Le
Cycle de Fondation – Terre et Fondation
La
Terre. Tout porte à croire que le légendaire berceau de l'humanité se trouve au
cœur d'un vaste plan à l'échelle galactique, destiné à garantir en coulisses la
pérennité de la civilisation : une synthèse parfaite entre le matérialisme de
la Première Fondation et le mentalisme de la Seconde, mise en œuvre par une
mystérieuse puissance. Mais comment trouver une planète que beaucoup croient
mythique, et dont toute trace a inexplicablement disparu des archives
galactiques ?
Le Cycle de Fondation – Terre et Fondation
Auteur
: Isaac
Asimov
Type
d'ouvrage : Science-Fiction
Première
Parution : 10 mai 1986
Edition
Française : 26 mars 2009
Titre en
vo : Foundation
and Earth
Pays
d’origine : Etats-Unis
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Jean
Bonnefoy
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 688
Mon
avis : Terre ! Terre ! Plus que jamais, la
quête de la Terre, notre bonne vieille planète, est le cœur principal de
l’intrigue de ce dernier volume du Cycle
de Fondation, et, bien entendu, c’est donc a un long et périlleux
voyage à travers la Galaxie qu’Isaac Asimov entrainera ses lecteurs dans un
récit bien différent de ce qu’il nous avait proposer jusque ici, ce qui était,
quelque part, était déjà le cas dans le volume précédent, Fondation
Foudroyée. Un roman étonnant donc, de prime abord, mais pas uniquement
dans son style d’écriture, forcement différent des débuts mais aussi de part
ses implications quant au nœud narratif du cycle dans son ensemble,
c'est-à-dire, la remise en cause claire et nette de la fameuse psychohistoire
et du célèbre Plan Seldon, rien que ca ! Ainsi, c’est pour ses raisons, et
quelques autres, que cette conclusion de Fondation, depuis sa
parution il y a une trentaine d’années, fait débat dans la communauté des fans
de l’univers crée par Asimov, les déchirant parfois, les uns trouvant que
celui-ci conclue bien le cycle, d’autres détestant tout bonnement, les
derniers, dont je fais parti, étant un peu partagé, que cela soit dans un sens
comme dans l’autre. Pourquoi donc ? Je vais essayer de vous l’expliquer sans
faire de révélations de l’intrigue qui pourraient forcement gâcher le plaisir
de la découverte aux nouveaux lecteurs, ce qui, il me semble, n’est pas chose
aisée. Indéniablement, depuis les débuts du Cycle de Fondation, et
a fur et a mesure que celui-ci avançait, que pouvait donc attendre le lecteur
lorsqu’il arriverait a la dernière page du dernier tome ? Et bien, cela peut
paraître d’une simplicité enfantine mais comme souvent, il est inutile de
chercher les complications puisque toutes ces milliers de pages couvrant
l’histoire de la Fondation ne laissaient entendre, comme conclusion logique,
que l’on parvienne, a la fin, a ce fameux et tant attendu second Empire
Galactique annoncé par le maitre absolu de la psychohistoire, Harry Seldon. Or,
et on l’avait compris des le final du quatrième volume, les choses ne seront
pas aussi simples que cela… Ainsi, dès le début de Terre et Fondation,
malgré les nombreuses interrogations de Golan Trevize, l’homme qui «
choisis », lui-même ne sait pas trop pourquoi, Galaxia, le lecteur se doute
bien que le plan Seldon est de plus en plus de l’histoire ancienne, du moins,
tel qu’il fut annoncé des le départ. Et justement, c’est la que le bat blesse
fortement pour certains, et les décennies d’écart entre la première partie du
cycle et la seconde y sont pour beaucoup : indéniablement, a la base,
lorsqu’Asimov conclue son Cycle de Fondation tel qu’il aurait
dut en rester la, c'est-à-dire, avec Seconde
Fondation, les dernières pages promettaient l’avènement, dans le futur,
de ce fameux second Empire Galactique. C’était, a ce moment là, une évidence
que personne ne peut remettre en cause. Or, des les premières pages de Fondation
Foudroyée, le plan Seldon et la psychohistoire sont tout simplement remis
en cause tant par la première que par la seconde Fondation, et l’on nous
annonce qu’une troisième force agirait dans l’ombre, force que, on le comprend
à la fin du volume, n’est pas Gaïa – bref, on se retrouve avec une quatrième
alors. Et rien que pour cela, bon nombre de lecteurs crièrent au sacrilège,
position renforcée, forcement, par le dernier volume, qui va beaucoup plus loin
dans la remise en cause du postulat initial. Le problème c’est que l’on ne peut
s’empêcher de se demander comment l’auteur aurait conclu son cycle s’il l’avait
poursuivie sans aucune interruption ? Le second Empire Galactique aurait-il vu
le jour comme annoncé ? Fort probablement car l’Asimov des années 80, plus agé
et malade, n’était plus le même, ce qui se comprend, que celui des années 50,
d’où, probablement une vision différente des choses, peut être un plus grand
pessimisme parfois envers une espèce humaine qu’il ne voit plus survivre en
tant qu’espèce individuelle en tant que telle. Cela donna Gaïa, et bien sur
Galaxia, la quête de la Terre, la chute, en quelque sorte, de la psychohistoire
et du plan Seldon, mais aussi, toutes ces discussions métaphysiques qui
parsèment les six cent et quelques pages de Terre et Fondation. Car
l’on discute énormément dans ce cinquième volume, bien plus que précédemment
d’ailleurs, et toujours avec les mêmes protagonistes : Trevize, l’homme sur qui
tout repose, uniquement parce qu’il est censé avoir de bonnes intuitions – rien
que cela remet immédiatement en cause la psychohistoire – cynique, obtus et qui
essaye de comprendre son choix, opposé a Joie, issue de la planète Gaïa, donc,
en faisant partie de façon intégrale, avec, au milieu pour essayer de tempérer
les choses, l’érudit Pelorat. Et ces discussions, qui reviennent en permanence,
souvent de façon bien trop répétitives, ce qui laisse penser que l’auteur
aurait bien put nous sortir un ouvrage un peu plus court, occupent facilement
les deux tiers de l’œuvre, rien que ca. Cela, forcement, peut lasser,
d’ailleurs, ce fut mon cas par moments, je ne vous le cache pas. Cependant,
avec du recul, indéniablement, je considère que, malgré des défauts et une
longueur pas forcement nécessaire, ce Terre et Fondation est
une bonne conclusion pour le cycle. Certes, au départ, j’aurais souhaité que
l’on aille jusqu’à l’avènement de ce fameux second Empire Galactique dont on
nous avait tellement rabattu les oreilles. Cela ne sera pas le cas, à la place,
on aura autre chose, mais chut… Inutile de trop en dire. Car si le lecteur
pouvait avoir ses propres espoirs quant a une conclusion qui lui aurait davantage
plu, il est indéniable que celle proposer par Asimov, est tout de même assez
magistrale, et d’ailleurs, complètement inattendue : franchement, l’effet
de surprise fonctionne parfaitement, et bien malin aurait été celui qui se
serait, avant coup, douter des tenants et des aboutissements de celle-ci. Mais
plus que nous surprendre, il faut reconnaître qu’avec ce final, Asimov réussis
le tour de force de le crédibiliser, en rejetant, du même coup, presque tout ce
que ce a quoi on s’attendait depuis le début du cycle, tout en le liant au
passage, a tous ses autres cycles, que cela soit celui des Robots, Trantor etc.
Car il est bon de rappeler pour les novices que chez Asimov, l’on pourrait
considérer qu’il existerait un seul et unique grand cycle, pas forcement écrit
dans l’ordre et qui irait de La Fin de l’Éternité a Terre
et Fondation. Indéniablement, ce dernier volet de Fondation surprendra
le lecteur qui sera arrivé jusque là, tant par ses différences que par tout ce
qu’il remet en cause jusque là. Certains l’aimeront, d’autres non, mais il est
évidant qu’au final, on se retrouve avec un excellant roman, qui n’ira peut
être pas dans le sens attendu au début, mais qui conclue fort
excellemment Le Cycle de Fondation et l’œuvre d’Asimov dans
son ensemble. Et même ceux qui, au court de la lecture, auraient parfois trouvé
lassant les innombrables prises de têtes entre Trevize et Joie devront admettre
que, parfois, celles-ci avaient un certain charme. Idem pour ce qui est des
révélations finales : que n’ais-je entendu que celles-ci étaient exagérées,
qu’Asimov avait cette fois ci été bien trop loin !? Franchement, le pire,
c’est que cela fonctionne d’une façon plus qu’éclatante, le tout étant d’une
logique implacable. Un exemple ? Les fameuses interrogations de Golan Trevize
quand à la faille du Plan Seldon, pourtant d’une simplicité enfantine. Comme
lui, je me suis demandé pendant deux tomes complet de quoi il s’agissait, et
finalement, lorsque l’homme de Terminus trouva la solution, cette fameuse «
loi » obligatoire pour que le plan Seldon soit valable – un peu comme
les lois de la robotique, qui auront également leurs places – elle m’apparut
comme tellement évidente que je ne pus m’empêcher de me dire que n’importe qui
de censé y aurait pensé par lui-même… ce qui ne fut le cas de personne, moi y
compris. Terre et Fondation a ses détracteurs, indéniablement,
mais au final, il me semble qu’il conclu fort bien un cycle tout bonnement
légendaire, que tout amateur de SF se doit de lire au moins une fois dans sa
vie. Certes, l’on pourrait trouver à redire quant a ce cinquième tome, mais
cela reste une affaire de gouts personnels mais aussi d’acceptation de remise
en cause des faits établit et des attentes initiales. Mais malgré les opinions
souvent contradictoires vis-à-vis de ce dernier tome du cycle, il me semble
évidant que Fondation, quoi qu’il en soit, est un monument de
la littérature fantastique du vingtième siècle, tous genres confondus. Et je ne
pense pas exagéré énormément en affirmant cela…
Points
Positifs :
- Une
conclusion magistrale et complètement inattendue, qui remet absolument tout ce
que l’on croyait depuis le début de la saga, mais qui n’en reste pas moins, de
mon point de vu, non seulement réussie mais d’une logique imparable. Certes, le
Plan Seldon est à jeter aux oubliettes, de même que le fameux et tant attendu
second Empire Galactique, cependant, une fois que l’on a saisis qu’elles sont
les failles de la psychohistoire, alors, on ne peut s’empêcher de se dire
qu’Asimov a eut parfaitement raison de tout remettre en cause.
-
Les révélations finales sont tellement stupéfiantes et inattendues qu’elles en
auront traumatisé plus d’un, en mal comme en bien – après tout, cela est on ne
peut plus logique !
- Le
lien, fait par l’auteur, entre la plupart de ses cycles majeurs – Fondation, Les
Robots, L’Empire – et même quelques autres ouvrages.
D’ailleurs, une fois que l’on achève ce Terre et Fondation, on ne
peut s’empêcher de se dire que toutes les œuvres d’Asimov sont liées et que
l’on peut aller de La Fin de l’Éternité au Cycle de
Fondation.
-
Le plaisir de retrouver Golan Trevize, Pelorat et Joie, personnages hauts en
couleurs et attachants – surtout au vu de leurs discussions, souvent houleuses.
-
La quête de la Terre, la fameuse planète des origines, est digne d’un véritable
thriller et nous tient en haleine jusqu’au bout.
Points
Négatifs :
- Il
faut admettre que Terre et Fondation souffre énormément de sa
longueur, non pas que j’ai un quelconque problème avec les pavés, loin de là,
cependant, dans cet ultime volet de la saga, il faut reconnaitre que les
protagonistes discutent pas mal, trop même, par moments, et que l’on ne peut
pas s’empêcher de se dire que certains de ces dialogues sont un peu inutiles et
que cet ouvrage aurait gagner a être plus court.
-
Aux yeux de nombreux lecteurs d’Asimov, Terre et Fondation représente
une véritable hérésie vu que la conclusion de celui-ci remet absolument toute
l’intégralité du cycle en question. Je conçois parfaitement que cela puisse
choquer, même si, finalement, cela est on ne peut plus logique…
-
Il est tout de même dommage que l’on ne voit plus quelques protagonistes
majeurs du tome précédent, comme Stor Gendibal.
Ma
note : 8/10
Nous,
les Morts – Les Enfants d’Abel
Sur
les terres du sultan d'Istanbul, deux armées s'unissent dans le but déclaré de
faire chuter le pouvoir et d'installer Kara Hasan Aga sur le trône. Le général
Yaocoyotl est à la tête d'une armée de morts-vivants et construit une alliance
avec l'ambitieux Aga. Mais la confiance entre les deux hommes n'est
qu'apparente, et les enjeux bien trop importants pour qu'ils puissent tenir
parole très longtemps. Le prince Manco, de son côté, est à nouveau sur les
routes après avoir fui en bateau un affrontement épique au cœur de l'empire
Han, et appris que les Aztèques se sont soulevés dans son pays d'origine. Le
général Necalli continue d'y faire régner la terreur, totalement dépendant
toutefois du soutien que les Han lui accordaient en secret. Lorsque les
fournitures de poudre se font rares, le nouveau dictateur se venge sur tout ce
qui bouge. Manco finira par toucher terre dans un pays inconnu, accompagné
d'Occlo et de son fils. Les troupes qui avancent, les peuples qui se croisent,
les destins qui se dessinent, vont être l'occasion pour chacun de trouver une
forme de vérité. Mais rien n'empêchera les ambitions de prendre le dessus sur le
sort très fragile des uns et des autres, de part et d'autre de l'océan.
Nous, les Morts – Les Enfants d’Abel
Scénario
: Darko Macan
Dessins
: Igor Kordey
Couleurs : Yana,
Nikola Vitkovic
Couverture
: Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Uchronie, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 18
novembre 2015
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Si je dois reconnaitre que j’ai
souhaité me lancer dans Nous,
les Morts parce que le sieur Igor Kordey, un artiste au style très
clivant dont je suis fan, assurait la partie graphique, assez rapidement, j’ai
été emballé par un synopsis qui flirtait allègrement avec la série Z mais qui
n’en restait pas moins fort captivant. Ainsi, dans cette Europe (dans ce monde
au vu de ce que l’on a découvert petit a petit au fil des albums) où l’ensemble
de la population avait été tuée par la Peste Noire avant de revenir sous la
forme de zombies, un groupe d’Incas va partir pour une odyssée qui, ma foi,
nous aura tenu en haleine du premier au dernier tome. Et, justement, puisque
c’est celui-ci qui nous occupe aujourd’hui, force est de constater que si
l’effet de surprise des débuts est passé depuis longtemps, s’il y a un peu a
redire depuis le troisième
volume de la saga – trop d’événements sont peu développés en
comparaison des albums précédents – et si cette fin proposée par le sieur Macan
n’en n’est pas vraiment une puisque, après tout, elle laisse tout un tas de
développements possibles pour l’avenir – a chacun de se faire sa propre opinion
sur le sort de certains protagonistes – dans l’ensemble, cet ultime tome de Nous,
les Morts conclut plutôt bien une BD qui, sans être un chef d’œuvre,
mérite amplement le détour. Ainsi, si vous êtes fans d’uchronies, si vous
appréciez le style d’Igor Kordey, si vous souhaitez découvrir une histoire de
zombies qui, pour une fois, sort un peu des sentiers battus, ma foi, il serait
dommage de passer a coté de Nous, les Morts, en aucun cas le truc
de l’année, certes, mais une BD suffisamment plaisante pour vous divertir et
vous faire passer de très bons moments, ce qui, ma foi, est déjà une fort bonne
chose !
Points
Positifs :
-
Une bonne conclusion qui, même si elle laisse quelques pistes en suspens quant
au sort futur de certains protagonistes et du monde en général, n’en reste pas
moins réussie.
-
L’univers inventé par Darko Macan mérite franchement le détour et, dans le
genre uchronie, Nous, les Morts brille indéniablement de par
son originalité, de même pour ce qui est de la manière dont cette œuvre nous
montre des zombies fort différents de ceux auxquels ont est habitués.
-
Les origines de cette malédiction qui fait que les morts reviennent sous forme
de zombies est simpliste mais efficace ; et puis, j’ai bien aimé l’idée
que cela vienne des singes.
-
Pour ce dernier album, Igor Kordey livre une fois de plus une prestation qui
ravira ses fans, son style, au passage, étant pour beaucoup pour la réussite de
cette BD.
Points
Négatifs :
-
On pouvait peut-être s’attendre a une conclusion moins ouverte, après tout, il
reste tant de pistes scénaristiques en suspens…
-
Bien évidement, et comme je l’ai dit lors de chaque critique, il faut aimer le
genre et accrocher au postulat de départ pour apprécier une œuvre aussi
singulière que Nous, les Morts.
-
Igor Kordey et son style qui, bien entendu, ne plaira pas à tout le monde.
Ma
note : 7,5/10
Les
Médicis – Power and Beauty
Après
la conjuration des Pazzi – complot fomenté à Florence par la famille Pazzi
contre les Médicis en 1478 – Lorenzo veut obtenir vengeance contre le Pape
Sixte IV qui a permis cette attaque, et contre le Comte Riario, le dernier
survivant des conspirateurs. Alors que sa femme Clarice tente de convaincre
Lorenzo d’opter pour la paix avec un compromis, le banquier est décidé à sauver
sa famille et Florence, même si cela doit lui coûter son âme. La situation
bancaire devient dès lors instable et sa vie privée est mise en péril.
Les Médicis – Power and Beauty
Réalisation
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Scénario
: Frank Spotnitz, Nicholas Meyer
Musique : Paolo
Buonvino
Production : Lux
Vide, Big Light Productions, Rai Fiction
Genre : Historique
Titre
en vo : Medici – Power and Beauty
Pays
d’origine : Royaume-Uni, Italie
Chaîne
d’origine : Rai 1
Diffusion
d’origine : 02 décembre 2019 – 11 décembre
2019
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Daniel
Sharman : Lorenzo de Médicis
Synnove
Karlsen : Clarisse Orsini
Sarah
Parish : Lucrezia de Médicis
Sebastian
de Souza : Sandro Botticelli
Johnny
Harris : Bruno Bernardi
Francesco
Montanari : Girolamo Savonarola
Toby
Regbo : Peruzzi
John
Lynch : Le Pape Sixte IV
Jack
Roth : Girolamo Riario
Rose
Williams : Caterina Sforza Riario
Alessandra
Mastronardi : Lucrezia Donati
Callum
Blake : Carlo de' Medici
William
Franklyn Miller : Giovanni De Médicis
Louis
Partridge : Piero De Médicis
Jacob
Dudman : Giulio De Médicis
Grace
O'Leary : Maddalena De Médicis
Aurora
Ruffino : Bianca de' Medici
Bradley
James : Giuliano de Médicis
Giorgio
Marchesi : Giacomo Spinelli
Marco
Foschi : Alphonso II de Naples
Raniero
Monaco di Lapio : Vanni
Stephen
Hagan : Leonardo da Vinci
Vincenzo
Crea : Niccolò Machiavelli
Mon
avis : La première
saison des Médicis, pour rappel, avait été consacrée au fameux Cosmo de Médicis (Cosimo en italien) et, dans l'ensemble, celle-ci s’était avérée être une belle réussite avec cette reconstitutions de la
Florence de la Renaissance, ce casting haut en couleur et cette mise en avant
de ce qui restera comme étant une des familles les plus prestigieuses de son
époque. La seconde
saison, elle, faisait un léger bond dans le
temps afin de mettre en avant la figure la plus célèbre de la famille, le
célébrissime Lorenzo de Médicis. Celle-ci, quasiment aussi bonne que sa
devancière, allait, grosso modo, de la prise de pouvoir par Lorenzo des
affaires familiales à la fameuse Conjuration des Pazzi, les ennemis jurés de
Médicis qui, accessoirement, finirent tous pendus hauts en court après la mort
de Giuliano de Médicis, le frère de Lorenzo. Bref, deux saisons, deux réussites
pour les amateurs de séries historiques et il fallait donc aborder cette
troisième et dernière partie, à nouveau consacrée à Lorenzo, en se disant que
celle-ci allait fort probablement abordée la vie de ce dernier, désormais
dirigeant de facto de Florence, ce, jusqu’à son décès, en 1492, à l’âge de 43
ans – ce qui, il faut le reconnaitre, même pour l’époque, est assez jeune.
D’entrée de jeu, on était donc en droit de se dire que les scénaristes allaient
devoir caser pas mal de choses dans cette troisième saison et ses huit nouveaux
épisodes, ce qui risquait de faire un peu court. De quoi ne pas aller au fond
des choses, de quoi faire l’impasse sur certains événements majeurs, de quoi
nous asséner de nombreux raccourcis ? Oui, c’est un fait car, finalement,
on passe, dans les grandes lignes, à la rivalité entre Lorenzo et le Pape Sixte
IV – qui, au demeurant, n’est plus interprété par le même acteur – à la montée
en puissance de Girolamo Savonarola, le prêtre intégriste qui finira par
faire de Florence, par la suite, une véritable théocratie, avec, au beau milieu
de tout cela, les affaires moins florissantes de la banque – Lorenzo est
davantage un prince qu’un banquier – les rivalités familiales, les morts qui se
succèdent puisque le temps passe et qu’il y a pas mal de sauts narratifs dans
le temps, les petits coucous a des figures comme Michel-Ange, Leonard de Vinci
ou Machiavel mais aussi, la problématique posé par des figures majeures de
l’époque comme Girolamo Riario, Caterina Sforza ou le Roi Alphonso II de
Naples… Tout cela, bien entendu, s’achevant par le décès de Lorenzo. Bref,
beaucoup d’événements pour une narration loin d’être à la hauteur de celle des
deux premières saisons et auquel il manque un véritable fil conducteur, ce qui,
de mon point de vu, est un peu dommage. Cependant, malgré ce constat, cette
troisième saison des Médicis réussit tout de même à sauver les
meubles, de par le fait, tout simplement, que l’on est désormais attacher à
cette famille et qu’il est difficile, effectivement, de ne pas être
toucher par le lente chute de celle-ci dans les dernières années de son plus
beau représentant, Lorenzo le Magnifique. Au final, malgré une ultime saison
moins aboutie que ses devancières, Les Médicis se sera avérée
être une bonne série historique qui, ma foi, à pour elle bon nombre d’éléments
qui font qu’elle mérite le détour : originalité, casting, reconstitution,
etc. Certes, celle-ci n’est pas parfaite mais bon, ne serais-ce que pour en
connaitre un peu plus sur une des familles les plus importantes de la
Renaissance, une famille qui aura temps fait pour la renommée de Florence, une
famille d’où fut issue moult dirigeants de qualité, trois Papes et deux Reines
de France, je pense que le jeu en vaut la chandelle !
Points
Positifs :
-
La conclusion d’une bonne série historique qui a pour elle, indéniablement, le
fait qu’elle mette en avant une des familles les plus célèbres de l’Histoire de
l’Italie – pour ne pas dire de l’Histoire européenne – les fameux Médicis. Le
plus intéressant, c’est qu’il y a tout de même une certaine originalité dans
cette série puisque les œuvres traitant des maitres de Florence ne sont pas
légions…
-
Une troisième saison plus sombre qui s’achèvera fatalement par la mort de
Lorenzo le Magnifique qui aura connu, accessoirement, bien des déboires. Ainsi,
même si tout n’est pas parfait, il faut reconnaitre que le spectateur ne peut
qu’être curieux de découvrir la fin de celui qui fut l’une des plus grandes
figures de la Renaissance.
-
Les nombreuses figures historiques qui apparaissent dans cette saison avec, en
tête d’affiche, le charismatique et oh combien dangereux Girolamo
Savonarola !
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est de qualité et
est pour beaucoup pour la réussite de cette série.
-
Une reconstitution historique de qualité et sur laquelle il n’y a pas
grand-chose à redire : décors, costumes, on se croirait replonger en
pleine Renaissance Italienne. De plus, le tournage ayant lieu à Florence et à
Venise, nous avons droit à de magnifiques décors – surtout pour ceux qui ont eu
la chance de visiter ces cités.
Points
Négatifs :
-
Une narration complètement décompressée où abondent les raccourcis et les
divers sauts dans le temps. Fatalement, il manque un véritable lien conducteur
dans cette troisième saison et l’intrigue est moins captivante que dans les
saisons précédentes…
-
On retrouve, malheureusement, les traditionnels défauts propre au genre,
c’est-à-dire, les libertés prises avec la réalité historique, les quelques
inventions pures et simples, les nombreux raccourcis destinés à tout faire
tenir en huit petit épisodes, etc. Le souci, c’est que ceux-ci sont nettement
plus nombreux que dans les premières saisons.
-
Mais pourquoi le Pape Sixte IV n’est plus interprété par le même acteur !?
-
Quand on connait les visages des figures historiques et que l’on voit leurs
interprètes à l’écran, il y a de quoi rigoler, mais bon, rien de bien grave…
-
Un peu bof le générique, mais bon, ce n’est qu’une broutille…
Ma
note : 7/10
Let
it Be
The Beatles
1 - Two of Us (John Lennon, Paul McCartney) 3:37
2 - Dig a Pony (John Lennon, Paul McCartney) 3:55
3 - Across the
Universe (John
Lennon, Paul McCartney) 3:49
4 - I Me
Mine (George
Harrison) 2:26
5 - Dig It (John Lennon, Paul McCartney, George Harrison,
Ringo Starr) 0:50
6 - Let It Be (John Lennon, Paul McCartney) 4:00
7 - Maggie Mae (Traditionnel, arr. The Beatles) 0:41
8 - I've Got a
Feeling (John
Lennon, Paul McCartney) 3:37
9 - One After
909 (John
Lennon, Paul McCartney) 2:56
10 - The Long
and Winding Road (John
Lennon, Paul McCartney) 3:37
11 - For You
Blue (George
Harrison) 2:33
12 - Get Back (John Lennon, Paul McCartney) 3:07
Let It Be
Musicien : The Beatles
Parution
: 08 mai 1970
Enregistré : janvier
– mars 1969
Durée : 35:00
Genre
: Pop Rock, Folk Rock, Blues Rock
Producteur : Phil Spector
Label : Apple
Musiciens :
John
Lennon : chant, guitare électrique, guitare
acoustique, lap Steel Guitar, basse
Paul
McCartney : chant, basse, guitare acoustique,
piano, piano électrique, orgue Hammond
George
Harrison : chant, guitare électrique, guitare
acoustique, tambûra, basse
Ringo
Starr : batterie, percussions
Billy
Preston : orgue Hammond, piano, piano électrique
Mon
avis : Douzième et dernier album des Beatles, Let
It Be, depuis sa sortie, divise a la fois les fans, les membres du groupe
et les critiques musicaux. En effet, déjà, pour commencer, il y a tromperie sur
la marchandise puisque, en fait, c’est Abbey Road qui
fut en fait le tour dernier opus enregistré par le groupe, Let It Be ayant
trainé sensiblement un an dans les cartons avant que ce diable de Phil Spector
ne vienne y jeter son grain de sel, pour le plus grand plaisir de John Lennon
et au grand désarroi d’un McCartney furieux. De plus, lors de la sortie de cet
album, de fait, le groupe en tant que tel n’existait plus depuis belle lurette,
ce que le grand public ne savait pas encore. Ajoutons à cela le fait que, en comparaison
de Abbey Road – sans oublier les productions plus anciennes
– Let It Be apparait comme étant inférieur et l’on comprend,
parfaitement, pourquoi cet album divise depuis plus de quatre décennies.
Pourtant, tout n’est pas à jeter dans Let It Be, bien au
contraire : déjà, pour la simple et bonne raison que les Beatles n’ont
jamais fait de mauvais albums et que, même divisés, même ne se supportant
absolument, ces quatre là étaient capables de ce sublimer, encore et encore.
Ensuite, il y a le concept même de cet opus, cette volonté d’abandonner la
complexité de la musique du groupe pour revenir à ses origines, à un son plus
épuré et que nos quatre garçons de Liverpool auraient été capables de jouer sur
scène – ce qui, pour la petite histoire, sera fait sur les toits de Apple.
Ajoutons a cela le fait que cet album comporte tout un tas de bonnes chansons
et, surtout, un chef d’œuvre absolu, Let It Be (la chanson,
pas l’album) et vous comprendrez, sans nul doute, que Let It Be (l’album,
pas la chanson) mérite le détour. Après, il est évidant que les Beatles avaient
fait beaucoup mieux auparavant, cela est incontestable, mais bon, comme je vous
l’ai dit, jamais le groupe ne fit de mauvais albums, alors, cela veut dire que
ça veut dire…
Points
Positifs :
- Dernier
album sortit mais en fait, avant dernier enregistré par le groupe, Let
It Be mérite le détour pour cette volonté assumée par les quatre
musiciens de revenir à leurs racines, ce qui nous vaut un opus moins
sophistiqué, au son plus simple et aux compositions plus rock et blues.
-
De bonnes voir de très bonnes chansons dans cet album mais, surtout, un pur
bijou, je veux bien évidement parler de Let It Be.
-
Une pochette certes simple dans sa conception mais qui n’en reste pas moins
culte.
-
Curieusement, alors que le couple Lennon/McCartney ne se supportait plus,
celui-ci chante allègrement en duo sur quelques titres : Two of Us, I've
Got a Feeling et One After 909.
-
Cette impression d’enregistrement live alors qu’en fait, ce n’est pas vraiment
le cas. C’est la seule fois où ce procédé est utilisé dans un album du groupe
et force est de constater que c’est plutôt efficace.
Points
Négatifs :
-
Si Let It Be, en tant qu’album, est bon, il est clair qu’il est
inférieur aux productions majeures du groupe, et de loin. Il manque en effet
des titres plus marquants et, en voulant renouer avec le son des débuts, les
Beatles perdent en complexité et, quelque part, en qualité.
- Le
pseudo beauf qu’est Dig It et la chanson traditionnelle de
Liverpool qu’est Maggie Mae ne servent à rien et nuisent
considérablement à l’ensemble.
-
Je comprends parfaitement McCartney quand a ce qu’il pense de la production de
Phil Spector ; peut-être pas sur tous les titres mais certains en
souffrent beaucoup…
-
Déjà connu un George Harrisson en plus grande forme. Mais bon, un certain All
Things Must Pass allait bientôt démontrer au monde toute l’étendue de
son talent !
Ma
note : 8/10
Top
10
Néopolis
n'est pas une ville comme les autres. Elle est entièrement composée d'habitants
possédant des pouvoirs spéciaux. Robyn Slinger est une jeune femme qui doit se
rendre au commissariat du 10e arrondissement pour y effectuer sa première
journée en tant que policière. Pour cela, elle prend un taxi et constate
immédiatement que le chauffeur est un véritable danger pour les autres
puisqu'il est aveugle ! Robyn arrive tout de même au Top 10 et y croise le
capitaine Jetman qui lui présente son coéquipier, un type hors normes. Avec son
air mal aimable, sa très grande taille, sa peau bleue et son invincibilité,
Jeff Smax impressionne. Cela semble cousu de fil blanc mais leur première
rencontre n'est pas vraiment très enthousiaste. Cependant, Robyn est persuadée
que cela va bien se passer à terme. Envoyés sur une scène de crimes, les deux
partenaires débutent leur enquête. Robyn dévoile alors ses talents à Smax en
sortant d'une grosse boîte divers outils mécanisés relevant chacune des pistes
laissées par l'assassin. Pas de quoi rendre Smax plus causant pour autant...
Top 10
Scénario : Alan Moore
Dessins
: Gene Ha, Zander Cannon
Encrage : Kevin
Cannon
Couleurs : Dan
Brown, Alex Sinclair, Wildstorm FX, Art Lyon
Couverture : Alex
Ross
Genre : Science-Fiction
Editeur
: DC
Titre
en vo : Top 10
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 07
avril 2015
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 11 décembre 2015
Nombre
de pages : 656
Liste des
épisodes
Top
10 1-12
Smax 1-5
The
Forty Niners 1-2
Mon
avis : Après vous avoir parlé de Tom
Strong puis de l’excellent Promethea,
abordons à présent le cas de la troisième création du génial Alan Moore se
déroulant dans le même univers des œuvres précitées, je veux, bien entendu, parler
de Top 10. Bon, on ne va pas se
mentir, dans le cas présent, il faut reconnaitre que même si l’on est loin d’un
chef d’œuvre comme Watchmen,
cette mini-série sortit tout
droit de l’imagination d’Alan Moore au tournant des années 90/2000 mérite
largement que l’on s’y attarde, et ce, pour de multiples raisons toutes plus
excellentes les unes que les autres. Il faut dire que dans la longue liste de
créations du maitre, Top 10, aux yeux du grand public, n’est pas
forcément la plus connue, Watchmen, La
Ligue des Gentlemen Extraordinaires ou From Hell,
par exemple, étant des exemples qui sautent davantage a l’esprit. Pourtant, a
la lecture de cette intégrale de chez Urban Comics il apparait
grandement que, non seulement Top 10 mériterait de sortir un
peu de l’anonymat mais que, surtout, après lecture de la chose, cette œuvre
apparait comme étant une des plus amusantes du maitre tout en étant bourrés de
références comme il est de coutume avec le sieur Moore. Pourtant, a la base,
les critiques, que j’avais put lire ici et là étaient pour le moins mitigées,
or, après coup, et même si je sais que les gouts et les couleurs ne se
discutent pas, comment ne pas louer les immenses qualités d’une œuvre
comme Top 10, comment ne pas lui donner la place qu’il mérite,
c’est-à-dire, une saga qui mérite largement le coup et qui gagnerait à être
davantage connue ? Car oui, Top 10 est bon, très bon
même ! Œuvre typique d’Alan Moore, de part son traitement, ses obsessions,
son gout pour les références et son coté barré assumé, Top 10 nous
entraine dans une histoire qui avait pourtant tout pour être banale – le
quotidien d’un commissariat avec ses hauts et ses bas – mais qui, en fait, ne
l’est pas du tout – a Néopolis, tout le monde possède des superpouvoirs !
Et c’est là que le génie de Moore fait mouche car, dans une mégalopole où tout
le monde possède des pouvoirs, quid donc d’une force de police, comment
peuvent-ils agir et, au passage, comment empêcher tous ces individus de ne pas
rendre justice eux-mêmes ? Bien évidement, sous le couvert de la vie des
membres de la police de Néopolis et de leurs diverses enquêtes, Moore en
profite pour glisser quelques thématiques bien senties comme, principalement,
ce qu’est être un super-héros, mais l’auteur britannique va plus loin et tout
en démontrant une fois de plus sa maitrise du média, il nous assène tellement
de références que l’on finit par être noyées par celles-ci. Ajoutons à cela des
protagonistes hauts en couleurs, des dessins de Gene Ha qui sont pour beaucoup
pour la réussite de cette œuvre et l’on obtient un résultat final qui nous
montre bien que Top 10 est tout sauf une œuvre mineure d’Alan
Moore. De plus, histoire de ne pas en rester là, cette intégrale nous propose
deux mini-sagas liées à l’œuvre principale : Smax, belle
réussite qui se moque allègrement de l’Heroic Fantasy et le plus discutable –
mais pourtant correct – The Forty Niners qui, lui, revient sur
les origines de Néopolis.
Points
Positifs :
- Avec Top
10, Alan Moore livre un formidable hommage à des séries comme NYPD
Blues ou Hill Street Blues et le résultat est tout
bonnement excellent. Il faut dire que nous montrer la vie d’un commissariat de
police dans une cité où tous ses habitants possèdent des superpouvoirs ajoute
du sel à l’intrigue.
-
Les relations entre les personnages, ces derniers étant variés et plutôt
charismatiques, l’avancement des diverses intrigues, les enquêtes, les
questions que tout cela entraine, bref, on dévore avec plaisir ces douze
épisodes.
-
Alan Moore a l’habitude de nous asséner moult références et autres clins d’œil
a tout un tas d’œuvres, mais dans le cas présent, il y en a à chaque page voir
presque a chaque case, au point même qu’il faudrait bon nombre de lectures pour
toutes les repérées, et encore…
-
Les dessins de Gene Ha, tout simplement parfaits et qui sont pour beaucoup pour
la réussite de cette série.
-
La mini-série Smax est un pur bijou pour la manière dont Moore
se moque de l’Heroic Fantasy dans celle-ci. Cependant, à sa lecture, certaines
thématiques plus profondes y apparaissent.
- The
Forty Niners est loin d’être aussi inintéressant que certains ont put
le décrire et, au passage, entre le style rétro et le beau message de tolérance
qu’elle livre, cette mini-série mérite le détour.
-
Une intégrale que l’on peut qualifier de parfaite : Urban ne
se moque pas du monde !
Points
Négatifs :
-
Bon, il ne faut pas se voiler la face : si vous ne posséder pas de grandes
connaissances en comics, alors, vous passerez a coté de la quasi-intégralité
des références qui apparaissent dans les pages de cet album, ce qui, au
passage, enlève une partie de l’intérêt a celui-ci.
-
Même si The Forty Niners n’est pas mauvais, il apparait comme
étant à des années lumières de Smax et de, bien entendu, Top
10.
-
On ne peut pas vraiment dire que les dessins de Smax soient
les plus époustouflants qu’il m’ait été donné d’admirer…
Ma
note : 8/10