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mercredi 31 mai 2023

Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale


Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
 
Dès son accession au pouvoir en janvier 1933, Hitler compte sur l'inertie des démocraties européennes pour s'emparer des territoires qu'il convoite : l'Autriche est annexée et la Tchécoslovaquie est démembrée en 1938. Lorsque les troupes du Troisième Reich envahissent la Pologne en septembre 1939, la France et l'Angleterre n'ont plus le choix : elles déclarent la guerre à l'Allemagne. L'alliance secrète avec Staline s'avère extrêmement profitable. Les Allemands et les Soviétiques dépècent la Pologne. A l'Ouest débute la Drôle de Guerre. Cette période d'incertitude trahit l'espoir de la France d'éviter un nouveau conflit meurtrier. Le traumatisme de la Première Guerre Mondiale est encore très présent dans les esprits.
 

Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Réalisation : Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu Kassovitz
Production : France Télévisions Distribution
Genre : Documentaire historique
Titre en vo : Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 08 septembre 2009 – 22 septembre 2009
Langue d'origine : Français
Nombre d’épisodes : 6 x 52 minutes
 
Mon avis :
 Le 8 mai dernier, on a célébrer le soixante-dix-huitième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, du moins, pour ce qui est du théâtre d’action européen, le Japon ayant été un poil plus long a jeter l’éponge, et il fallut deux bombes atomiques, quelques mois plus tard, pour l’y contraindre. Et donc, histoire de rester dans la lignée de ma critique précédente, j’ai tenu à vous proposer celle de l’excellent Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale, documentaire, en six parties, d’Isabelle Clarke et de Daniel Costelle, et qui, sans surprises, fut conforme à ce que j’en attendais. Pour rappel, aujourd'hui même, j’avais déjà eu l’occasion de vous parler de son équivalent consacré à la Grande Guerre, Apocalypse – La Première Guerre Mondiale : documentaire de qualité, celui-ci était une parfaite entrée en matière pour le grand public qui connaitrait mal le sujet et souhaiterait en savoir davantage au sujet du conflit. Et donc, pour ce qui est de Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale, c’est sans surprises que l’on retrouve un documentaire du même acabit : plutôt complet dans l’ensemble, fort instructif, mettant l’accent, une fois de plus, sur la colorisation des images d’archives, celui-ci, finalement, ne pèche que pour une seule raison, le fait que celui-ci soit davantage destiné aux néophytes qu’aux connaisseurs, ces derniers, finalement, n’apprenant pas grand-chose lors du visionnage de ces six épisodes. Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez en connaitre davantage au sujet de la Seconde Guerre Mondiale, ce documentaire est fait pour vous : instructif, complet, il ne vous décevra pas, et bon, en cette période de célébration, il serait dommage de s’en priver…
 

Points Positifs
 :
- Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi, ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non averti d’apprendre pas mal de choses sur la Seconde Guerre Mondiale.
- Pas mal d’images d’archives peu connues, quelques zones du conflit peu abordées en temps normal le sont ici, bref, tout cela est fort instructif.
- Si vous êtes un néophyte de la Seconde Guerre Mondiale, cet épisode d’Apocalypse est fait pour vous et représente une bonne entrée en matière pour en découvrir davantage au sujet de ce conflit.
- Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu Kassovitz, les six épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon plutôt captivante.
 
Points Négatifs :
- Six épisodes ne sont malheureusement pas suffisants pour aborder, comme il se doit, l’ensemble du conflit et cela se ressent, principalement vers la fin, un peu trop expédiée selon moi.
- S’attarder sur les simples quidams, c’est une chose, par contre, que cela soit fait au détriment des grandes figures de la guerre ou de certaines batailles, c’est nettement plus problématique.
- Bien entendu, si vous êtes un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale, ce n’est pas ce documentaire qui va vous apprendre grand-chose de nouveau.
 
Ma note : 7,5/10

Apocalypse – La Première Guerre Mondiale


Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
 
Le sacrifice d'une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes ont-ils pu supporter cette horreur pendant quatre longues années ? La série Apocalypse la 1ère Guerre Mondiale répond à ces questions fondamentales par une approche stratégique et globale, mais aussi et surtout par un regard intime et sensible, à hauteur d'homme. Réalisée à partir de plus de 500 heures d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises en couleur, elle nous emmène sur les champs de batailles, dans la tête des gouvernants et des soldats, mais aussi dans le quotidien des civils à l'arrière. Nous allons des tranchées du Nord de la France aux fronts moins connus de Russie, de Serbie, de Turquie, de Palestine. Des millions de soldats, venus des cinq continents vont mourir ou être blessés dans leur chair et leur esprit. La narration porte les voix, les souvenirs et les expériences de ces hommes et femmes afin de mieux comprendre et ressentir ce qui a conduit « le monde d'hier » à l'apocalypse.
 

Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Réalisation : Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu Kassovitz
Production : France Télévisions Distribution
Genre : Documentaire historique
Titre en vo : Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : Mars 2014
Langue d'origine : Français
Nombre d’épisodes : 5 x 52 minutes
 
Mon avis :
 Lorsque, en 2014, j’appris que France 2 allait diffusée un documentaire consacrée à la Première Guerre Mondiale, la troisième (après le second conflit mondial et celui consacré à Hitler) de la mouture Apocalypse, œuvre du duo Isabelle Clarke et Daniel Costelle, vous pouvez imaginer a quel point j’étais enthousiaste, surtout que, à l’époque, nous étions en plein centenaire de la Der des Der. Et, ma foi, après visionnage de ces cinq épisodes, force est de constater que si, effectivement, il y aurait toujours à redire sur quelques points, ce documentaire aura une fois de plus créer l’événement : excellentes audiences, une vulgarisation regrettée par certains mais qui, au moins, permet de toucher un public plus large, déjà, rien que pour cela, bref, pour rappeler aux plus jeunes d’entre nous ce que fut ce terrifiant conflit, de plus en plus oublié car éloigné dans le temps et franchement occulté par celui qui lui succéda, deux décennies plus tard, j’estime qu’Apocalypse méritait le détour. Ensuite, si l’on s’attaque davantage au fond du problème, a sa conception même, que dire ? Féru d’histoire, je regrette depuis longtemps que, justement, le premier conflit mondial soit souvent occulté et qu’il n’y ait pas grand-chose à se mettre sous la dent, alors, quand l’occasion se présente, autant en profiter… surtout que, même si je trouve que la colorisation des images n’était pas nécessaire, même si le coté scénarisé du documentaire, par moments, était futile (mais bon, qu’est ce qui ne l’est pas ?) et surtout, même si, malgré les cinq épisodes qui composent ce documentaire, j’ai trouvé celui-ci terriblement court, trop de raccourcis étant fait sur pas mal de périodes du conflit, je n’en ai pas moins trouver moins mon bonheur dans l’ensemble. Captivant, souvent intéressant et instructif quand il aborde des zones du conflit qui ne sont jamais traitées, il apparait que cet Apocalypse – La Première Guerre Mondiale aura été une réussite ; après, bien entendu, on peut toujours pinailler et se dire que cela aurait pu être mieux, mais bon, de temps en temps, il faut aussi se satisfaire de ce que l’on a, surtout quand la qualité est présente.
 

Points Positifs
 :
- Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi, ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non averti d’apprendre pas mal de choses sur la Grande Guerre.
- Bon nombre d’images inédites, des zones du conflit souvent oubliées sont ici traitées à leur juste valeur et nul manichéisme ou presque pour ce qui est de la présentation des forces en présence.
- Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu Kassovitz, les cinq épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon plutôt captivante.
- Bien aimé que l’on nous montre bon nombre des grands chefs militaires du conflit suivant ; Rommel, Patton etc.
 
Points Négatifs :
- Curieusement, je l’ai trouvé trop court et n’aurait franchement pas été contre deux ou trois épisodes de plus, surtout que ceux-ci se justifiaient : des grandes batailles sont rapidement survolées et, même si l’on aborde un peu tous les théâtres d’opération, reconnaissons que cela reste tout de même centré sur la partie ouest, dans le nord-est de la France.
- Il manque indéniablement les causes et les conséquences de la Première Guerre Mondiale – programme de troisième messieurs dames les auteurs !
- S’attarder sur le simple soldat, c’est fort louable, mais n’oublions pas les chefs militaires, les politiques, les dirigeants. Si certains, Ludendorff par exemple, occupent la place qu’ils méritent, ce n’est pas le cas de tout le monde.
 
Ma note : 8/10

lundi 29 mai 2023

OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire


OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
 
En janvier 1981, Hubert Bonisseur de La Bath est retenu prisonnier en Afghanistan. Ses ravisseurs exigent de la France des armes en échange de leur célèbre espion. Il parvient finalement à s'échapper. De retour à Paris, il rencontre Serge, alias OSS 1001, un tout jeune agent bien différent de lui. Alors que Serge est envoyé en mission en Afrique de l'Ouest pour aider le dirigeant Koudjo Sangawe Bamba à mater des rebelles, Hubert Bonisseur de La Bath est assigné au traitement informatique des dossiers de l'agence. Mais lorsqu'OSS 1001 disparait, on envoie OSS 117 poursuivre la mission. Son nom de couverture sera Émile Cousin, un homme d'affaires. À son arrivée, il est accueilli comme un chef d'état....
 

OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
Réalisation : Nicolas Bedos
Scénario : Jean-François Halin, d'après l’œuvre de Jean Bruce
Musique : Anne-Sophie Versnaeyen, Nicolas Bedos
Production : Mandarin Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie, Espionnage
Titre en vo : OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
Pays d’origine : France
Parution : 04 août 2021
Langue d'origine : français, allemand, russe, dialectes africains
Durée : 116 min
 
Casting :
Jean Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Pierre Niney : Serge / OSS 1001
Fatou N'Diaye : Zéphyrine Bamba
Natacha Lindinger : Micheline Pierson
Wladimir Yordanoff : Armand Lesignac
Gilles Cohen : Roland Lépervier
Habib Dembélé : Koudjo Sangawe Bamba / les 3 sosies
Ivan Franek : Kazimir
Emil Abossolo-Mbo : Pamplemousse
Ibrahim Koma : Promedi
Brice Fournier : le broussard
Christelle Cornil : Josie Ledentu
Karim Barras : Jacky Jacquard
Bruno Paviot : Roger Moulinier
Jean-Édouard Bodziak : Jean-René Calot
Martial Courcier : Jean-Loup l'informaticien
Anne-Charlotte Pontabry : Annie
Marie-Philomène Nga : la femme de Léon
Ricky Tribord : le serveur de l'hôtel
Luc Antoni : Roussel
Nicolas Bedos : l'homme au bar avec Micheline
 
Mon avis :
 C’était un des gros événements de l’été 2021, du moins, pour ce qui est des sorties cinéma dans les salles obscures en France – oui, il faut savoir relativiser les choses – surtout pour ce qui est de ce retour au cinéma après la longue fermeture de ces derniers pendant de longs mois – le fameux Covid, bien entendu – je veux, bien évidement, parler de la sortie du troisième volet des aventures de l’inénarrable et inimitable Hubert Bonisseur de La Bath, plus connu du grand public par son matricule, OSS 117. Et oui, après Le Caire, Nid d’Espions, en 2006, puis Rio ne répond plus en 2009, il aura donc fallut patienter douze longues années pour retrouver le meilleur agent secret français dans de nouvelles aventures. Une attente trop longue, aux yeux des fans, au point même qu’on pouvait même penser que celle-ci ne verrait jamais le jour… et puis, après tout, était-elle vraiment nécessaire vu que celle-ci, fatalement, serait moins réussie que les deux premiers volets qui, eux, avaient fait la légende de la franchise !? De plus, il y avait de quoi être pour le moins dubitatif vu que le maitre d’œuvre des deux premiers films, Michel Hazanavicius, n’était plus aux commandes et que son successeur, Nicolas Bedos, n’était pas vraiment connu pour avoir le même talent pour ce qui est de la mise en scène. Mais bon, rien que pour le plaisir de retrouver Jean Dujardin dans ce rôle qui lui va si bien, rien que pour le bonheur de le voir s’empêtrer, une nouvelle fois, dans une aventure loufoque où on allait bien rigoler, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Mais alors, pour un résultat acceptable ou pas ? Bon, je passerais rapidement sur la pseudo polémique absurde qui colle si bien à l’air du temps : non, OSS 117 n’est pas un film raciste, malgré les hurlements ridicules des indigénistes et de l’extrême gauche qui, une fois de plus, se fourvoient totalement. Non, OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire est avant toute chose, comme ses prédécesseurs, un film comique, une parodie de ces vieux films d’espionnage à succès et qui, forcément, à pour héros un individu plus bête que raciste, un homme de son temps, avec ses idées reçues et ses certitudes qui, certes, ne sont pas politiquement correctes, mais qui font, finalement, tout le sel du personnage. Car ce qui compte, avant toute chose, ici, c’est de savoir si ce troisième volet de OSS 117 est une réussite et, ma foi, dans l’ensemble, c’est le cas même si, bien entendu, nous avons là le film le moins bon de la saga : comme je l’avais dit, Nicolas Bedos n’est pas Michel Hazanavicius, il n’a pas sa culture cinématographique, sa vision et cela ce sent. Cependant, c’est tout de même un pur plaisir que de retrouver notre bon vieux Hubert Bonisseur de La Bath, désormais vieillissant et un peu mis sous la touche, dans une nouvelle aventure qui l’envoie dans ce que l’on appelait alors la Françafrique – les plus agés savent de quoi je parle, comme le dictateur local qui est, bien entendu, une copie conforme de Bokassa – et qui se voit affublé d’un comparse, Pierre Niney, plus jeune, plus arrogant, plus en forme, et qui pourrait bien le remplacer. Du coup, sans être aussi bon que ses prédécesseurs, OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire s’avère être, néanmoins, une sympathique comédie, plutôt drôle et qui réussi son but premier : faire revenir à l’écran notre bon vieux Hubert Bonisseur de La Bath, ce, pour notre plus grand plaisir. Alors, mission réussie ? Ma foi, dans les grandes lignes, oui et, quelque part, c’est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, bien évidement et alors que l’on y croyait plus, de retrouver Hubert Bonisseur de La Bath, alias, l’agent OSS 117, alias, l’agent secret le plus incompétent des services secrets français, ce, dans une nouvelle mission qui le voit plonger au tout début des années 80, juste avant l’élection de François Mitterrand. Le voilà désormais vieillissant, un peu mis sur la touche et ringard aux yeux des plus jeunes, mais bon, notre agent si spécial n’a pas dit son dernier mot, pour notre plus grand plaisir !
- Une suite, si longtemps après, avec un autre réalisateur que Michel Hazanavicius, le pari était plutôt casse gueule. Eh bien, disons que si je ne suis pas le plus grand fan de Nicolas Bedos, bien au contraire, je reconnais que celui-ci s’en sort plutôt bien dans l’ensemble et nous livre ici une sympathique comédie et, surtout, une suite plus qu’acceptable.
- Pour ce qui est du casting, on retrouve avec plaisir Jean Dujardin dans ce rôle qui lui va si bien, quand à Pierre Niney, en jeune rookie, disons qu’il est plutôt bon et que si le procédé est connu depuis longtemps, il n’en reste pas moins efficace.
- Même si on rigole peut-être moins dans ce troisième volet, il reste suffisamment bourré de scènes coquasses pour nous faire passer un bon moment.
- Un générique d’anthologie qui parodie à merveille les vieux James Bond !
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que Nicolas Bedos n’est pas Michel Hazanavicius et que, qualitativement parlant, cela se ressent. Moins fin, plus provocateur, ce troisième volet de OSS 117 est un film sympathique, plaisant, mais pas aussi bon que ses devanciers.
- Un film plus long que ses prédécesseurs mais, curieusement, moins drôle. Certes, les occasions de rigoler sont encore nombreuses mais nettement moins qu’auparavant, ce qui est dommage.
- Comme je l’ai dit dans mes critiques précédentes, si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération, du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a encore quelques uns – et, surtout, à notre époque, si vous faites partit d’un mouvement indigéniste, alors, vous allez détester cet Alerte Rouge en Afrique Noire et vous allez le hurler sur les toits !
 
Ma note : 7,5/10

OSS 117 – Rio ne répond plus


OSS 117 – Rio ne répond plus
 
En 1967 à Gstaad, une petite station de sports d'hiver dans le Canton de Berne en Suisse. Douze ans ont passé depuis la mission au Caire. OSS 117 y est en paisible villégiature lorsqu'il est confronté à des gangsters chinois qu'il abat les uns après les autres. Hubert Bonisseur de La Bath, agent secret français du SDECE, désormais au service de la Cinquième République française dirigée par le général de Gaulle et son Premier ministre Georges Pompidou, reçoit l'ordre de son supérieur Armand Lesignac de se rendre à Rio de Janeiro où il doit racheter un microfilm contenant une liste d'anciens collaborateurs français durant la Seconde Guerre mondiale, détenu par un ancien dignitaire nazi. Au cours de sa mission, il attire l'attention du Mossad, les services secrets israéliens.
 

OSS 117 – Rio ne répond plus
Réalisation : Michel Hazanavicius
Scénario : Michel Hazanavicius et Jean-François Halin, d'après les romans de Jean Bruce
Musique : Ludovic Bource
Production : Mandarin Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie, Espionnage
Titre en vo : OSS 117 – Rio ne répond plus
Pays d’origine : France
Parution : 15 avril 2009
Langue d'origine : français, hébreux, portugais
Durée : 97 min
 
Casting :
Jean Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Louise Monot : Dolorès Koulechov
Rüdiger Vogler : Von Zimmel
Alex Lutz : Heinrich / Friedrich Von Zimmel
Reem Kherici : Carlotta / Fräulein Frieda
Pierre Bellemare : Armand Lesignac
Ken Samuels : William « Bill » Trumendous
Serge Hazanavicius : Staman
Laurent Capelluto : Kutner
Cirillo Luna : le hippie à la pomme d'amour
Moon Dailly : la comtesse
Walter Shnorkell : Fayolle
Philippe Hérisson : Mayeux
Nicky Marbot : Castaing
Christelle Cornil : Mlle Ledentu
Vincent Haquin : Blue Devil
Alexandre Goncalves : Blue Devil
Adriana Sallès : Maria-Joa, l'infirmière
Joseph Chanet : le Chinois à la CIA
Patrick Vo : le Chinois pilote
Franck Beckmann : un Allemand
Jean-Claude Tran : un Chinois à l'hôtel
Yin Bing : un Chinois à l'hôtel
Jean-Louis Barcelona : Pichard
Guillaume Schiffman : le militaire israélien
Ludovic Bource : le chef d'orchestre
Laurent Larrieu : un homme de main de Von Zimmel
 
Mon avis :
 Après un premier coup d’essai qui s’était avérer être un coup de maitre avec OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions, sortit dans nos écrans en 2006, Hubert Bonisseur de La Bath – alias Jean Dujardin – c’est-à-dire, l’espion le plus incompétent des services secrets français, était revenu faire un petit tour avec une suite, OSS 117 – Rio ne répond plus, tout juste trois ans plus tard, en 2009. Bon, d’entrée de jeu, il y avait de quoi être dubitatif : après tout, il n’y a rien de plus casse gueule qu’une suite, surtout que le résultat qualitatif n’est pas souvent au rendez vous et que certains, plus cyniques, plus réalistes peut-être, se diront que faire un second volet à un film qui a très bien marché, c’est le meilleur moyen de se faire de l’argent facilement – cela est par ailleurs exact dans bien d’autres médias. Pourtant, dans le cas qui nous préoccupe ici, force est de constater qu’il n’y a nulle déception au programme et que oui, mille fois oui, la réussite est une fois de plus au rendez vous. Ainsi, avec Michel Hazanavicius aux manettes, Jean-François Halin au scénario et, bien entendu, Jean Dujardin en tête d’affiche, l’équipe qui avait été responsable du succès du premier volet de OSS 117 revient avec une suite qui, dans les grandes lignes, est tout aussi bonne. Une petite délocalisation du coté du Brésil, histoire de varier le plaisir, un changement de casting féminin comme dans tout bon James Bond qui se respecte, un nouvel hommage et moult références au cinéma des années 60 et, surtout et encore, le même humour qui vous fera exploser de rire tout au long d’une intrigue loufoque mais bien plus maitrisée qu’il n’y parait. Forcément, ici, l’effet de surprise est passé ce qui fait que OSS 117 – Rio ne répond plus marque peut-être un peu moins les esprits que son prédécesseur, mais bon, rien que pour le plaisir de retrouver Jean Dujardin en pilotage automatique dans ce rôle qui lui va si bien mais aussi, pour cette intrigue d’espionnage complètement loufoque, ces scènes cultes et débiles et ces nazis cachés au Brésil, comment ne pas avoir envie de retenter l’expérience et suivre, une fois de plus, les aventures de l’inimitable agent OSS 117 !?
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver Hubert Bonisseur de La Bath, alias, l’agent OSS 117, alias, l’agent secret le plus incompétent des services secrets français dans une nouvelle aventure oh combien exotique et qui flirte allègrement avec les années 60. Un pur régal terriblement drôle, tout autant que son prédécesseur, voir, quelque part, davantage !
- Une nouvelle fois, Michel Hazanavicius nous offre un  excellent hommage aux premiers James Bond – ceux avec Sean Connery – et aux films d’Alfred Hitchcock. Une véritable plongée dans les années 60 pour ce film bourré de références à quelques œuvres majeures de l’époque.
- Un casting pour le moins excellent où, bien évidement, se démarque nettement un Jean Dujardin qui est tout bonnement parfait en espion qui flirte allègrement avec l’incompétence la plus totale mais qui finit toujours par s’en sortir.
- Des tas d’espions, des nazis, des hippies, des femmes fatales et de l’humour, beaucoup d’humour pour cette suite qui s’avère être excellente !
- Décors, costumes, ambiance, on se croirait plonger dans le Brésil de la fin des années 60 !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, même si nous avons affaire a une très bonne comédie, OSS 117 – Rio ne réponde plus reste avant toute chose une… comédie. Sympathique, terriblement drôle, bourré de qualité mais nous sommes très loin, tout de même, d’un quelconque chef d’œuvre, il ne faut pas exagérer…
- Bien entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère l’humour potache, les pastiches et les comédies en général risquent de ne guère adhérer a ce film.
- Si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération, du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a encore quelques uns – il se peut que vous détestiez un film comme cet OSS 117 – Rio ne réponde plus et que vous le trouviez bourré de clichés, raciste, etc.
 
Ma note : 7,5/10

OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions


OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions
 
En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Hubert Bonisseur de la Bath et Jack Jefferson, deux agents des Forces françaises libres, effectuent une mission pour les Alliés où ils parviennent à détourner un avion allemand et à dérober les plans du V2, l'arme absolue de l'Allemagne nazie. Dix ans plus tard, en 1955, la France vit sous la Quatrième République présidée par René Coty et les choses vont très mal au Caire, dans les années qui suivent le coup d'État du général Nasser. La France a fort à faire avec les crises au Proche-Orient, dans un monde en pleine Guerre froide. À la suite de la mort de Jack Jefferson, l'agent OSS 283, Hubert Bonisseur de la Bath, l'agent OSS 117 du SDECE, est envoyé sur le terrain par son supérieur Armand Lesignac pour enquêter sur cette disparition mystérieuse et sécuriser le Proche-Orient. Sa couverture : diriger la SCEP (Société Cairote d'Élevage de Poulets) où il remplace son ami Jack. La ville grouille d'espions dissimulés derrière diverses sociétés d'élevage d'animaux comme des Français, des Soviétiques, un espion belge et même un groupe de nazis.
 

OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions
Réalisation : Michel Hazanavicius
Scénario : Jean-François Halin d'après les romans de Jean Bruce
Musique : Ludovic Bource, Kamel Ech-Cheikh
Production : Mandarin Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie, Espionnage
Titre en vo : OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions
Pays d’origine : France
Parution : 19 avril 2006
Langue d'origine : français, arabe
Durée : 99 min
 
Casting :
Jean Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Bérénice Bejo : Larmina El Akmar Betouche
Aure Atika : la princesse Al Tarouk
Richard Sammel : le colonel Gerhard Moeller
Philippe Lefebvre : Jack Jefferson / OSS 283
Constantin Alexandrov : Ievgueni Setine
Saïd Amadis : le ministre égyptien
Laurent Bateau : Nigel Gardenborough
Claude Brosset : Armand Lesignac, le patron du SDECE
François Damiens : Raymond Pelletier
Youssef Hamid : l'imam des Aigles de Khéops
Khalid Maadour : le suiveur
Arsène Mosca : Loktar
Abdallah Moundy : Slimane
Éric Prat : Gilbert Plantieux
Alain Khouani : le réceptionniste de l'hôtel du Caire
Hafid F. Benamar : l'ami du fouetteur
Jean-Marie Paris : Khalid
Michael Hofland : le colonel Herman von Umsprung
Mouloud Ikhaddaliene : le sbire de la princesse
Diego Dieng : le garçon d'étage
Jean-François Halin : Rubecht
Johannes Oliver Hamm : un officier SS
Choukri Gtari : le fouetteur
Hassan Chabaki : le passant serviable
Hedi Naili : le muezzin
Marc Bodnar : le patron du bistrot
Bernard Nissille : l'homme à l'aéroport
Ludovic Bource : le chef d'orchestre
 
Mon avis :
 Il m’aura fallut une bonne quinzaine d'années, ce qui, ma foi, est pour le moins notable, pour que, finalement, je ne me décide à regarder de bout en bout ce qui restera comme étant une des meilleures comédies françaises de ces deux dernières décennies, je veux, bien évidement, parler de OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions. Jusqu’ici, je m’étais contenter de regarder quelques scènes, au gré de mon zapping, au fil des ans, confondant même, par ailleurs, ce film avec sa suite, OSS 117 – Rio ne répond plus – dont je vous parlerais très bientôt – et puis, finalement, alors que le troisième épisode de la saga était entretemps paru au cinéma, je me suis finalement lancer, me disant que le jeu pourrait en valoir la chandelle… Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes espérances ? Ais-je bel et bien adhérer, comme beaucoup d’autres, aux aventures loufoques de cet espion franchouillard qu’est OSS 117 ?! Eh bien, ma foi, disons que oui, un grand oui même ! Il faut dire qu’en s’inspirant des romans du sieur Jean Bruce et des premiers films de la franchise – qui datent des années 60 et qui sont dans un tout autre registre – Michel Hazanavicius – auteur d’un certain The Artist avec, pour la petite histoire, le même casting principal – nous aura pondu un formidable pastiche de ces excellents premiers James Bond – ceux avec Sean Connery – tout en s’inspirant de moult films des années 50 et 60, principalement ceux du grand Alfred Hitchcock. Sauf que, autant tout ces longs métrages étaient sérieux dans le traitement, autant OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions est, avant toute chose, une comédie, mais, et cela a son importance, une très bonne comédie ! En effet, notre espion superbement interprété par un Jean Dujardin a qui le rôle lui va à ravir, est un sacré franchouillard imbu de sa personne, un misogyne comme on en fait plus et, pétrit des vieilles valeurs de la France, un individu limite raciste pour ce qui est de sa vision du monde. Ajoutons à cela le fait qu’il est plus incompétent qu’autre chose et vous comprendrez que, malgré ses défauts, malgré son arrogance, il est difficile de ne pas trouver attachant se brave Hubert Bonisseur de La Bath : après tout, ici, le scénario se moque davantage du personnage en pointant du doigt ses certitudes et ses défauts qu’en les mettant en avant. Le résultat, une comédie comme on n’en fait plus – en tous cas, comme le cinéma français n’en fait plus depuis des lustres – absolument pas politiquement correcte pour un sou – et, a notre époque, cela fait un bien fou – et qui, au passage, est un vibrant hommage a ces vieux films d’aventure et d’espionnage des années 50 et 60, des films, là aussi, comme on en fait plus. Alors, si vous souhaitez passer un très bon moment et rire aux éclats devant cet espion pas comme les autres, il est évidant que OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions est fait pour vous. Les autres, les aigris, les donneurs de leçons, l’intelligentsia parisienne, les lecteurs de Libération et autres journaux du même genre, pesteront en passant leur chemin, mais qu’importe, finalement, leur avis et leur vision du monde si étriquée ?!
 

Points Positifs
 :
- Premier volet de ce qui à présent une trilogie, OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions est, indéniablement, une des meilleures comédies françaises de ces vingt dernières années. Réussi de bout en bout, terriblement drôle avec son protagoniste principal complètement débile et imbu de lui-même, ce film est un pur bijou humoristique comme en n’en fait quasiment plus, hélas…
- Un excellent hommage aux premiers James Bond – ceux avec Sean Connery – et aux films d’Alfred Hitchcock. Il faut dire que Michel Hazanavicius maitrise à merveille son sujet et nous pond un film qui n’aurait pas dénoté, dans sa conception et si l’on fait abstraction de l’humour, dans le cinéma des années 50 et 60.
- Hubert Bonisseur de La Bath est un individu imbu de sa personne, arrogant, franchouillard, misogyne, limite raciste et, accessoirement, plutôt incompétent – pour ne pas dire complètement con – cependant, toutes ces faiblesses et autres défauts ne l’empêchent pas de le rendre plutôt attachant.
- Un casting pour le moins excellent où, bien évidement, se démarque nettement un Jean Dujardin qui est tout bonnement parfait en espion qui flirte allègrement avec l’incompétence la plus totale mais qui finit toujours par s’en sortir. Petite mention, bien évidement, à Bérénice Bejo que l’on retrouvera également dans The Artist.
- Décors, costumes, ambiance, on se croirait plonger dans le Caire de la fin des années 50 !
 
Points Négatifs :
- Bon, même si nous avons affaire, indéniablement, a une très bonne comédie, OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions reste avant toute chose une… comédie. Sympathique, terriblement drôle, bourré de qualité mais nous sommes très loin, tout de même, d’un quelconque chef d’œuvre, il ne faut pas exagérer…
- Bien évidement, celles et ceux qui n’apprécient guère l’humour potache, les pastiches et les comédies en général risquent de ne guère adhérer a ce film.
- Si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération, du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a encore quelques uns – il se peut que vous détestiez un film comme cet OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions et que vous le trouviez bourré de clichés, raciste, etc.
 
Ma note : 7,5/10