Les Médicis – Power and Beauty
Les
Médicis – Power and Beauty
Après
la conjuration des Pazzi – complot fomenté à Florence par la famille Pazzi
contre les Médicis en 1478 – Lorenzo veut obtenir vengeance contre le Pape
Sixte IV qui a permis cette attaque, et contre le Comte Riario, le dernier
survivant des conspirateurs. Alors que sa femme Clarice tente de convaincre
Lorenzo d’opter pour la paix avec un compromis, le banquier est décidé à sauver
sa famille et Florence, même si cela doit lui coûter son âme. La situation
bancaire devient dès lors instable et sa vie privée est mise en péril.
Les Médicis – Power and Beauty
Réalisation
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Scénario
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Musique : Paolo
Buonvino
Production : Lux
Vide, Big Light Productions, Rai Fiction
Genre : Historique
Titre
en vo : Medici – Power and Beauty
Pays
d’origine : Royaume-Uni, Italie
Chaîne
d’origine : Rai 1
Diffusion
d’origine : 02 décembre 2019 – 11 décembre
2019
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Daniel
Sharman : Lorenzo de Médicis
Synnove
Karlsen : Clarisse Orsini
Sarah
Parish : Lucrezia de Médicis
Sebastian
de Souza : Sandro Botticelli
Johnny
Harris : Bruno Bernardi
Francesco
Montanari : Girolamo Savonarola
Toby
Regbo : Peruzzi
John
Lynch : Le Pape Sixte IV
Jack
Roth : Girolamo Riario
Rose
Williams : Caterina Sforza Riario
Alessandra
Mastronardi : Lucrezia Donati
Callum
Blake : Carlo de' Medici
William
Franklyn Miller : Giovanni De Médicis
Louis
Partridge : Piero De Médicis
Jacob
Dudman : Giulio De Médicis
Grace
O'Leary : Maddalena De Médicis
Aurora
Ruffino : Bianca de' Medici
Bradley
James : Giuliano de Médicis
Giorgio
Marchesi : Giacomo Spinelli
Marco
Foschi : Alphonso II de Naples
Raniero
Monaco di Lapio : Vanni
Stephen
Hagan : Leonardo da Vinci
Vincenzo
Crea : Niccolò Machiavelli
Mon
avis : La première
saison des Médicis, pour rappel, avait été consacrée au fameux Cosmo de Médicis (Cosimo en italien) et, dans l'ensemble, celle-ci s’était avérée être une belle réussite avec cette reconstitutions de la
Florence de la Renaissance, ce casting haut en couleur et cette mise en avant
de ce qui restera comme étant une des familles les plus prestigieuses de son
époque. La seconde
saison, elle, faisait un léger bond dans le
temps afin de mettre en avant la figure la plus célèbre de la famille, le
célébrissime Lorenzo de Médicis. Celle-ci, quasiment aussi bonne que sa
devancière, allait, grosso modo, de la prise de pouvoir par Lorenzo des
affaires familiales à la fameuse Conjuration des Pazzi, les ennemis jurés de
Médicis qui, accessoirement, finirent tous pendus hauts en court après la mort
de Giuliano de Médicis, le frère de Lorenzo. Bref, deux saisons, deux réussites
pour les amateurs de séries historiques et il fallait donc aborder cette
troisième et dernière partie, à nouveau consacrée à Lorenzo, en se disant que
celle-ci allait fort probablement abordée la vie de ce dernier, désormais
dirigeant de facto de Florence, ce, jusqu’à son décès, en 1492, à l’âge de 43
ans – ce qui, il faut le reconnaitre, même pour l’époque, est assez jeune.
D’entrée de jeu, on était donc en droit de se dire que les scénaristes allaient
devoir caser pas mal de choses dans cette troisième saison et ses huit nouveaux
épisodes, ce qui risquait de faire un peu court. De quoi ne pas aller au fond
des choses, de quoi faire l’impasse sur certains événements majeurs, de quoi
nous asséner de nombreux raccourcis ? Oui, c’est un fait car, finalement,
on passe, dans les grandes lignes, à la rivalité entre Lorenzo et le Pape Sixte
IV – qui, au demeurant, n’est plus interprété par le même acteur – à la montée
en puissance de Girolamo Savonarola, le prêtre intégriste qui finira par
faire de Florence, par la suite, une véritable théocratie, avec, au beau milieu
de tout cela, les affaires moins florissantes de la banque – Lorenzo est
davantage un prince qu’un banquier – les rivalités familiales, les morts qui se
succèdent puisque le temps passe et qu’il y a pas mal de sauts narratifs dans
le temps, les petits coucous a des figures comme Michel-Ange, Leonard de Vinci
ou Machiavel mais aussi, la problématique posé par des figures majeures de
l’époque comme Girolamo Riario, Caterina Sforza ou le Roi Alphonso II de
Naples… Tout cela, bien entendu, s’achevant par le décès de Lorenzo. Bref,
beaucoup d’événements pour une narration loin d’être à la hauteur de celle des
deux premières saisons et auquel il manque un véritable fil conducteur, ce qui,
de mon point de vu, est un peu dommage. Cependant, malgré ce constat, cette
troisième saison des Médicis réussit tout de même à sauver les
meubles, de par le fait, tout simplement, que l’on est désormais attacher à
cette famille et qu’il est difficile, effectivement, de ne pas être
toucher par le lente chute de celle-ci dans les dernières années de son plus
beau représentant, Lorenzo le Magnifique. Au final, malgré une ultime saison
moins aboutie que ses devancières, Les Médicis se sera avérée
être une bonne série historique qui, ma foi, à pour elle bon nombre d’éléments
qui font qu’elle mérite le détour : originalité, casting, reconstitution,
etc. Certes, celle-ci n’est pas parfaite mais bon, ne serais-ce que pour en
connaitre un peu plus sur une des familles les plus importantes de la
Renaissance, une famille qui aura temps fait pour la renommée de Florence, une
famille d’où fut issue moult dirigeants de qualité, trois Papes et deux Reines
de France, je pense que le jeu en vaut la chandelle !
Points
Positifs :
-
La conclusion d’une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le
fait qu’elle mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de
l’Italie – pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le
plus intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans
cette série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas
légions…
-
Une troisième saison plus sombre qui s’achèvera fatalement par la mort de
Lorenzo le Magnifique qui aura connu, accessoirement, bien des déboires. Ainsi,
même si tout n’est pas parfait, il faut reconnaitre que le spectateur ne peut
qu’être curieux de découvrir la fin de celui qui fut l’une des plus grandes
figures de la Renaissance.
-
Les nombreuses figures historiques qui apparaissent dans cette saison avec, en
tête d’affiche, le charismatique et oh combien dangereux Girolamo
Savonarola !
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est de qualité et
est pour beaucoup pour la réussite de cette série.
-
Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas
grand-chose à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en
pleine Renaissance Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à
Venise, nous avons droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu
la chance de visiter ces cités.
Points
Négatifs :
-
Une narration complètement décompressée où abondent les raccourcis et les
divers sauts dans le temps. Fatalement, il manque un véritable lien conducteur
dans cette troisième saison et l’intrigue est moins captivante que dans les
saisons précédentes…
-
On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre,
c’est-à-dire, les libertés prises avec la réalité historique, les quelques
inventions pures et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire
tenir en huit petit épisodes, etc. Le souci, c’est que ceux-ci sont nettement
plus nombreux que dans les premières saisons.
-
Mais pourquoi le Pape Sixte IV n’est plus interprété par le même acteur !?
-
Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs
interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave…
-
Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille…
Ma
note : 7/10
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