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mardi 30 avril 2024

Géo Histoire 74 – Le Nazisme et les Femmes


Géo Histoire 74 – Le Nazisme et les Femmes
Mars/Avril 2024

Géo Histoire 74 – Le Nazisme et les Femmes
- Edito : Quand le Nazisme séduisait les femmes
- Célèbres ou anonymes : Au cœur du projet Nazi
- L’entretien : Le Nazisme a fait croire aux femmes qu’il les prenait au sérieux
- La protégée : Oncle Alf et Geli, la relation interdite
- A la vie, a la mort : Eva Braun, 10 questions pour une énigme
- Les bourreaux : Auxiliaires SS, sous l’uniforme noir
- Les garantes de l’aryanité : Lobensborn, la maternité réinventée par les Nazis
- Les résistantes : Le dernier tract de la Rose Blanche
- Embrigadées : Une jeunesse Hitlérienne au féminin
- La première dame : La Reine Noire
- Les femmes de : Emmy, Ilse, Margarete, et les autres
- Une influenceuse : Le soutien sans faille de l’héritière du clan Wagner
- Le témoin : Moi, Christa S., avec Hitler jour après jour
- La cinéaste : Leni Riefenstahl, propagandiste d’Hitler
- La star : Marlene Dietrich, une icone en exil
- Les actrices : les divas du Reich
- Les fantasmes : Au cinéma, ces obscurs objets du désir
L’actu de l’Histoire
- Le Woodstock soviétique
- Dulcie September, combattante anti-apartheid
- Sous la forêt amazonienne d’Equateur, tout un monde dormait
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, lorsque j’ai découvert, il y a quelques temps, le sujet du dossier principal du dernier numéro en date de la revue Géo Histoire, je n’ai pas vraiment sauté au plafond. Il faut dire que voir la tronche d’Hitler en couverture, cela n’annonce guère un sujet que l’on peut qualifier d’original, bien au contraire, le dictateur allemand et le nazisme étant, de loin je pense, sans aucun doute la thématique la plus abordée depuis belle lurette de ce genre de revues. Pourtant, il y avait un petit espoir car le dossier en lui-même n’allait pas s’attarder sur Adolf lui-même, ses généraux, la conduite de la guerre ou le régime nazi, a proprement parler, mais sur tout une partie de la population allemande des années 30 et 40, une partie que l’on occulte un peu trop souvent, je veux, bien entendu, parler des femmes… Et là, quelque part, cela change tout ! En effet, comme la lecture de ce dossier le révèle fort bien, il est plutôt intéressant de revenir sur la place de la femme au sein du régime nazi, c’est-à-dire, grosso modo, entre 1933 et 1945, car bon, si, effectivement, celles-ci étaient relégués a une place subalterne en temps que femmes aux foyers, dans les grandes lignes, tout juste bonnes a renouveler la race, les choses, comme souvent, sont un poil plus compliquées qu’on pourrait le penser de prime abord. Ainsi, si, sans grandes surprises, on retrouve quelques grands noms familiers comme Leni Riefenstahl ou Magda Goebbels, nous faisons également, ici, connaissance avec moult épouses de dignitaires, quelques actrices en vue sous le régime mais aussi, des résistantes sans oublier, naturellement, ces fameuses gardiennes de camps de concentrations, tout aussi cruelles que leurs homologues masculins, si ce n’est plus pour certaines ! Bref, vous l’avez compris, le dossier du dernier numéro en date de Géo Histoire est bien plus intéressant qu’on aurait put le penser de prime abord et nous permet, par le biais de ce bond dans le passé, de mieux comprendre la place occupée par les femmes sous le régime nazi, une place plus complexe qu’on aurait put le penser, comme, par ailleurs, c’est souvent le cas lorsque l’on aborde l’Histoire…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent dossier qui met en lumière la place de la femme sous le régime nazi et qui nous permet de mieux comprendre comme les premières ont put être fasciné par celui-ci et comment certaines d’entre elles ont put briller au sein d’un régime que l’on peut qualifier de patriarcal.
- Leni Riefenstahl, Magda Goebbels et autres épouses de dignitaires, sans oublier quelques grands noms du grand écran, occupent une place importante ici.
- La résistance au régime n’est pas en reste avec Sophie Scholl et, bien entendu, Marlene Dietrich…
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Bien entendu, le nazisme, ce n’est pas non plus le sujet le plus original qui soit et certains pourraient trouver que cette thématique revient un peu trop souvent…
- Une partie actualité peu intéressante, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 8/10

Géo Histoire 73 – Jeux Olympiques


Géo Histoire 73 – Jeux Olympiques
Janvier/Février 2024

Géo Histoire 73 – Jeux Olympiques
- Edito : Vous avez beau ne pas vous occuper de Politique…
- Une arène mondiale : Quand Olympique rime avec historique
- L’Antiquité : A Olympie, déjà la passion de la victoire
- L’inspiration : Mush Wenlock : des JO baroques, sauce anglaise
- Le fondateur : Pierre de Coubertin, l’ombre et la flamme
- La pionnière : Alice Millat, la grande oubliée du sport féminin
- Est contre Ouest : Spartiakades, sportifs et prolétaires, unissez vous !
- Le dilemme : Berlin 1936, fallait-il y aller ?
- Le cinéma : Les Dieux du Stade, chef d’œuvre et propagande
- La tragédie : Terreur à Munich
- La Guerre Froide : 1980/1984, l’arme du boycott
- Urbex : Les fantômes du stade
- Dossier Spécial : Les Jeux Olympiques à Paris
- Paris 1900, le grand fiasco
- Paris 1924, une nouvelle ère
- 1924/2024 : en un siècle, quel changement !
- Entretien : Aux JO se joue le petit théâtre du monde
L’actu de l’Histoire
- Au cœur des palais de Pompéi
- Marthe Bibesco, l’improbable princesse des années folles
- Victor Baltard, le père des pavillons entre dans la légende
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Nous sommes en 2024 et, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, cette année est une année bissextile et, bien entendu, pour celles et ceux qui vivraient dans une grotte depuis des lustres, qui dit année bissextile dit année Olympique et donc, là aussi, pour les bienheureux qui ne le l’auraient pas encore appris, même si la chose est plutôt difficile, en cette année, les JO vont se dérouler à Paris, au regret de pas mal de monde, en commençant par bon nombre de parisiens, a mon grand désarroi, au demeurant, vu que je travaille dans la capitale et que, fatalement, cette grande messe du sport impactera ma petite routine quotidienne de mon bien aimé mois d’aout – un mois où je travaille mais qui est, normalement, fort calme. Bref, contrairement à une certaine Anne Hidalgo qui ne cesse de supplier les parisiens de rester à Paris en aout, mon enthousiasme vis-à-vis des futurs Jeux Olympiques n’est pas vraiment intense, pourtant, a priori, j’aime bien les JO en temps normal, particulièrement les épreuves d’athlétisme, mais bon, les regarder a la télévision, c’est une chose, être impacter sans grande raison valable par ces derniers alors que je n’ai rien demandé, c’en est une autre… Quoi qu’il en soit, avec ces JO parisiens, il était évidant que la presse spécialisée – cas qui nous préoccupe aujourd’hui – allait nous en faire bouffer des JO pendant de longs mois et que cela allait être de pire en pire au fil du temps – je n’ose donc imaginer ce que cela va être cet été – du coup, ce ne fut pas vraiment une grande surprise de découvrir le sujet du dossier du premier numéro de cette année 2024 de la revue Géo Histoire, un dossier consacré, fatalement, aux Jeux Olympiques et, plus précisément, à l’histoire de ces derniers, de l’Antiquité a leur renaissance a la fin du XIXème siècle jusqu’à la grand messe médiatique actuelle sans oublier, bien entendu, les liens entre ces derniers et l’Histoire avec un H majuscule – Berlin 1936 étant, naturellement, le cas le plus évidant… Fort heureusement, si tout cela n’est pas d’une franche originalité – on ne va pas se mentir – le dossier de ce numéro de Géo Histoire est, dans l’ensemble, plutôt bon et si les passionnés du sujet n’y apprendront pas grand-chose, si vous êtes un parfait néophyte, alors, celui-ci vous intéressera au plus haut point : après tout, même si vous n’êtes pas emballer par les futurs JO parisiens, parfaire vos connaissances sportives et historiques, ce n’est pas une mauvaise chose, loin de là…
 

Points Positifs
 :
- Même si les Jeux Olympiques ne sont pas une thématique franchement originale, il faut le reconnaitre, le dossier de ce numéro n’en reste pas moins plutôt réussi et, ma foi, franchement intéressant par moments.
- Historiquement, le dossier mérite le détour, surtout lorsque le dossier s’attarde sur des événements ou des figures moins connues du grand public.
- On ne va pas se mentir, la partie la plus intéressante est celle consacrée aux Olympiades de Berlin, en 1936…
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Si vous êtes complètement allergiques aux Jeux Olympiques – ou au sport en général – et que vous avez déjà prévu de fuir Paris en aout prochain, alors, vous ferez naturellement l’impasse sur ce numéro qui risque de vous filler de l’urticaire.
- Un numéro qui conviendra davantage aux néophytes du sujet qu’aux véritables amateurs qui n’y apprendront pas grand-chose…
- Une partie actualité peu intéressante, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

Géo Histoire 72 – Le Temps des Explorateurs


Géo Histoire 72 – Le Temps des Explorateurs
Novembre/Décembre 2023

Géo Histoire 72 – Le Temps des Explorateurs
- Edito : Terra incognita, mais pour qui ?
- Les témoignages : Ces confins soudain plus proches
- La science : Darwin, le grand voyage qui a tout changé
- La cartographie : Lewis et Clark, la vraie découverte de l’Amérique
- La photographie : Carleton Watkins, l’œil de l’Ouest Américain
- Le Pôle Sud : Le Commandant Charcot, face à face avec le continent de glace
- La médecine : Yersin, scientifique tout-terrain
- Les cabinets de curiosités : L’étrangeté dans une vitrine
- Les écrivains voyageurs : Ils ont raconté le monde
- La cité des sables : Tombouctou, un eldorado en Afrique
- L’archéologie : Alfred Maudslay, à la recherche des cotés Mayas
- Les évangélisateurs : Des Pères blancs aux multiples missions
- Le provocateur : Sir Richard Burton, ce diable d’aventurier
- L’esclavage : Livingstone en croisade contre la traite
- Entretien : Les grandes découvertes ne sont pas le monopole de l’Occident
- Les cartes : Huit siècles d’exploration
L’actu de l’Histoire
- Des chefs d’œuvre du Paléolithique en 3D
- Ségurant, le chevalier au dragon
- Les Bals des Victimes
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Abordons à présent le cas du soixante-douzième numéro de Géo Histoire qui est, pour la petite histoire, le dernier de l’année 2023. La première chose qui saute aux yeux, du moins, d’un point de vu personnel, c’est que, après une année que l’on peut qualifier sans exagération aucune de bonne pour ce qui est de cette revue, celle-ci prend de plus en plus importance et a dépassée, pour ce qui est de la qualité, les Cahiers de Science & Vie qui, après avoir été le maitre étalon du genre pendant bien des années, sont désormais loin de leurs lustres d’antant. Et, justement, force est de constater que ce numéro de Géo Histoire, sans être exceptionnel, confirme néanmoins tout le bien que l’on peut penser de celle-ci. En effet, en découvrant le sujet du dossier de cet ultime numéro de Géo Histoire de l’année 2023, il me faut reconnaitre que j’étais loin d’être emballé : les explorateurs, cela me laissait pour le moins dubitatif vu que je n’ai jamais été un grand fan du sujet. De même, cela m’avait rappelé quelques mauvais souvenirs comme ce fameux deux-centième numéro des Cahiers de Science & Vie et qui, pour rappel, était consacré, lui aussi, a ces fameux hommes qui ont sut braver l’inconnu et découvrir de nouvelles terres au fil des siècles. Pourtant, a ma grande joie, ici, le dossier est nettement mieux traiter et, accessoirement, plus intéressant ! Ainsi, en abordant le cas de nombreuses figures qui auront marquer leur époque – certaines connues, d’autres beaucoup moins – le dossier de ce numéro de Géo Histoire réussit son paris et si, malgré tout, la perfection n’est pas au rendez vous – il manque tout de même quelques noms majeurs et il est fait l’impasse sur ces fameux explorateurs des autres continents – force est de constater que celui-ci mérite largement le détour et ravira les amateurs d’Histoire qui auront là un dossier instructif qui ne les laissera nullement indifférents. Bref, encore un beau numéro pour Géo Histoire qui confirme une fois de plus l’excellence de ses dossiers et qui est devenu, incontestablement, le maitre étalon du genre depuis quelques temps. Espérons que les prochains numéros soient, au moins, du même acabit !
 

Points Positifs
 :
- Un dossier plutôt instructif et intéressant qui nous permet de mieux connaitre certains de ces fameux grands explorateurs qui ont exploré le monde au fil des siècles.
- Si certains grands noms sont naturellement traités, le principal intérêt de ce dossier est le fait qu’il met en avant bon nombre d’explorateurs moins connus du grand public.
- Des cartes nombreuses, intéressantes et qui permettent de mieux connaitre l’exploration du monde au fil des siècles.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Pour un dossier qui était sensé mettre en avant des explorateurs d’autres continents, force est de constater que ces derniers brillent par leur absence !
- Alexander von Humboldt n’a droit qu’à quelques lignes alors que le naturaliste allemand est peut-être un des plus grands explorateurs de son époque.
- On a déjà connu des illustrations de couvertures plus enthousiasmantes…
- Une partie actualité peu intéressante, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

lundi 29 avril 2024

Géo Histoire 71 – La Chine Impériale


Géo Histoire 71 – La Chine Impériale
Septembre/Octobre 2023
 
Géo Histoire 71 – La Chine Impériale
- Edito : Je t’aime, moi non plus
- Chronologie : L’Empire le plus long
- Carte : La longue marche vers l’immensité
- Les origines : La redécouverte de la Chine ancienne
- Le théoricien : Confucius, le maitre à penser
- Les intrigues : La métamorphose du sanguinaire Li Shimin en sage Taizong
- Les invasions : Et les Mongols brisèrent les grandes murailles
- La capitale : La revanche de Pékin
- L’âge d’or des Ming : Maitres dans l’art du raffinement
- Les échanges : Chine-Occident, histoire d’une fascination
- Le crépuscule : Cixi impératrice
Dossier Spécial : La Cité Interdite
- La genèse de la ville pourpre
- L’entretient : On n’imagine pas tout ce qu’il s’est passé derrière ces murs
- Le palais des merveilles
- Il faut sauver le trésor impérial
L’actu de l’Histoire
- Mammouth du Durfort
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Après avoir ouvert le bal, en cette fin avril, de mes critiques des derniers numéros en date de l’excellente revue qu’est Géo Histoire avec, comme vous avez put le constater, celle du hors-série consacré à la Renaissance Italienne, intéressons nous a présent a un autre numéro, paru lui aussi à l’automne dernier et qui, ma foi, mérite plutôt le détour. Il faut dire que celui-ci possède un dossier principal que l’on peut qualifier sans peine de plutôt intéressant mais aussi et surtout d’original, ce qui, bien entendu, est toujours une bonne chose au sein de la presse spécialisée. Traitant donc de la Chine impériale, force est de constater que nous avons affaire à ce que l’on peut qualifier sans peine un bon cru : instructif voir même passionnant par moments, ce dossier doit beaucoup, bien entendu, au fait que nous autre occidentaux connaissons fort mal l’histoire de la Chine et que celle-ci mérite franchement le détour quand on pense a l’ancienneté de sa civilisation. Du coup, si vous êtes un parfait néophyte ou si vous ne connaissez que les grandes lignes des millénaires qui ont fait l’Empire du Milieu, alors, il est évidant que ce numéro de Géo Histoire est fait pour vous ! De par son originalité, de par son coté instructif, il est évidant que celui-ci mérite le détour, ne serais-ce que pour mieux connaitre la longue histoire de cette Chine fascinante qui regorge, encore aujourd’hui, bien des mystères…
 

Points Positifs
 :
- Un dossier instructif voir même passionnant qui nous permet de mieux connaitre la longue histoire de cette nation fascinante qu’est la Chine.
- Le coté original de la chose : il est évidant que l’histoire de la Chine impériale n’est pas vraiment connue en Occident.
- Que vous possédiez quelques notions sur l’histoire chinoise ou que vous soyez un parfait néophyte, il est évidant que ce dossier va vous apprendre pas mal de choses.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, si vous êtes un familier de l’histoire de la Chine impériale, je pense que vous pouvez faire l’impasse sur cette revue, cependant, je ne suis pas sur que ce genre d’individus courent les rues de par chez nous…
- Une partie actualité peu intéressante, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

Géo Histoire HS 17 – La Renaissance Italienne


Géo Histoire HS 17 – La Renaissance Italienne
Octobre 2023
 
Géo Histoire HS 17 – La Renaissance Italienne
- La guerre de l’art
- Chronologie : Ces siècles qui ont changé le visage du monde
- Une nouvelle ère : Et les canons de la beauté ont explosé
- La genèse : En ce jour de printemps 1415 à Florence
- L’inspiration : Un livre subversif sorti de l’oubli
- Le contexte : L’art, précieux allié du pouvoir
- La carte : Le subtil équilibre des cités-états
- Le mécène : Laurent le Magnifique, habile prince des arts
- L’artiste absolu : Michel-Ange, le divin acariâtre
- Les talents et les savoirs : Des philosophes et artistes hommes-orchestres
Léonard de Vinci : Itinéraire d’un génie
- Léonard l’incompris
- Le petit musée du grand maitre
- Au plus prêt de la vérité des corps
- Le crépuscule de Vinci
- L’entretien : La création était contrainte, mais les œuvres, empruntes de liberté
- Pour en savoir plus
 
Mon avis :
 Même si pendant bien des années, je n’avais pas pour habitude procurer l’intégralité des numéros de la revue Géo Histoire, je dois reconnaitre que ce n’est plus le cas depuis quelques mois et que celle-ci est devenue, du moins à mes yeux, la meilleure du genre actuellement sur le marché. Ainsi, si je continue malgré tout ma très longue histoire d’amour avec Les Cahiers de Science & Vie, c’est davantage par habitude qu’autre chose car bon, comment dire, depuis quelques mois, il est difficile de ne pas reconnaitre que la qualité des Cahiers n’est plus vraiment la même. Mais bon, ceci est une autre histoire puisque le sujet du jour et de cette fin d’avril est de vous parler des derniers numéros en date de Géo Histoire, ce, en débutant par un hors-série, le dix-septième pour être plus précis et qui est consacré, comme son titre l’indique, a la fameuse Renaissance Italienne… Bon, je l’admets, voilà une thématique que l’on ne peut pas qualifier de vraiment originale, loin de là, cependant, malgré cela, il faut tout de même reconnaitre que celle-ci n’en reste pas moins intéressante et que si l’on ajoute le fait que, qualitativement parlant, Géo Histoire, c’est tout de même excellent et que, qui plus est, nous avons affaire à un hors-série – ce qui signifie que nous avons une revue plus longue et plus complète qu’en temps normal – alors, tous les éléments étaient au rendez vous pour que l’on ai droit à un excellent numéro ! Et, justement, sur ce point, nous ne sommes pas loin de la réussite, c’est un fait : ainsi, en parcourant les divers chapitres de ce hors-série, il est évidant que l’on apprend pas mal de choses au sujet de cette fameuse Renaissance qui aura changée le monde – même si, historiquement parlant, il faudrait rendre ses lettres de noblesse a un Moyen-âge qui mériterait une réhabilitation. Cependant, certains défauts subsistent comme la trop grande place accordée à Léonard de Vinci qui se fait au détriment d’autres génies comme Botticelli ou Raphaël qui, selon moi, auraient mérités d’être mis en avant.  Bref, au final, nous avons une revue qui, qualitativement parlant, est très bonne mais dont les quelques défauts de celle-ci l’empêchent d’atteindre l’excellence. Dommage, certes, même si, à mon avis, le jeu en vaut tout de même la chandelle…
 

Points Positifs
 :
- Un hors-série franchement intéressant et qui nous permet de mieux connaitre cette fameuse Renaissance Italienne qui aura, en son temps, brillée de mille feux sur l’Europe et qui, quelque part, aura changée le monde.
- Les néophytes apprendront énormément de choses en parcourant les pages de ce hors-série, quant a celles et ceux qui connaissent déjà cette période, il faut reconnaitre que le contenu de ce numéro ne les laissera pas indifférent tant il est complet.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.
- Une fort belle illustration de couverture qui met en avant une des œuvres du grand Léonard de Vinci !
 
Points Négatifs :
- Une trop grande place, selon moi, accordée à Léonard de Vinci qui se fait, malheureusement, au détriment de figures majeures comme Botticelli et Raphaël.
- On ne va pas se mentir : la Renaissance, ce n’est pas la thématique historique la plus originale, loin de là…
 
Ma note : 7,5/10

dimanche 28 avril 2024

Le Sacre de l'Homme


Le Sacre de l'Homme
 
Il y a 12000 ans, l’Homme prend un tournant décisif. Il sort de la préhistoire et pose les fondations des premières civilisations. Il se sédentarise et invente l’agriculture, l’élevage, le commerce, la roue, l’alliage des métaux, les religions, l’écriture, l’architecture… Sur son chemin, de nombreuses épreuves l’attendent : la propriété privée engendre les premières guerres, le bétail provoque des épidémies ravageuses, la surpopulation, des famines… Mais il continue inlassablement à bâtir la société qui est aujourd’hui la nôtre.
 

Le Sacre de l'Homme
Réalisation : Jacques Malaterre
Scénariste : Yves Coppens, Michel Fessler
Narrateur : Thierry Frémont
Production : uFilm, France 2
Genre : Documentaire
Titre en vo : Le Sacre de l'Homme
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 10 avril 2007
Langue d'origine : Français
Durée : 105 mn
 
Casting :
Helmi Dridi : Aar / Ooki / Iké / Tobar
Rabeb Srairi : Ashaa / Kelee / Nomade
Philippe Kara-Mohamed : Sarki
Lotfi Dziri : Uhru
Mohamed Ali Nahdi : Oukou
Mohamed Grayaâ : Waka
Fatma Ben Saïdane : Aka
Lotfi Turki : Roi Sargon
Hamza Sdiri : Ourham
 
Mon avis :
 Après L’Odyssée de l’Espèce, paru en 2003, qui, pour rappel, nous narrait l'histoire évolutive de la lignée humaine puis Homo Sapiens, en 2005, qui, comme son nom l'indique, était consacré à l'émergence de notre espèce, en 2007 paru enfin le troisième volet de la trilogie du sieur Jacques Malaterre, Le Sacre de L’Homme. Un nouveau documentaire fiction à succès qui, cette fois ci, allait mettre en avant la révolution néolithique et l’émergence des premières civilisations, c’est-à-dire, dans les grandes lignes, qui allait s’intéresser de la partie qui va de la fin de la dernière période glaciaire, grosso modo, il y a 12000 ans, à l’apparition de l’écriture et donc, le début de l’Histoire, il y a, sensiblement, 5000 ans, dans le Croissant Fertile, en Mésopotamie. Au vu du postulat de départ de ce documentaire qui rejoignait mes propres gouts personnels, j’attendais avec impatience Le Sacre de l’Homme et si, naturellement, celui-ci est fatalement moins aboutit que son glorieux prédécesseur, L’Odyssée de l’Espèce qui avait pour lui d’être le premier volet de la saga et de s’intéresser à l’évolution humaine en nous montrant à l’écran nous premiers et lointains ancêtres, force est de constater que l’émergence des civilisations, ma foi, ce n’est pas rien ! Moins connu du grand public, moins attirant, probablement, mais, quoi qu’il en soit, franchement intéressant et, au vu du visionnage de ce documentaire, il apparait que, une fois de plus, nous avons affaire à une belle réussite ! Car bon, que l’on soit ou pas familier de ces milliers d’années qui auront vu nos ancêtres devenir sédentaires, domestiquer les animaux, découvrir l’agriculture, la métallurgie puis, au fil du temps et de la croissance des premiers hameaux qui sont devenus des villages puis d’imposantes cités états, l’apparition de religions complexes, des premières armées, des premières lois, de l’apparition d’une élite, de plus en plus puissante, mais aussi des premières guerres et des épidémies, comment ne pas être captiver par ce documentaire ?! Reconstitution de qualité au vu des connaissances de l’époque, parfaitement axé pour un public de néophytes, ce qui est toujours une bonne chose, Le Sacre de l’Homme, sans marquer autant les esprits que L’Odyssée de l’Espèce voir Homo Sapiens, n’en reste pas moins le complètement idéal d’une trilogie qui, ma foi, aura été une belle réussite et l’on peut, par ailleurs, regretter que plus d’une décennie plus tard, il n’y ait pas eu, à la télévision française, des documentaires aussi bon, comme si, finalement, eux aussi, étaient d’une autre époque…
 

Points Positifs
 :
- Dernier volet de la trilogie débutée en 2003 avec L’Odyssée de l’EspèceLe Sacre de l’Homme s’avère être, comme ses prédécesseurs, un documentaire de qualité qui revient d’une manière intéressante et pédagogue sur ce que furent les quelques milliers d’années qui auront vu l’espèce humaine devenir sédentaire avant que ne naissent les premières civilisations avec les premières cités états du Croissant Fertile, en Mésopotamie.
- Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable ! Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, Le Sacre de l’Homme ne pourra que vous plaire.
- Il est bien entendu plus facile de s’identifier au sort des protagonistes qui apparaissent dans les diverses histoires présentées ici puisque ces derniers nous ressemblent, de par leur comportement, leur craintes, leurs amours. En tous cas, bien davantage qu’Homo Erectus ou Neandertal, naturellement !

Points Négatifs :
- Fatalement, ce troisième volet est moins spectaculaire que ses prédécesseurs qui avaient pour eux le fait qu’ils mettaient en avant nos lointains ancêtres. Qui plus est, l’effet de surprise ne fonctionne plus autant, ce qui est normal.

 
Ma note : 7,5/10

Homo Sapiens


Homo Sapiens
 
Il y a deux cent cinquante mille ans le premier représentant direct de notre espèce apparaît sur terre : L'Homo Sapiens... de -400000 à -20000 avant JC, nous suivons le destin d'Homo Erectus, de Néandertal et de Sapiens. Nous allons ainsi découvrir l'apparition du langage, de l'art, des cultes, de l'agriculture, et de l'élevage.
 

Homo Sapiens
Réalisation : Jacques Malaterre, Chip Proser
Narrateur : Philippe Torreton
Production : France 3, Ballistic Pictures
Genre : Documentaire
Titre en vo : Homo Sapiens
Pays d’origine : France, Belgique, Suisse, Allemagne, Canada
Chaîne d’origine : France 3
Diffusion d’origine : 11 janvier 2005
Langue d'origine : Français
Durée : 88 mn
 
Mon avis :
 Comme on a put le voir dans la critique précédente, en janvier 2003 était paru sur les écrans un documentaire qui connut alors un énorme succès dans nos contrées, je veux, bien évidement, parler de L’Odyssée de l’Espèce, œuvre du sieur Jacques Malaterre et qui, sous la caution scientifique du célèbre Yves Coppens, nous narrait en quatre-vingt dix petites minutes, l’histoire de l’humanité depuis son plus lointain ancêtre alors connue – la fameuse Lucy – jusqu’à l’Homo Sapiens, c’est-à-dire, notre propre espèce. Le succès ayant bien évidement tendance à attirer le succès, L’Odyssée de l’Espèce eut la joie de connaitre une suite, assez rapidement puisque, tout juste deux ans plus tard, un autre documentaire du même type était diffusé à une heure de grande écoute sur le service public, un certain… Homo Sapiens. Bon, comme son titre l’indique, celui-ci est quasiment uniquement consacré à nos ancêtres directs – il y a bien quelques apparitions éparses de Néandertal puisque les deux espèces humaines se sont fréquentées – et, fatalement, il est moins captivant que pouvait l’être son prédécesseur puisque celui-ci avait pour lui de nous présenter à l’écran des hominidés tellement anciens et variés que le spectateur ne pouvait qu’être intéressé parce qu’il le voyait à l’écran. En effet, malgré des images de synthèses nettement datées désormais, L’Odyssée de l’Espèce avait pour lui la variété, chose qui n’est pas vraiment le cas dans Homo Sapiens où l’on suit, forcément, le destin de divers individus qui nous ressemblent trop pour vraiment nous émerveiller en dehors du fait qu’ils étaient vêtus de peaux de bêtes. Cependant, malgré ce constat, Homo Sapiens est un bon documentaire sur la préhistoire et, ma foi, suivre nos ancêtres qui chassent les mammouths, qui rencontrent Néandertal ou qui découvrent la navigation, ma foi, c’est plutôt intéressant. Alors bien sur, le succès fut nettement moindre mais, quelque part, cela était attendu : les amateurs de la préhistoire y auront trouver leur compte et replongeront avec plaisir, deux ans plus tard, dans le troisième et dernier volet de la trilogie, Le Sacre de l’Homme, consacré, lui, à la naissance des civilisations, mais ceci, bien entendu, est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Second volet de la trilogie de Jacques Malaterre consacré à l’histoire de l’humanité au cours de la préhistoire, Homo Sapiens, consacré, comme son nom l’indique, a notre plus proche ancêtre, est une belle réussite qui ravira les amateurs du genre. Ainsi, même s’il est moins passionnant que L’Odyssée de l’Espèce et que l’effet de surprise ne fonctionne plus, il n’en reste pas moins un incontournable.
- Certes, seul les Homo Sapiens sont mis à l’honneur ici, cependant, la documentaire reste suffisamment intéressant pour nous tenir en haleine surtout que certains passages sont franchement réussis – la chasse aux mammouths étant, selon moi, le point d’orgue de ce documentaire.
- Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable ! Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, Homo Sapiens ne pourra que vous plaire.
 
Points Négatifs :
Homo Sapiens est un bon documentaire, certes, cependant, il souffre de la comparaison avec son prédécesseur qui nous présentait moult hominidés nettement plus spectaculaires car, finalement, bien plus éloignés de nous…
- Bien entendu, le temps ayant fait son œuvre : Homo Sapiens accuse fortement son age pour ce qui est des effets spéciaux.
 
Ma note : 7,5/10

L’Odyssée de l’Espèce


L’Odyssée de l’Espèce
 
Il y a dix millions d'années, en Afrique tropicale, parce que la forêt disparaît, quelques grands primates se lèvent et se mettent à marcher sur deux pieds. Face aux dangers de la savane, comme tous les êtres vivants, ils se défendent et s'adaptent. Leur cerveau grandit, leur conscience se développe. Ils inventent, ils s'organisent, ils parcourent la terre et les océans. Ils conquièrent le monde. Nous sommes leurs enfants. Que nous soyons bretons, chinois, indiens ou africains, que notre peau soit blanche, noire ou cuivrée… Nous descendons tous d'une seule lignée. Dix millions d'années, c'est plus de cinq cent mille générations. Inlassablement, nos aïeux ont transmis leur savoir à leurs enfants, pour qu'il arrive jusqu'à nous. Aujourd'hui, la part de ce savoir que l'on appelle science nous permet de remonter jusqu'à eux. De fouiller notre terre pour y trouver leurs traces, faire surgir notre passé… Et raconter ce que l'on sait de l'extraordinaire odyssée de notre grande famille.
 

L’Odyssée de l’Espèce
Réalisation : Jacques Malaterre
Narrateur : Charles Berling
Production : France 3, Transparences Productions, RTBF
Genre : Documentaire
Titre en vo : L’Odyssée de l’Espèce
Pays d’origine : France, Canada
Chaîne d’origine : France 3
Diffusion d’origine : 07 janvier 2003
Langue d'origine : Français
Durée : 90 mn
 
Mon avis :
 Tout commença il y a deux décennies, lorsque, a une heure de grande écoute, une chaine du service public, France 3, pour ne pas la citer, diffusa ce qui fut alors présenter comme étant un documentaire exceptionnel : L’Odyssée de l’Espèce. Retraçant l’évolution humaine des tous premiers pas de nos plus anciens ancêtres – qui, pour simplifier les choses, quittèrent les branches des arbres pour s’aventurer dans la savane il y a environ 7 a 6 millions d’années, jusqu'à l’Homo Sapiens, c'est-à-dire, nous-mêmes, en passant par l’Homo Habilis ou l’Homme de Neandertal – tout au long de 90 minutes, le spectateur découvrait alors, de façon imagée, parfois théâtrale des instants de vie parmi les plus marquants de la longue, très longue histoire humaine, celle de nos ancêtres, de leurs évolution, de leurs découvertes, et de la propagation des connaissances. Bien évidement, exceptionnel, ce documentaire l’était bel et bien, sans nul doute possible et la volonté, que dis-je, le courage de France 3 de le diffuser a une heure de très grande écoute se vit récompenser par la plus belle des manières a l’époque, c'est-à-dire, par un excellent audimat ce qui nous montre que lorsque la télé prend des risques, elle en est parfois récompensée. Et même si plus d’une décennie s’est écoulée depuis cette toute première diffusion, je garde encore en mémoire mes toutes premières impressions d’alors, forcement très bonnes, ainsi que les louanges des divers médias et du public en général. Oui, indéniablement, il y eut un avant et un après L’Odyssée de l’Espèce en France, ce qui est dommage, cependant, c’est que ce genre d’initiatives, rare à l’époque, soit devenu tout simplement quasiment impossible actuellement... Bien évidement, le temps a passé depuis et j’ai eu l’occasion, au fil des années de voir et revoir de multiples rediffusions de ce documentaire, soit dans sa version originale, par le biais du DVD rapidement acheter après sa première diffusion, soit celle comportant moult explications scientifiques, et se rapprochant de fait du documentaire tel que l’on est habituer d’ne voir sur nos petits écrans. Du coup, a force, je dois avouer que ces multiples rediffusions me lassèrent un peu, surtout qu’entre temps, tout un tas de « suites » virent le jour, comme Homo SapiensLe Sacre de l’HommeToumaï et même L’Odyssée de la Vie, elles aussi multi-diffusées sur le service public au fil des ans. Pourtant, si lassitude il y eut, mon intérêt pour ce documentaire (et pour les autres par ailleurs) ne faiblit pas comme j’ai put le remarquer après l’avoir revu une énième fois, chose que je n’avais pas faite depuis un bon bout de temps. Bien évidement, l’effet de surprise s’est depuis longtemps envolé, mais même ainsi, au bout de presque une décennie et de moult rediffusions, il est incontestable, selon moi, que L’Odyssée de l’Espèce n’a rien perdu de son intérêt. Bien évidement, si le format choisis alors s’éloigne des reportages scientifiques auxquels on est habituer en temps normal (voir ARTE), pour être tout a fait franc, les concepteurs de L’Odyssée de l’Espèce n’ont rien inventer, se contentant de s’inspirer de ce que la BBC avait fait, par exemple, avec leur célèbre Sur la Terre des Dinosaures sortit quelques années plus tôt : documentaire diviser en plusieurs parties, chacune consacrée a une période donnée et, bien évidement, a l’un de nos ancêtres, scènes de vie, théâtralisation des événements importants comme, par exemple, la découverte du feu, celle de la pierre taillé, et voix off narrative qui nous donne a la fois quelques informations sur les événements en cour comme sur ce que l’on voit a l’écran. Mais n’y voyez rien là aucun manque d’originalité mais plutôt la reprise d’une formule qui a fait ses fruits et a ce propos, il est indéniable que Jacques Malaterre a fait là un superbe travail de réalisateur. Bien évidement, les mauvaises langues se sont tout de même fait entendre, un peu de la même manière que dans le cas de Sur la Terre des Dinosaures : tout cela n’était que de la spéculation, personne, au jour d’aujourd’hui, n’a la certitude que les événements se sont déroulés ainsi, quant a la caution scientifique d’Yves Coppens (mais il n’était pas seul sur ce coup là), on n’en viendrait presque a lui trouver beaucoup a redire, certains mettant en cause ses compétences… mal, accessoirement bien français que de rejeter ce qui vient de chez soit et de s’extasier sur les autres et après l’on s’étonnes que nos « cerveaux » trouvent du travail ailleurs ? Mais quoi qu’il en soit, comme c’est également le cas pour Sur la Terre des Dinosaures, disons nous bien qu’un documentaire comme L’Odyssée de l’Espèce est à prendre avant tout pour ce qu’il est, c'est-à-dire, un concentré des connaissances du moment (que de nouvelles découvertes pourront dans l’avenir contredire), une extrapolation d’événements qui ont eu lieu il y a une éternité et dont, avouons le, un flou total continuera a planer et, surtout, un formidable travail de vulgarisation scientifique, et cela me semble le plus important : comment croyez vous que le simple quidam accroche a un reportage où un type barbu au milieu de son chantier de fouilles va nous parler pendant une demi heure de toutes les hypothèses possible et inimaginables sur la façon dont l’Homo Erectus taillait ses silex alors que dans L’Odyssée de l’Espèce, la question est réglée en deux minutes ? Réducteur, simpliste ? Non, éducatif car tous ne sont pas capables ou ne veulent même pas entendre parler de reportages scientifiques et si des documentaires comme L’Odyssée de l’Espèce permettent d’attirer un nouveau public, c’est tant mieux ! La connaissance, toujours la connaissance, et pour le plus grand nombre, c’est cela qui compte, et quand en plus, la qualité est au rendez vous, que demande le peuple ?
 

Points Positifs
 :
- Sans nul doute le meilleur documentaire consacré à la Préhistoire réalisé en France. Ne possédant pas les moyens de la BBC, force est de constater que France Télévision s’en sort à merveille et nous livre un documentaire qui nous entraine dans un fantastique voyage dans le passé, à la découverte de nos ancêtres.
- Une réalisation de qualité et qui nous captive très rapidement : il faut dire que c’est un véritable régal que de suivre les diverses tranches de vies de nos lointains ancêtres, les voir évoluer, petit à petit, souffrir, faire des découvertes, nous ressembler de plus en plus, etc.
- Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable ! Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, L’Odyssée de l’Espèce ne pourra que vous plaire.
- Le premier, accessoirement, d’une longue série qui, qualitativement parlant, mérite également le détour…

Points Négatifs :
- Bien entendu, le temps ayant fait son œuvre : L’Odyssée de l’Espèce commence à accuser son age pour ce qui est des effets spéciaux.
- Depuis, quelques découvertes plus récentes sont venues remettre en causes certaines des affirmations de ce documentaire, mais bon, ce n’est pas anormal…

Ma note : 8,5/10