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mardi 30 juillet 2024

The Visitor


The Visitor
 
Neil Young
 
1 - Already Great (Neil Young) 5:47
2 - Fly by Night Deal (Neil Young) 2:37
3 - Almost Always (Neil Young) 4:50
4 - Stand Tall (Neil Young) 5:13
5 - Change of Heart (Neil Young) 5:54
6 - Carnival (Neil Young) 8:21
7 - Diggin' a Hole (Neil Young) 2:33
8 - Children of Destiny (Neil Young) 3:24
9 - When Bad Got Good (Neil Young) 2:00
10 - Forever (Neil Young) 10:32
 

The Visitor
Musicien : Neil Young
Parution : 01 décembre 2017
Enregistré : 04 novembre 2016 – 07 août 2017
Durée : 51:11
Genre : Rock
Producteur : John Hanlon, Neil Young
Label : Reprise Records
 
Musiciens :
Neil Young : chant, guitare, harmonica, sifflement, piano
Lukas Nelson : guitare, chant, glockenspiel, mandoline, orgue
Corey McCormick : basse, chant
Anthony LoGerfo : batterie
Tato Melgar : percussions
Micah Nelson : guitare, chant, piano, orgue
 
Mon avis :
 Après avoir satisfait les antis américanistes primaires et tous les pseudos rebelles des beaux quartiers parisiens qui n’ont jamais eu le moindre souci d’argent et qui rêvent soit disant du Grand Soir avec un album, The Monsanto Years, qui, comme non nom l’indique, s’en prenait a deux des figures du mal que sont Monsanto et Starbucks, Neil Young retomba tranquillement dans une certaine routine dont il est coutumier depuis plus de deux décennies en nous pondant, annuellement, un ou deux opus qui me méritaient guère que l’on s’y attarde. Pourtant, dans le lot et tout juste deux années après son brulot envers la firme Monsanto, notre Loner préféré rappela Promise of the Real à ses cotés pour un nouveau album, soit disant, coup de poing, la cible étant, cette fois ci, un certain Donald Trump ! Bon, vous l’avez compris, si le sieur Young se la joue une fois de plus vieux rebelle sur le retour et fait preuve d’une certaine colère envers l’ancien président des Etats-Unis – et qui pourrait l’être à nouveau cette année, au demeurant – force est de constater que nous sommes loin, mais alors, très loin des heures de gloire de sa carrière. Naturellement, vu le peu de qualité de la quasi-totalité de ses productions depuis le début des années 2000, un opus comme The Visitor apparait comme étant une bonne surprise, pourtant, au vu, par exemple, de ce que le Loner nous pondit dans les années 90, lorsque le feu sacré était encore là, de temps en temps, force est de constater que ce nouvel opus est loin, très loin d’être véritablement indispensable. Mais bon, les vieux fans qui ont compris depuis longtemps que Neil Young ne sortira plus de grands albums sauront s’en contenter, appréciant au mieux cet opus certes moyen mais loin d’être dégueulasse : ce n’est pas grand-chose, certes, mais c’est toujours mieux que rien…
 

Points Positifs
 :
- Le dernier opus de Neil Young qui, a la rigueur, peut encore valoir le coup et, encore, pour les fans les plus extrêmes et les plus désespérés qui ont compris depuis longtemps qu’il n’y a plus rien à attendre de celui qui fut, il y a longtemps désormais, un immense auteur interprète.
- Quelques titres sortent un peu du lot comme Already Great, Diggin 'a Whole, Stand Tall ou, a la rigueur, Carnival même si, il faut le reconnaitre, tout cela est un peu moyen.
- Comme cela avait déjà été le cas dans The Monsanto Years, la présence de Promise of the Real en soutient de notre vieux Loner est un plus indéniable.
 
Points Négatifs :
- Un opus moyen qui, certes, se démarque grandement du reste de la discographie récente du Loner mais qui est loin, très loin même d’être vraiment indispensable…
- Comme je l’ai souligné, il y a quelques titres qui éveillent notre intérêt mais il ne faut pas se leurrer, ceux-ci sont loin, très loin même des plus grandes chansons du Loner et que l’ensemble reste un peu trop moyen.
- On a compris que Neil Young n’aime pas Donald Trump tant il ne cesse de le marteler au cours de cet album, un peu, finalement, comme s’il tenait à faire oublier que, fut un temps, les deux hommes s’appréciaient grandement ?!
- Se la jouer rebelle a plus de soixante-dix ans, c’est sympa cinq minutes mais de là a en faire un album, bon, comment dire…
 
Ma note : 6/10

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