Berserk
– Tome 16
Deux
ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la
Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné
en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. En arrivant près d'un village
situé près de la Vallée des Brumes, un endroit où le brouillard règne toute
l'année, Guts a sauvé une jeune fille des brigands qui l'agressaient. Cette
jeune fille, appelée Jill, était maltraitée par des adultes du village. Ce
dernier est victime d'une bande de faux elfes, qui dévorent non seulement le
bétail mais aussi les humains. La reine de ces elfes, Rosine, est l'amie
d'enfance de Jill, qui a transformé la Vallée des Brumes en pays de ses rêves.
Guts, ayant réalisé que Rosine est un apôtre, s'infiltre dans la vallée des
brumes. La bataille sanglante a commencé !
Berserk – Tome 16
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 16
Parution
en vo : 26 août 1998
Parution
en vf : 08 novembre 2006
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Mon
avis : Incroyable, tout simplement, c’est
ce que je me suis dit en lisant ce seizième tome de ce fabuleux manga
qu’est Berserk.
Alors certes, je sais par avance que le summum de la saga, cette fameuse
Eclipse qui eut lieue dans le treizième
tome, a déjà été atteint et que, même si, actuellement, la série n’est
toujours pas achevée, il y a de fortes chances que Kentaro Miura ne réussisse
plus jamais a atteindre un tel niveau de perfection, cependant, ce a quoi je ne
m’attendais pas, c’est que, qualitativement parlant, le manga maintienne un
niveau aussi élevé, même dans des arcs qui, a priori, n’avaient rien
d’exceptionnels… Ainsi, prenons celui des Enfants perdus, qui
s’achève ici : débuté tranquillement dans le quatorzième
tome, il a nettement monté en puissance dans le suivant avant
cette conclusion tout aussi spectaculaire que… touchante. En effet, malgré
toutes les horreurs perpétrées par Rosine, Kentaro Miura, en revenant sur son
passé difficile, en mettant en avant ses rêves d’enfants, son amitié pour Jill,
réussi presque a nous la rendre sympathique ou, du moins, on réussit à
comprendre l’aboutissement de cette jeune adolescente devenu un apôtre. Un beau
coup de maitre de la part de l’auteur, surtout que, par moments, j’en suis
presque venu à éprouver de la compassion pour un personnage qui a tout de même
pas mal de sang sur les mains… Bref, une fois de plus, la lecture de Berserk m’aura
apporté tout un tas de sentiments contradictoires et pour le moins inattendus.
Cependant, la conclusion de l’arc des Enfants perdus n’occupe
pas la totalité de cet album et, dans celui-ci, un autre commence, celui
du Cycle des Enchainés. Sans la moindre transition, Miura oppose
Guts à la troupe de moines chevaliers qui le suivaient depuis deux tomes et,
cette fois ci, les choses sont complètement différentes puisque notre héros n’a
plus affaire à des monstres mais a des humains qui ne sont pas foncièrement
mauvais. Cela n’empêche pas l’auteur de nous proposer un nouvel affrontement
haut en couleur et qui prend toute sa saveur lorsque Guts se retrouve face a un
ancien chevalier et a une morale noble mais que notre héros trouve pour le
moins dépassée. Quand à Farnese, l’opposition entre cette dernière et Guts est
un pur régal, surtout lorsque ce dernier la met face a ses contradictions et
critique ouvertement l’hypocrisie de la religion chrétienne. Bref, un nouvel
arc qui démarre fort bien et je suis bien curieux de voir que ce que nous
prépare Kentaro Miura pour la suite !
Points
Positifs :
-
Le coup de maitre de Kentaro Miura qui réussit à nous faire ressentir une
certaine compassion vis-à-vis de Rosine, la fameuse apôtre qui se prétend être
la Reine des Fées. Ainsi, en nous dévoilant son passé, plutôt triste, en
mettant l’accent sur son amitié réelle envers Jill, on en viendrait presque a
souhaiter que Guts lui accorde grâce… ce, malgré ses nombreux crimes.
-
Le nouvel arc est fort prometteur et si, pour le moment, Serpico est
franchement en retrait, Farnese, elle, apparait d’entrée de jeu comme un
personnage intéressant de par ses nombreuses failles, ce, malgré le poste
important qu’elle occupe.
-
Les nombreux sentiments, souvent inattendus, que l’on peut ressentir en lisant
une œuvre aussi sombre et violente que Berserk. Si je m’y était
attendu en démarrant la lecture de cette saga !?
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une
fois de plus une prestation excellente – a la hauteur de son talent, bien sur !
-
Encore une belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’avais dit dans le tome précédent, les facéties de Puck peuvent
agacer certains lecteurs.
- Berserk reste
un manga très spécial et toute cette violence risque de ne pas plaire a tout le
monde, certains ne voyant que le coté très bourrin de ce manga. Pourtant,
lorsque l’on creuse un peu…
Ma
note : 8/10
Berserk
– Tome 15
Deux
ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la
Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné
en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. En arrivant près d'un village
situé près de la Vallée des Brumes, un endroit où le brouillard règne toute
l'année, Guts a sauvé une jeune fille des brigands qui l'agressaient. Cette
jeune fille, appelée Jill, était maltraitée par des adultes du village. Ce
dernier est victime d'attaques de sortes d'elfes, qui ne se contentent pas de
dévorer du bétail, mais aussi des humains. Ayant identifié la nature démoniaque
des elfes, Guts se prépare à les affronter !
Berserk – Tome 15
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 15
Parution
en vo : 29 janvier 1998
Parution
en vf : 05 septembre 2006
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Mon
avis : Depuis le tome
précédent, l’intrigue de Berserk,
sans nul doute un des meilleurs mangas de ces trente dernières années, en a
finit avec son long flashback qui nous narrait la jeunesse de notre héros, sa
rencontre avec la Troupe du Faucon de Griffith et le drame qui survint dans un
exceptionnel treizième
volume, point d’orgue, indéniablement, de la saga de par son intensité
narrative. Du coup, on retrouve donc le Guts des débuts, cet homme apparemment
sans cœur, impitoyable, qui ne souhaite qu’une seule chose, se venger de son
ancien meilleur ami, Griffith. Un héros pour le moins spécial mais que l’on
comprend mieux désormais que son passé a été dévoilé de main de maitre par
Kentaro Miura et, un héros que l’on retrouve en grande forme dans cet arc,
celui des Enfants perdus, qui au départ, ne me disait rien
d’exceptionnel, et qui, singulièrement, du moins a mes yeux, s’est avéré être
bien plus intéressant que je ne le pensais. Il faut dire que le sieur Miura, en
nous narrant cette histoire d’enfants d’un village paumé enlevés par de soit
disant elfes, réussit a merveille a maintenir l’attention du lecteur : par
le biais d’une intrigue simple et touchante – celle de Jill, jeune fille battu
qui rêve d’évasion et qui finit par découvrir que cette prétendue reine des
elfes est son ancienne amie, disparue depuis des années – l’auteur fait
tranquillement avancer son histoire, faite principalement de vengeance, mais en
faisant de Guts en redresseur de torts décidément pas comme les autres. Une
fois de plus, Kentaro Miura n’est pas tendre avec les humains en général et
si Berserk reste une œuvre très sombre et implacable,
l’ensemble est contrebalancé par les facéties d’un Puck qui apportent un peu de
joie dans cette noirceur. Bref, sans atteindre les sommets de L’âge
d’Or, Berserk poursuit son petit bonhomme de chemin, ce,
tout en nous captivant, volumes après volumes. Et c’est loin d’être
finit !
Points
Positifs :
-
Malgré un départ loin d’être enthousiasmant – mais comment passer après le
mythique treizième tome – force est de constater que l’arc des Enfants
perdus s’avère être plus intéressant que je ne le pensais. Il faut
dire que cette histoire d’enfants enlevés par de soit disant elfes et qui
finissent transformés en démons est plutôt pas mal.
-
Au départ, je voyais la soit disant reine des fées comme un démon comme un
autre, or, en faisant de celle-ci une ancienne amie de la jeune Jill et en nous
expliquant pourquoi elle a été transformée, il est clair que la diablesse a
gagné en consistance.
-
L’affrontement entre Guts et les hommes-insectes, bien plus compliqué que
prévu.
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une
fois de plus une prestation excellente – a la hauteur de son talent, bien
sur !
-
Encore une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Même si cet arc narratif est sympathique, nous restons loin des heures de
gloire de la saga.
-
Les facéties de Puck apportent un peu de légèreté à une œuvre décidément très
sombre. Attention tout de même a ne pas tomber dans le n’importe quoi.
Ma
note : 8/10