui finissent transformés en démons est plutôt pas mal.
- Au départ, je voyais la soit disant reine des fées comme un démon comme un autre, or, en faisant de celle-ci une ancienne amie de la jeune Jill et en nous expliquant pourquoi elle a été transformée, il est clair que la diablesse a gagné en consistance.
- L’affrontement entre Guts et les hommes-insectes, bien plus compliqué que prévu.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente – a la hauteur de son talent, bien sur !
- Encore une fort belle couverture.
 
Points Négatifs :
- Même si cet arc narratif est sympathique, nous restons loin des heures de gloire de la saga.
- Les facéties de Puck apportent un peu de légèreté à une œuvre décidément très sombre. Attention tout de même a ne pas tomber dans le n’importe quoi.
 
Ma note : 8/10