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mercredi 3 juillet 2024

Ragged Glory


Ragged Glory
 
Neil Young

1 - Country Home (Neil Young) 7:05
2 - White Line (Neil Young) 2:57
3 - F*!#in' Up (Neil Young) 5:54
4 - Over and Over (Neil Young) 8:28
5 - Love to Burn (Neil Young) 10:00
6 - Farmer John (Don Harris/Dewey Terry) 4:14
7 - Mansion on the Hill (Neil Young) 4:48
8 - Days That Used to Be (Neil Young) 3:42
9 - Love and Only Love (Neil Young) 10:18
10 - Mother Earth (Natural Anthem) (Neil Young) 5:11
 

Ragged Glory
Musicien : Neil Young
Parution : 11 octobre 1990
Enregistré : Septembre 1990
Durée : 62:43
Genre : Rock, Hard Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs
Label : Reprise Records

Musiciens :
Neil Young : guitares et chant
Frank Sampedro : guitares et chœurs
Billy Talbot : basse et chœurs
Ralph Molina : batterie et chœurs
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, les années 80 furent pour le moins compliquées pour Neil Young : complètement hors-coup, musicalement parlant, ayant pondu des albums que l’on peut qualifier, au mieux, de parfaitement dispensables, au pire, de pathétiques, le Loner, comme tant d’autres de sa génération, semblait avoir rendu les armes et n’apparaissait plus, aux yeux du public, que comme un vieil has-been tout simplement incapable de retrouver la gloire d’antant. Là aussi, on ne va pas se mentir, pour ce qui est de la gloire d’antant, il n’est pas faux de vous dire que le sieur Young ne retrouverait plus l’inspiration des débuts, cependant, cela ne signifiait aucunement qu’il ne nous pondrait plus de bons, que dis-je, de très bons albums et, justement, alors que les années 90 débutaient tout juste et que plus personne n’attendait plus grand-chose de lui, notre Loner allait nous sortir un opus que l’on peut qualifier sans peine de majeur et qui, encore aujourd’hui, plus de trois décennies plus tard, peut-être considérer comme étant un de ses derniers grands albums ! D’une violence rare, Ragged Glory débarqua donc dans les bacs en octobre 1990 et, immédiatement, il secoua les vieux fans de Neil Young : il faut dire que jamais, oh grand jamais, le canadien n’était apparu aussi énervé et même si, de par le passé, il avait déjà flirté allègrement avec l’électricité, ce ne fut jamais avec une telle intensité. D’ailleurs, que l’on ne s’y trompe pas : Neil Young, toujours accompagné de son fidèle Crazy Horse, nous pond, tout bonnement, un opus qui va plaire à des petits gars qui vont, très rapidement, devenir célèbres… De qui est-ce que je parle ? Nirvana, Sonic Youth, Pearl Jam et quelques autres, cela vous dit quelque chose ? Oui, le Loner avait ressuscité et était qualifié, d’entrée de jeu et a raison, comme étant le parrain du Grunge, ce nouveau sous-genre du rock qui allait connaitre un succès certain au début des années 90. Et tandis que ces nouveaux groupes allaient conquérir le monde, Neil Young, dans son coin, tranquille et appréciant tout cela, allait, naturellement car il est ainsi, prendre tout le monde de court et revenir a des choses plus calmes, avant de, un peu plus tard, revenir en force en compagnie de Pearl Jam – cela devait se faire avec Nirvana mais par la force des choses… Mais bon, ceci est, bien entendu, une autre histoire dont je vous parlerai en temps et en heure…
 

Points Positifs
 :
- Probablement un des albums si ce n’est l’album le plus violent de Neil Young, du moins, à l’époque puisque le live, Weld, sortit quelques temps après, poussait le bouchon encore plus loin ! Quoi qu’il en soit, Ragged Glory est un superbe opus qui ravira les fans du canadien et qui prouvait, surtout, que celui-ci, après un passage à vide, était loin d’être mort !
- Pas de titres vraiment incontournables, certes, cependant, l’ensemble est bon voir très bon et c’est un pur plaisir que de voir un Young survolté et qui maltraite comme jamais sa guitare.
- Le fidèle Crazy Horse est au rendez vous et, ma foi, si tout ce petit monde n’est plus très jeune, force est de constater que nos compères cognent plus que les jeunots de l’époque !

Points Négatifs :
- Les vieux fans de Harvest ont faillit faire une crise cardiaque devant ce déluge de feu qui dure prêt d’une heure !
- Bien entendu, il faut apprécier le genre ou être fan de grunge pour être réceptif a un album comme Ragged Glory
 
Ma note : 8/10

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