The Monsanto Years
The
Monsanto Years
Neil
Young
1
- A New Day for Love (Neil Young) 5:52
2
- Wolf Moon (Neil Young) 3:52
3
- People Want to Hear About Love (Neil Young) 6:19
4
- Big Box (Neil Young) 8:17
5
- A Rock Star Bucks a Coffee Shop (Neil Young) 5:00
6
- Workin' Man (Neil Young) 4:43
7
- Rules of Change (Neil Young) 4:39
8
- Monsanto Years (Neil Young) 7:46
9
- If I Don't Know (Neil Young) 4:26
The Monsanto Years
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 29 juin 2015
Enregistré : 27
janvier 2015 – 11 février 2015
Durée : 50:54
Genre
: Rock
Producteur : John
Hanlon, Neil Young
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : chant, guitare
Lukas
Nelson : guitares, chœurs
Corey
McCormick : basse, chœurs
Tato
Melgar : percussions
Anthony
Loger : batterie
Micah
Nelson : guitare électrique,
charango électrique, chœurs
Mon
avis : Dix neuf ans, dix neuf très
longues années s’étaient donc écoulées pour que, finalement, en 2015, donc, je
me décide à nouveau à me plonger dans un nouvel opus du grand et inimitable
Neil Young, un artiste qui, encore aujourd’hui, continue tranquillement à nous
pondre moult albums, années après années, même si, il faut le reconnaitre, les
heures de gloire du canadien ne sont plus qu’un très lointain souvenir. La
raison de ce désamour qui dura donc presque deux décennies ? Disons que,
après un Broken
Arrow qui s’était avéré être une franche déception à mes yeux, surtout
que celui-ci faisait suite au très bon, selon moi, Mirror
Ball où l’on retrouvait, pour la petite histoire, le Loner en compagnie
de Pearl Jam dans un opus qui pétait le feu, l’envie de découvrir les nouvelles
productions de Neil Young n’était guère au rendez vous surtout que, au vu des
critique de ces nombreux albums, on ne peut pas vraiment dire que ceux-ci ne
donnaient vraiment envie. Du coup, les années défilèrent et, a mes yeux, Neil
Young, c’était un peu finit et je me contentais de ses vieux albums, ceux des
années 60 et 70, lorsque le feu sacré était encore là… Et puis, donc, alors que
je n’attendais absolument plus rien du Loner, en 2015, il y a neuf ans, donc,
paru un opus qui, ma foi, éveilla ma curiosité, ce fameux The Monsanto Years et là, rien qu’avec le titre, je me suis dit que
le jeu pouvait en valoir la chandelle. Alors, le résultat fut-il à la hauteur
de mes quelques espérances ? Eh bien, comment dire, si je dois être tout à
fait objectif, pas vraiment… Comme ses fans le savent bien, Neil Young est un
vieux rebelle, peut-être même le dernier encore en vie, du moins, de ceux de sa
génération et, au cours de sa carrière, quelques titres majeurs furent de beaux
coups de griffes de sa part envers, dans le désordre, Nixon, le racisme du Sud
profond, la Guerre du Golf ou, la qualité en moins, Georges Bush Junior. Du
coup, le voir consacré un album entier à une attaque en règle envers la firme Monsanto et, dans une moindre mesure, Starbucks, ma foi, cela avait quelque
chose de presque jouissif surtout lorsque l’on connait les méfaits commis par
les premiers dans l’agriculture et le fait que les cafés des seconds sont tout
sauf des cafés dignes de ce nom ! Le problème et il n’est pas anodin, bien
au contraire, c’est que, si la chose est sympathique sur le papier, encore
faut-il que la qualité suive et, ma foi, au vu du contenu de cet album, on ne
peut pas vraiment dire que cela soit vraiment le cas. Alors certes, il y a bien
quelques titres qui sortent du lot et oui, indéniablement, l’ajout, en tant que
comparses, des petits gars de chez Promise of the Real est une très bonne
chose, cependant, pour le reste, force est de constater que nous sommes loin,
très loin même des heures de gloire d’un artiste qui fut sublime il y a cinq décennies
et dont la quasi-totalité des productions récentes sont loin, mais alors très
loin d’être indispensables, bien au contraire. Bref, vous l’avez compris, se la
jouer rebelle à soixante-dix ans, c’est sympathique mais cela ne suffit pas à
faire un grand album, loin de là, ce qui est dommage, tout de même, pour tous
les vieux fans du Loner…
Points
Positifs :
- Si
l’on doit faire la comparaison avec la quasi-totalité des albums de Neil Young
post-années 2000, alors, oui, The
Monsanto Years est un bon opus que l’on peut qualifier comme étant une
espèce d’oasis dans le désert.
-
Un album loin d’être mauvais, il faut le reconnaitre, et qui possède quelques
titres qui méritent le détour comme A
Rock Star Bucks A Coffee Shop, Wolf
Moon, If I Don't Know et, bien entendu,
Monsanto Years.
-
L’apport de Promise of the Real en soutient de notre vieux Loner est un plus
indéniable.
-
Une pochette plutôt réussie, ce qui est rare dans la longue discographie de
notre irascible canadien…
Points
Négatifs :
-
Il est coutume de dire qu’au royaume des aveugles, le borgne est roi et, dans
le cas présent, vu ce que Neil Young nous a pondu, grosso modo, depuis un quart
de siècle, il apparait que The Monsanto
Years sort du lot, ce qui ne signifie nullement que nous ayons affaire a un
bon album…
-
Comme je l’ai souligné, il y a quelques titres qui méritent le détour mais il
ne faut pas se leurrer, ceux-ci sont loin, très loin même des plus grandes
chansons du Loner et que l’ensemble reste un peu trop moyen.
-
Se la jouer rebelle a plus de soixante-dix ans, c’est sympa cinq minutes mais
de là a en faire un album, bon, comment dire…
Ma
note : 6,5/10
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