Apocalypse
– La Seconde Guerre Mondiale
Dès
son accession au pouvoir en janvier 1933, Hitler compte sur l'inertie des
démocraties européennes pour s'emparer des territoires qu'il convoite :
l'Autriche est annexée et la Tchécoslovaquie est démembrée en 1938. Lorsque les
troupes du Troisième Reich envahissent la Pologne en septembre 1939, la France
et l'Angleterre n'ont plus le choix : elles déclarent la guerre à l'Allemagne.
L'alliance secrète avec Staline s'avère extrêmement profitable. Les Allemands
et les Soviétiques dépècent la Pologne. A l'Ouest débute la Drôle de Guerre.
Cette période d'incertitude trahit l'espoir de la France d'éviter un nouveau
conflit meurtrier. Le traumatisme de la Première Guerre Mondiale est encore
très présent dans les esprits.
Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Réalisation
: Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu
Kassovitz
Production : France
Télévisions Distribution
Genre : Documentaire
historique
Titre
en vo : Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : France 2
Diffusion
d’origine : 08 septembre 2009 – 22 septembre 2009
Langue
d'origine : Français
Nombre
d’épisodes : 6 x 52 minutes
Mon
avis : Le 8 mai dernier, on a célébrer le
soixante-dix-huitième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, du
moins, pour ce qui est du théâtre d’action européen, le Japon ayant été un poil
plus long a jeter l’éponge, et il fallut deux bombes atomiques, quelques mois
plus tard, pour l’y contraindre. Et donc, histoire de rester dans la lignée de
ma critique précédente, j’ai tenu à vous proposer celle de l’excellent Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale, documentaire,
en six parties, d’Isabelle Clarke et de Daniel Costelle, et qui, sans
surprises, fut conforme à ce que j’en attendais. Pour rappel, aujourd'hui même,
j’avais déjà eu l’occasion de vous parler de son équivalent consacré à la
Grande Guerre, Apocalypse
– La Première Guerre Mondiale : documentaire de qualité, celui-ci était
une parfaite entrée en matière pour le grand public qui connaitrait mal le
sujet et souhaiterait en savoir davantage au sujet du conflit. Et donc, pour ce
qui est de Apocalypse – La Seconde Guerre Mondiale, c’est sans
surprises que l’on retrouve un documentaire du même acabit : plutôt
complet dans l’ensemble, fort instructif, mettant l’accent, une fois de plus,
sur la colorisation des images d’archives, celui-ci, finalement, ne pèche que
pour une seule raison, le fait que celui-ci soit davantage destiné aux
néophytes qu’aux connaisseurs, ces derniers, finalement, n’apprenant pas
grand-chose lors du visionnage de ces six épisodes. Quoi qu’il en soit, si vous
souhaitez en connaitre davantage au sujet de la Seconde Guerre Mondiale, ce
documentaire est fait pour vous : instructif, complet, il ne vous décevra
pas, et bon, en cette période de célébration, il serait dommage de s’en priver…
Points
Positifs :
-
Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi,
ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non
averti d’apprendre pas mal de choses sur la Seconde Guerre Mondiale.
-
Pas mal d’images d’archives peu connues, quelques zones du conflit peu abordées
en temps normal le sont ici, bref, tout cela est fort instructif.
-
Si vous êtes un néophyte de la Seconde Guerre Mondiale, cet épisode d’Apocalypse est
fait pour vous et représente une bonne entrée en matière pour en découvrir
davantage au sujet de ce conflit.
-
Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu
Kassovitz, les six épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon
plutôt captivante.
Points
Négatifs :
-
Six épisodes ne sont malheureusement pas suffisants pour aborder, comme il se
doit, l’ensemble du conflit et cela se ressent, principalement vers la fin, un
peu trop expédiée selon moi.
-
S’attarder sur les simples quidams, c’est une chose, par contre, que cela soit
fait au détriment des grandes figures de la guerre ou de certaines batailles,
c’est nettement plus problématique.
-
Bien entendu, si vous êtes un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale, ce n’est
pas ce documentaire qui va vous apprendre grand-chose de nouveau.
Ma
note : 7,5/10
Apocalypse
– La Première Guerre Mondiale
Le
sacrifice d'une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit
aussi cruel et total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes
ont-ils pu supporter cette horreur pendant quatre longues années ? La
série Apocalypse la 1ère Guerre Mondiale répond à ces
questions fondamentales par une approche stratégique et globale, mais aussi et
surtout par un regard intime et sensible, à hauteur d'homme. Réalisée à partir
de plus de 500 heures d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises
en couleur, elle nous emmène sur les champs de batailles, dans la tête des
gouvernants et des soldats, mais aussi dans le quotidien des civils à
l'arrière. Nous allons des tranchées du Nord de la France aux fronts moins
connus de Russie, de Serbie, de Turquie, de Palestine. Des millions de soldats,
venus des cinq continents vont mourir ou être blessés dans leur chair et leur
esprit. La narration porte les voix, les souvenirs et les expériences de ces
hommes et femmes afin de mieux comprendre et ressentir ce qui a conduit « le
monde d'hier » à l'apocalypse.
Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Réalisation
: Isabelle Clarke, Daniel Costelle
Narrateur : Mathieu
Kassovitz
Production : France
Télévisions Distribution
Genre : Documentaire
historique
Titre
en vo : Apocalypse – La Première Guerre Mondiale
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : France 2
Diffusion
d’origine : Mars 2014
Langue
d'origine : Français
Nombre
d’épisodes : 5 x 52 minutes
Mon
avis : Lorsque, en 2014, j’appris
que France 2 allait diffusée un documentaire consacrée à la
Première Guerre Mondiale, la troisième (après le second conflit mondial et
celui consacré à Hitler) de la mouture Apocalypse, œuvre du duo
Isabelle Clarke et Daniel Costelle, vous pouvez imaginer a quel point j’étais
enthousiaste, surtout que, à l’époque, nous étions en plein centenaire de la
Der des Der. Et, ma foi, après visionnage de ces cinq épisodes, force est de
constater que si, effectivement, il y aurait toujours à redire sur quelques
points, ce documentaire aura une fois de plus créer l’événement :
excellentes audiences, une vulgarisation regrettée par certains mais qui, au
moins, permet de toucher un public plus large, déjà, rien que pour cela, bref,
pour rappeler aux plus jeunes d’entre nous ce que fut ce terrifiant conflit, de
plus en plus oublié car éloigné dans le temps et franchement occulté par celui
qui lui succéda, deux décennies plus tard, j’estime qu’Apocalypse méritait
le détour. Ensuite, si l’on s’attaque davantage au fond du problème, a sa
conception même, que dire ? Féru d’histoire, je regrette depuis longtemps
que, justement, le premier conflit mondial soit souvent occulté et qu’il n’y
ait pas grand-chose à se mettre sous la dent, alors, quand l’occasion se
présente, autant en profiter… surtout que, même si je trouve que la
colorisation des images n’était pas nécessaire, même si le coté scénarisé du
documentaire, par moments, était futile (mais bon, qu’est ce qui ne l’est
pas ?) et surtout, même si, malgré les cinq épisodes qui composent ce
documentaire, j’ai trouvé celui-ci terriblement court, trop de raccourcis étant
fait sur pas mal de périodes du conflit, je n’en ai pas moins trouver moins mon
bonheur dans l’ensemble. Captivant, souvent intéressant et instructif quand il
aborde des zones du conflit qui ne sont jamais traitées, il apparait que
cet Apocalypse – La Première Guerre Mondiale aura été une
réussite ; après, bien entendu, on peut toujours pinailler et se dire que
cela aurait pu être mieux, mais bon, de temps en temps, il faut aussi se
satisfaire de ce que l’on a, surtout quand la qualité est présente.
Points
Positifs :
-
Ne serait-ce que pour son coté de vulgarisation parfaitement assumé et réussi,
ce documentaire vaut le coup, surtout que cela permet à un certain public non
averti d’apprendre pas mal de choses sur la Grande Guerre.
-
Bon nombre d’images inédites, des zones du conflit souvent oubliées sont ici
traitées à leur juste valeur et nul manichéisme ou presque pour ce qui est de
la présentation des forces en présence.
-
Parfaitement monté, servi par une excellente narration du sieur Mathieu
Kassovitz, les cinq épisodes s’enfilent les uns à la suite des autres de façon
plutôt captivante.
-
Bien aimé que l’on nous montre bon nombre des grands chefs militaires du
conflit suivant ; Rommel, Patton etc.
Points
Négatifs :
-
Curieusement, je l’ai trouvé trop court et n’aurait franchement pas été contre
deux ou trois épisodes de plus, surtout que ceux-ci se justifiaient : des
grandes batailles sont rapidement survolées et, même si l’on aborde un peu tous
les théâtres d’opération, reconnaissons que cela reste tout de même centré sur
la partie ouest, dans le nord-est de la France.
-
Il manque indéniablement les causes et les conséquences de la Première Guerre
Mondiale – programme de troisième messieurs dames les auteurs !
-
S’attarder sur le simple soldat, c’est fort louable, mais n’oublions pas les
chefs militaires, les politiques, les dirigeants. Si certains, Ludendorff par
exemple, occupent la place qu’ils méritent, ce n’est pas le cas de tout le
monde.
Ma
note : 8/10
OSS
117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
En
janvier 1981, Hubert Bonisseur de La Bath est retenu prisonnier en Afghanistan.
Ses ravisseurs exigent de la France des armes en échange de leur célèbre
espion. Il parvient finalement à s'échapper. De retour à Paris, il rencontre
Serge, alias OSS 1001, un tout jeune agent bien différent de lui. Alors que
Serge est envoyé en mission en Afrique de l'Ouest pour aider le dirigeant
Koudjo Sangawe Bamba à mater des rebelles, Hubert Bonisseur de La Bath est
assigné au traitement informatique des dossiers de l'agence. Mais lorsqu'OSS
1001 disparait, on envoie OSS 117 poursuivre la mission. Son nom de couverture
sera Émile Cousin, un homme d'affaires. À son arrivée, il est accueilli comme
un chef d'état....
OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
Réalisation
: Nicolas Bedos
Scénario
: Jean-François Halin, d'après l’œuvre de Jean Bruce
Musique : Anne-Sophie
Versnaeyen, Nicolas Bedos
Production : Mandarin
Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie,
Espionnage
Titre
en vo : OSS 117 – Alerte Rouge en Afrique Noire
Pays
d’origine : France
Parution
: 04
août 2021
Langue
d'origine : français, allemand, russe, dialectes
africains
Durée
: 116
min
Casting :
Jean
Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Pierre
Niney : Serge / OSS 1001
Fatou
N'Diaye : Zéphyrine Bamba
Natacha
Lindinger : Micheline Pierson
Wladimir
Yordanoff : Armand Lesignac
Gilles
Cohen : Roland Lépervier
Habib
Dembélé : Koudjo Sangawe Bamba / les 3 sosies
Ivan
Franek : Kazimir
Emil
Abossolo-Mbo : Pamplemousse
Ibrahim
Koma : Promedi
Brice
Fournier : le broussard
Christelle
Cornil : Josie Ledentu
Karim
Barras : Jacky Jacquard
Bruno
Paviot : Roger Moulinier
Jean-Édouard
Bodziak : Jean-René Calot
Martial
Courcier : Jean-Loup l'informaticien
Anne-Charlotte
Pontabry : Annie
Marie-Philomène
Nga : la femme de Léon
Ricky
Tribord : le serveur de l'hôtel
Luc
Antoni : Roussel
Nicolas
Bedos : l'homme au bar avec Micheline
Mon
avis : C’était un des gros événements de
l’été 2021, du moins, pour ce qui est des sorties cinéma dans les salles
obscures en France – oui, il faut savoir relativiser les choses – surtout pour
ce qui est de ce retour au cinéma après la longue fermeture de ces derniers
pendant de longs mois – le fameux Covid, bien entendu – je veux, bien évidement,
parler de la sortie du troisième volet des aventures de l’inénarrable et
inimitable Hubert Bonisseur de La Bath, plus connu du grand public par son
matricule, OSS 117. Et oui, après Le
Caire, Nid d’Espions, en 2006, puis Rio
ne répond plus en 2009, il aura donc fallut patienter douze
longues années pour retrouver le meilleur agent secret français dans de
nouvelles aventures. Une attente trop longue, aux yeux des fans, au point même
qu’on pouvait même penser que celle-ci ne verrait jamais le jour… et puis,
après tout, était-elle vraiment nécessaire vu que celle-ci, fatalement, serait
moins réussie que les deux premiers volets qui, eux, avaient fait la légende de
la franchise !? De plus, il y avait de quoi être pour le moins dubitatif
vu que le maitre d’œuvre des deux premiers films, Michel Hazanavicius, n’était
plus aux commandes et que son successeur, Nicolas Bedos, n’était pas vraiment
connu pour avoir le même talent pour ce qui est de la mise en scène. Mais bon,
rien que pour le plaisir de retrouver Jean Dujardin dans ce rôle qui lui va si
bien, rien que pour le bonheur de le voir s’empêtrer, une nouvelle fois, dans
une aventure loufoque où on allait bien rigoler, pourquoi ne pas tenter
l’expérience ? Mais alors, pour un résultat acceptable ou pas ? Bon,
je passerais rapidement sur la pseudo polémique absurde qui colle si bien à
l’air du temps : non, OSS 117 n’est pas un film raciste,
malgré les hurlements ridicules des indigénistes et de l’extrême gauche qui,
une fois de plus, se fourvoient totalement. Non, OSS 117 – Alerte Rouge
en Afrique Noire est avant toute chose, comme ses prédécesseurs, un
film comique, une parodie de ces vieux films d’espionnage à succès et qui,
forcément, à pour héros un individu plus bête que raciste, un homme de son
temps, avec ses idées reçues et ses certitudes qui, certes, ne sont pas politiquement
correctes, mais qui font, finalement, tout le sel du personnage. Car ce qui
compte, avant toute chose, ici, c’est de savoir si ce troisième volet de OSS
117 est une réussite et, ma foi, dans l’ensemble, c’est le cas même
si, bien entendu, nous avons là le film le moins bon de la saga : comme je
l’avais dit, Nicolas Bedos n’est pas Michel Hazanavicius, il n’a pas sa
culture cinématographique, sa vision et cela ce sent. Cependant, c’est tout de
même un pur plaisir que de retrouver notre bon vieux Hubert Bonisseur de La
Bath, désormais vieillissant et un peu mis sous la touche, dans une nouvelle
aventure qui l’envoie dans ce que l’on appelait alors la Françafrique – les
plus agés savent de quoi je parle, comme le dictateur local qui est, bien entendu,
une copie conforme de Bokassa – et qui se voit affublé d’un comparse, Pierre
Niney, plus jeune, plus arrogant, plus en forme, et qui pourrait bien le
remplacer. Du coup, sans être aussi bon que ses prédécesseurs, OSS 117
– Alerte Rouge en Afrique Noire s’avère être, néanmoins, une
sympathique comédie, plutôt drôle et qui réussi son but premier : faire
revenir à l’écran notre bon vieux Hubert Bonisseur de La Bath, ce, pour
notre plus grand plaisir. Alors, mission réussie ? Ma foi, dans les
grandes lignes, oui et, quelque part, c’est le principal !
Points
Positifs :
-
Le plaisir, bien évidement et alors que l’on y croyait plus, de retrouver
Hubert Bonisseur de La Bath, alias, l’agent OSS 117, alias, l’agent secret le
plus incompétent des services secrets français, ce, dans une nouvelle mission
qui le voit plonger au tout début des années 80, juste avant l’élection de
François Mitterrand. Le voilà désormais vieillissant, un peu mis sur la touche
et ringard aux yeux des plus jeunes, mais bon, notre agent si spécial n’a pas
dit son dernier mot, pour notre plus grand plaisir !
-
Une suite, si longtemps après, avec un autre réalisateur que Michel
Hazanavicius, le pari était plutôt casse gueule. Eh bien, disons que si je ne
suis pas le plus grand fan de Nicolas Bedos, bien au contraire, je reconnais
que celui-ci s’en sort plutôt bien dans l’ensemble et nous livre ici une
sympathique comédie et, surtout, une suite plus qu’acceptable.
-
Pour ce qui est du casting, on retrouve avec plaisir Jean Dujardin dans ce rôle
qui lui va si bien, quand à Pierre Niney, en jeune rookie, disons qu’il est
plutôt bon et que si le procédé est connu depuis longtemps, il n’en reste pas
moins efficace.
-
Même si on rigole peut-être moins dans ce troisième volet, il reste suffisamment
bourré de scènes coquasses pour nous faire passer un bon moment.
-
Un générique d’anthologie qui parodie à merveille les vieux James Bond !
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que Nicolas Bedos n’est pas Michel Hazanavicius et
que, qualitativement parlant, cela se ressent. Moins fin, plus provocateur, ce
troisième volet de OSS 117 est un film sympathique, plaisant,
mais pas aussi bon que ses devanciers.
-
Un film plus long que ses prédécesseurs mais, curieusement, moins drôle.
Certes, les occasions de rigoler sont encore nombreuses mais nettement moins
qu’auparavant, ce qui est dommage.
-
Comme je l’ai dit dans mes critiques précédentes, si vous êtes un indécrottable
bobo parisien fidèle lecteur de Libération, du Monde ou
de L’Humanité – oui, il y en a encore quelques uns – et,
surtout, à notre époque, si vous faites partit d’un mouvement indigéniste,
alors, vous allez détester cet Alerte Rouge en Afrique Noire et
vous allez le hurler sur les toits !
Ma
note : 7,5/10
OSS
117 – Rio ne répond plus
En
1967 à Gstaad, une petite station de sports d'hiver dans le Canton de Berne en
Suisse. Douze ans ont passé depuis la mission au Caire. OSS 117 y est en
paisible villégiature lorsqu'il est confronté à des gangsters chinois qu'il
abat les uns après les autres. Hubert Bonisseur de La Bath, agent secret
français du SDECE, désormais au service de la Cinquième République française
dirigée par le général de Gaulle et son Premier ministre Georges Pompidou,
reçoit l'ordre de son supérieur Armand Lesignac de se rendre à Rio de Janeiro
où il doit racheter un microfilm contenant une liste d'anciens collaborateurs
français durant la Seconde Guerre mondiale, détenu par un ancien dignitaire
nazi. Au cours de sa mission, il attire l'attention du Mossad, les services
secrets israéliens.
OSS 117 – Rio ne répond plus
Réalisation
: Michel Hazanavicius
Scénario
: Michel Hazanavicius et Jean-François Halin, d'après
les romans de Jean Bruce
Musique : Ludovic
Bource
Production : Mandarin
Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie,
Espionnage
Titre
en vo : OSS 117 – Rio ne répond plus
Pays
d’origine : France
Parution
: 15
avril 2009
Langue
d'origine : français, hébreux, portugais
Durée
: 97
min
Casting :
Jean
Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Louise
Monot : Dolorès Koulechov
Rüdiger
Vogler : Von Zimmel
Alex
Lutz : Heinrich / Friedrich Von Zimmel
Reem
Kherici : Carlotta / Fräulein Frieda
Pierre
Bellemare : Armand Lesignac
Ken
Samuels : William « Bill » Trumendous
Serge
Hazanavicius : Staman
Laurent
Capelluto : Kutner
Cirillo
Luna : le hippie à la pomme d'amour
Moon
Dailly : la comtesse
Walter
Shnorkell : Fayolle
Philippe
Hérisson : Mayeux
Nicky
Marbot : Castaing
Christelle
Cornil : Mlle Ledentu
Vincent
Haquin : Blue Devil
Alexandre
Goncalves : Blue Devil
Adriana
Sallès : Maria-Joa, l'infirmière
Joseph
Chanet : le Chinois à la CIA
Patrick
Vo : le Chinois pilote
Franck
Beckmann : un Allemand
Jean-Claude
Tran : un Chinois à l'hôtel
Yin
Bing : un Chinois à l'hôtel
Jean-Louis
Barcelona : Pichard
Guillaume
Schiffman : le militaire israélien
Ludovic
Bource : le chef d'orchestre
Laurent
Larrieu : un homme de main de Von Zimmel
Mon
avis : Après un premier coup d’essai qui
s’était avérer être un coup de maitre avec OSS
117 – Le Caire, Nid d'Espions, sortit dans nos écrans en 2006, Hubert
Bonisseur de La Bath – alias Jean Dujardin – c’est-à-dire, l’espion le plus
incompétent des services secrets français, était revenu faire un petit tour
avec une suite, OSS 117 – Rio ne répond plus, tout juste trois ans
plus tard, en 2009. Bon, d’entrée de jeu, il y avait de quoi être
dubitatif : après tout, il n’y a rien de plus casse gueule qu’une suite,
surtout que le résultat qualitatif n’est pas souvent au rendez vous et que
certains, plus cyniques, plus réalistes peut-être, se diront que faire un
second volet à un film qui a très bien marché, c’est le meilleur moyen de se
faire de l’argent facilement – cela est par ailleurs exact dans bien d’autres
médias. Pourtant, dans le cas qui nous préoccupe ici, force est de constater
qu’il n’y a nulle déception au programme et que oui, mille fois oui, la
réussite est une fois de plus au rendez vous. Ainsi, avec Michel Hazanavicius
aux manettes, Jean-François Halin au scénario et, bien entendu, Jean Dujardin
en tête d’affiche, l’équipe qui avait été responsable du succès du premier
volet de OSS 117 revient avec une suite qui, dans les grandes
lignes, est tout aussi bonne. Une petite délocalisation du coté du Brésil,
histoire de varier le plaisir, un changement de casting féminin comme dans tout
bon James Bond qui se respecte, un nouvel hommage et moult
références au cinéma des années 60 et, surtout et encore, le même humour qui
vous fera exploser de rire tout au long d’une intrigue loufoque mais bien plus
maitrisée qu’il n’y parait. Forcément, ici, l’effet de surprise est passé ce
qui fait que OSS 117 – Rio ne répond plus marque peut-être un
peu moins les esprits que son prédécesseur, mais bon, rien que pour le plaisir
de retrouver Jean Dujardin en pilotage automatique dans ce rôle qui lui va si
bien mais aussi, pour cette intrigue d’espionnage complètement loufoque, ces
scènes cultes et débiles et ces nazis cachés au Brésil, comment ne pas avoir
envie de retenter l’expérience et suivre, une fois de plus, les aventures de
l’inimitable agent OSS 117 !?
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver Hubert Bonisseur de La Bath, alias, l’agent OSS 117,
alias, l’agent secret le plus incompétent des services secrets français dans
une nouvelle aventure oh combien exotique et qui flirte allègrement avec les
années 60. Un pur régal terriblement drôle, tout autant que son prédécesseur,
voir, quelque part, davantage !
-
Une nouvelle fois, Michel Hazanavicius nous offre un excellent
hommage aux premiers James Bond – ceux avec Sean Connery – et
aux films d’Alfred Hitchcock. Une véritable plongée dans les années 60 pour ce
film bourré de références à quelques œuvres majeures de l’époque.
-
Un casting pour le moins excellent où, bien évidement, se démarque nettement un
Jean Dujardin qui est tout bonnement parfait en espion qui flirte allègrement
avec l’incompétence la plus totale mais qui finit toujours par s’en sortir.
-
Des tas d’espions, des nazis, des hippies, des femmes fatales et de l’humour,
beaucoup d’humour pour cette suite qui s’avère être excellente !
-
Décors, costumes, ambiance, on se croirait plonger dans le Brésil de la fin des
années 60 !
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, même si nous avons affaire a une très bonne comédie, OSS
117 – Rio ne réponde plus reste avant toute chose une… comédie.
Sympathique, terriblement drôle, bourré de qualité mais nous sommes très loin,
tout de même, d’un quelconque chef d’œuvre, il ne faut pas exagérer…
-
Bien entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère l’humour potache, les
pastiches et les comédies en général risquent de ne guère adhérer a ce film.
-
Si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération,
du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a
encore quelques uns – il se peut que vous détestiez un film comme cet OSS
117 – Rio ne réponde plus et que vous le trouviez bourré de clichés,
raciste, etc.
Ma
note : 7,5/10
OSS
117 – Le Caire, Nid d'Espions
En
1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Hubert Bonisseur de la Bath et
Jack Jefferson, deux agents des Forces françaises libres, effectuent une
mission pour les Alliés où ils parviennent à détourner un avion allemand et à
dérober les plans du V2, l'arme absolue de l'Allemagne nazie. Dix ans plus
tard, en 1955, la France vit sous la Quatrième République présidée par René
Coty et les choses vont très mal au Caire, dans les années qui suivent le coup
d'État du général Nasser. La France a fort à faire avec les crises au
Proche-Orient, dans un monde en pleine Guerre froide. À la suite de la mort de
Jack Jefferson, l'agent OSS 283, Hubert Bonisseur de la Bath, l'agent OSS 117
du SDECE, est envoyé sur le terrain par son supérieur Armand Lesignac pour enquêter
sur cette disparition mystérieuse et sécuriser le Proche-Orient. Sa couverture
: diriger la SCEP (Société Cairote d'Élevage de Poulets) où il remplace son ami
Jack. La ville grouille d'espions dissimulés derrière diverses sociétés
d'élevage d'animaux comme des Français, des Soviétiques, un espion belge et
même un groupe de nazis.
OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions
Réalisation
: Michel Hazanavicius
Scénario
: Jean-François Halin d'après les romans de Jean Bruce
Musique : Ludovic
Bource, Kamel Ech-Cheikh
Production : Mandarin
Cinéma, Gaumont, M6 Films
Genre : Comédie,
Espionnage
Titre
en vo : OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions
Pays
d’origine : France
Parution
: 19
avril 2006
Langue
d'origine : français, arabe
Durée
: 99
min
Casting :
Jean
Dujardin : Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117
Bérénice
Bejo : Larmina El Akmar Betouche
Aure
Atika : la princesse Al Tarouk
Richard
Sammel : le colonel Gerhard Moeller
Philippe
Lefebvre : Jack Jefferson / OSS 283
Constantin
Alexandrov : Ievgueni Setine
Saïd
Amadis : le ministre égyptien
Laurent
Bateau : Nigel Gardenborough
Claude
Brosset : Armand Lesignac, le patron du SDECE
François
Damiens : Raymond Pelletier
Youssef
Hamid : l'imam des Aigles de Khéops
Khalid
Maadour : le suiveur
Arsène
Mosca : Loktar
Abdallah
Moundy : Slimane
Éric
Prat : Gilbert Plantieux
Alain
Khouani : le réceptionniste de l'hôtel du Caire
Hafid
F. Benamar : l'ami du fouetteur
Jean-Marie
Paris : Khalid
Michael
Hofland : le colonel Herman von Umsprung
Mouloud
Ikhaddaliene : le sbire de la princesse
Diego
Dieng : le garçon d'étage
Jean-François
Halin : Rubecht
Johannes
Oliver Hamm : un officier SS
Choukri
Gtari : le fouetteur
Hassan
Chabaki : le passant serviable
Hedi
Naili : le muezzin
Marc
Bodnar : le patron du bistrot
Bernard
Nissille : l'homme à l'aéroport
Ludovic
Bource : le chef d'orchestre
Mon
avis : Il m’aura fallut une bonne quinzaine d'années, ce qui, ma foi, est pour le moins notable, pour que, finalement, je ne
me décide à regarder de bout en bout ce qui restera comme étant une des
meilleures comédies françaises de ces deux dernières décennies, je veux, bien
évidement, parler de OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions. Jusqu’ici,
je m’étais contenter de regarder quelques scènes, au gré de mon zapping, au fil
des ans, confondant même, par ailleurs, ce film avec sa suite, OSS 117
– Rio ne répond plus – dont je vous parlerais très bientôt – et puis,
finalement, alors que le troisième épisode de la saga était entretemps paru au
cinéma, je me suis finalement lancer, me disant que le jeu pourrait en valoir
la chandelle… Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes espérances ?
Ais-je bel et bien adhérer, comme beaucoup d’autres, aux aventures loufoques de
cet espion franchouillard qu’est OSS 117 ?! Eh bien, ma foi, disons que
oui, un grand oui même ! Il faut dire qu’en s’inspirant des romans du
sieur Jean Bruce et des premiers films de la franchise – qui datent des années
60 et qui sont dans un tout autre registre – Michel Hazanavicius – auteur d’un
certain The Artist avec, pour la petite histoire, le même
casting principal – nous aura pondu un formidable pastiche de ces excellents
premiers James Bond – ceux avec Sean Connery – tout en
s’inspirant de moult films des années 50 et 60, principalement ceux du grand
Alfred Hitchcock. Sauf que, autant tout ces longs métrages étaient sérieux dans
le traitement, autant OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions est,
avant toute chose, une comédie, mais, et cela a son importance, une très bonne
comédie ! En effet, notre espion superbement interprété par un Jean
Dujardin a qui le rôle lui va à ravir, est un sacré franchouillard imbu de sa
personne, un misogyne comme on en fait plus et, pétrit des vieilles valeurs de
la France, un individu limite raciste pour ce qui est de sa vision du monde.
Ajoutons à cela le fait qu’il est plus incompétent qu’autre chose et vous
comprendrez que, malgré ses défauts, malgré son arrogance, il est difficile de
ne pas trouver attachant se brave Hubert Bonisseur de La Bath : après
tout, ici, le scénario se moque davantage du personnage en pointant du doigt
ses certitudes et ses défauts qu’en les mettant en avant. Le résultat, une
comédie comme on n’en fait plus – en tous cas, comme le cinéma français n’en
fait plus depuis des lustres – absolument pas politiquement correcte pour un
sou – et, a notre époque, cela fait un bien fou – et qui, au passage, est un
vibrant hommage a ces vieux films d’aventure et d’espionnage des années 50 et
60, des films, là aussi, comme on en fait plus. Alors, si vous souhaitez passer
un très bon moment et rire aux éclats devant cet espion pas comme les autres,
il est évidant que OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions est fait
pour vous. Les autres, les aigris, les donneurs de leçons, l’intelligentsia
parisienne, les lecteurs de Libération et autres journaux du
même genre, pesteront en passant leur chemin, mais qu’importe, finalement, leur
avis et leur vision du monde si étriquée ?!
Points
Positifs :
-
Premier volet de ce qui à présent une trilogie, OSS 117 – Le Caire, Nid
d'Espions est, indéniablement, une des meilleures comédies françaises
de ces vingt dernières années. Réussi de bout en bout, terriblement drôle avec
son protagoniste principal complètement débile et imbu de lui-même, ce film est
un pur bijou humoristique comme en n’en fait quasiment plus, hélas…
-
Un excellent hommage aux premiers James Bond – ceux avec Sean
Connery – et aux films d’Alfred Hitchcock. Il faut dire que Michel Hazanavicius
maitrise à merveille son sujet et nous pond un film qui n’aurait pas dénoté,
dans sa conception et si l’on fait abstraction de l’humour, dans le cinéma des
années 50 et 60.
- Hubert
Bonisseur de La Bath est un individu imbu de sa personne, arrogant,
franchouillard, misogyne, limite raciste et, accessoirement, plutôt incompétent
– pour ne pas dire complètement con – cependant, toutes ces faiblesses et
autres défauts ne l’empêchent pas de le rendre plutôt attachant.
-
Un casting pour le moins excellent où, bien évidement, se démarque nettement un
Jean Dujardin qui est tout bonnement parfait en espion qui flirte allègrement
avec l’incompétence la plus totale mais qui finit toujours par s’en sortir.
Petite mention, bien évidement, à Bérénice Bejo que l’on retrouvera également
dans The Artist.
-
Décors, costumes, ambiance, on se croirait plonger dans le Caire de la fin des
années 50 !
Points
Négatifs :
-
Bon, même si nous avons affaire, indéniablement, a une très bonne
comédie, OSS 117 – Le Caire, Nid d'Espions reste avant toute
chose une… comédie. Sympathique, terriblement drôle, bourré de qualité mais
nous sommes très loin, tout de même, d’un quelconque chef d’œuvre, il ne faut
pas exagérer…
-
Bien évidement, celles et ceux qui n’apprécient guère l’humour potache, les
pastiches et les comédies en général risquent de ne guère adhérer a ce film.
-
Si vous êtes un indécrottable bobo parisien fidèle lecteur de Libération,
du Monde ou de L’Humanité – oui, il y en a
encore quelques uns – il se peut que vous détestiez un film comme cet OSS
117 – Le Caire, Nid d'Espions et que vous le trouviez bourré de
clichés, raciste, etc.
Ma
note : 7,5/10