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jeudi 4 juillet 2024

Weld


Weld
 
Neil Young

1 - Hey Hey, My My (Into the Black) (Neil Young/ Jeff Blackburn) 5:42
2 - Crime in the City (Neil Young) 6:32
3 - Blowin' in the Wind (Bob Dylan) 6:49
4 - Welfare Mothers (Neil Young) 7:04
5 - Love to Burn (Neil Young) 10:01
6 - Cinnamon Girl (Neil Young) 4:45
7 - Mansion on the Hill (Neil Young) 6:14
8 - Fuckin' Up (Neil Young) 7:09
9 - Cortez the Killer (Neil Young) 9:46
10 - Powderfinger (Neil Young) 5:58
11 - Love and Only Love (Neil Young) 9:17
12 - Rockin' in the Free World (Neil Young) 9:22
13 - Like a Hurricane (Neil Young) 14:00
14 - Farmer John (Don « Sugarcane » Harris, Dewey Terry) 5:00
15 - Tonight's the Night (Neil Young) 8:45
16 - Roll Another Number (For the Road) (Neil Young) 5:19
 

Weld
Musicien : Neil Young
Parution : 22 octobre 1991
Enregistré : Février 1991 – Avril 1991
Durée : 115:54
Genre : Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs, Billy Talbot
Label : Reprise Records

Musiciens :
Neil Young : guitare, chant
Ralph Molina : batterie, chœurs
Frank « Poncho » Sampedro : guitare, Univox, chœurs
Billy Talbot : basse, chœurs
 
Mon avis :
 Après l’excellent Ragged Glory dont je viens tout juste de parler, album qui, pour la petite histoire, avait marquer la renaissance de Neil Young après une longue traversée du désert pendant les années 80, le Loner revient à l’honneur sur ce blog avec un opus live, un certain Weld, un album qui réussit la gageure d’être encore plus violent que son prédécesseur... Tout d’abord, il faut se remettre dans le contexte de l’époque et se souvenir que, comme la quasi-intégralité des vieilles stars du rock, les années 80 furent terribles pour Neil Young qui connu une traversée du désert ; certes, il finit par s’en remettre comme je l’avais souligné dans ma critique de Ragged Glory, cependant, a l’orée de la dernière décennie du vingtième siècle, le sieur Young semblait ne plus posséder la verve d’antant. Ensuite, autre détail qui a son importance : alors que Neil Young et son fidèle cheval fou étaient en pleine tournée, a des milliers de kilomètres de là, en Irak, débutait une certaine Guerre du Golf, première version, avec, pour la toute première fois, ces images de bombardements en direct sur CNN, ce qui traumatisa les musiciens qui, en montant sur scène, étaient totalement survoltés. Ce conflit lointain et meurtrier n’est pas anodin quand a l’ambiance de cet album où l’on retrouve même, par moments, bruits de sirènes, de bombardements et de fusillades. Mais n’allez pas croire que ce Weld n’est qu’un simple plaidoyer pour la paix de vieux hippies sur le retour car cela serait fort mal connaitre Neil Young, bien au-dessus de tout cela depuis longtemps et qui attaque le taureau par les cornes avec son style rentre dedans qui lui va si bien et qui, pour les oreilles les plus attentives, annonce quelques groupes qui vont bientôt connaitre un succès mondial comme Nirvana ou Pearl Jam, pour ne citer que les deux exemples les plus évidents. Alors bien sur, malgré le fait que Weld soit un excellent live de Neil Young, on pourra toujours lui reprocher le fait qu’il ne renouvelle par forcément le genre, chose qui, de toute façon, est pour le moins rarissime avec ce genre d’exercice ! Bref, ce n’est pas forcément un indispensable en tant que tel, sauf si vous êtes un fan absolu du Loner, ce qui, pour la petite histoire, est mon cas…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent live de Neil Young, peut-être celui où ce dernier met autant d’énergie sur scène, ce, avec un Crazy Horse toujours aussi inspiré.
- L’album alterne entre compositions archi-connues du Loner et d’autres plus récentes, ce qui s’avère être un bon mélange et permet même, a certains, de découvrir certains titres plus obscurs de la très longue discographie du sieur Young.
- Le contexte de l’époque – pour rappel, la première Guerre du Golf – avait fortement inspiré Neil Young et ses musiciens, et cela s’entend.
- Une pochette apparemment simple mais plutôt réussie finalement.

Points Négatifs :
- Comme il est de coutume dans la plupart des opus lives, on retrouve des titres archi-connus, souvent les mêmes d’ailleurs…
- Si vous n’êtes pas un grand fan des albums lives, alors, vous pouvez passer votre chemin puisque Weld est l’exemple parfait de ce qu’est un bon live, avec des chansons bien plus longues que d’habitude, des parties de guitares a n’en plus finir, etc.
 
Ma note : 7,5/10

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