It's
Only Rock 'n Roll
The
Rolling Stones
1
- If You Can't Rock Me (Jagger, Richards) 3:47
2
- Ain't Too Proud to Beg (Norman Whitfield, Eddie
Holland) 3:31
3
- It's Only Rock 'n Roll (But I Like It) (Jagger,
Richards) 5:07
4
- Till the Next Goodbye (Jagger, Richards) 4:37
5
- Time Waits for No One (Jagger, Richards) 6:38
6
- Luxury (Jagger, Richards) 5:01
7
- Dance Little Sister (Jagger, Richards) 4:11
8
- If You Really Want to Be My Friend (Jagger,
Richards) 6:17
9
- Short and Curlies (Jagger, Richards) 2:44
10
- Fingerprint File (Jagger, Richards) 6:33
It's Only Rock 'n Roll
Musicien
: The
Rolling Stones
Parution
: 18 octobre 1974
Enregistré : Novembre
1973 – Mai 1974
Durée : 48:26
Genre
: Rock,
Blues
Producteur : The
Glimmer Twins
Label
: Rolling
Stones Records, Atlantic
Musiciens :
Mick
Jagger : chant, chœurs, guitare acoustique
sur Till the Next Goodbye, guitare rythmique sur Fingerprint
File
Keith
Richards : guitare acoustique et électrique,
guitare solo sur Ain't Too Proud to Beg, It's Only Rock and
Roll, Luxury, et Fingerprint File, basse sur If
You Can't Rock Me, chœurs
Mick
Taylor : guitare acoustique et électrique,
guitare acoustique 12 cordes, guitare slide, synthétiseur sur Time
waits for no one, basse sur Fingerprint file, congas sur Dance
Little Sister, chœurs
Bill
Wyman : basse, synthétiseur sur Fingerprint
File
Charlie
Watts : batterie
Nicky
Hopkins : piano sur Till the Next Goodbye, Time
Waits for No One, Luxury, If You Really Want to Be My
Friend et Fingerprint File
Billy
Preston : piano sur If You Can't Rock Me et Ain't
Too Proud to Beg, clavinet sur If You Can't Rock Me, Ain't
Too Proud to Beg et Fingerprint File
Ian
Stewart : piano sur It's Only Rock'n Roll
(But I Like It), Dance Little Sister et Short and
Curlies
Charlie
Jolly : tablâ
Ed
Leach : cloche à vache sur Ain't Too
Proud to Beg
Ray
Cooper : percussions
Blue
Magic : chœurs sur If You Really Want to
Be My Friend
Mon avis : Ça commence vraiment à sentir le sapin ! Il
faut dire que, après la grosse déception que les fans se sont coltinés
avec Goats
Head Soup, l’année
précédente, ce nouvel opus, It's Only Rock 'n Roll, ne rehausse
nullement le niveau, bien au contraire, d’ailleurs, l’ensemble est limite
parodique, tant l’essoufflement est tangible. Ainsi, pendant que les années 70
développent leur folie créatrice, les pierres qui roulent essaient de se poser
en gardiens du temple, en inamovibles rockers attachés aux principes premiers
et, ma foi, au vu du résultat final, on ne peut pas dire que cela soit une
grande réussite. Un des plus parfaits exemples, le deuxième titre, reprise du
grand classique des Temptations qui n’apporte pas grand-chose au patrimoine de
la musique, ne nous rassure pas davantage. Mais les Pierres qui Roulent savent
encore graver quelques super titres sur un vinyle, et ce It’s Only
Rock’n Roll, à défaut d’être un incontournable absolu, nous chope par son
tempo, son refrain repris en chœur, totalement communicatif, bien balancé, et
prolongé un tantinet car le groupe semble se faire plaisir et aurait tort de se
priver. Ouf ! Hélas, cela ne dure guère. Till the Next Goodbye est
une ballade comme ils en pondront encore des tonnes durant les décennies
suivantes et qu’on oublie aussitôt après la première écoute. Idem pour If
You Really Want to be my Friend : ils tenteront souvent de refaire le
coup de Angie, à notre plus grand désespoir. Pour la suite, Luxury lorgne
vers le reggae, donc vers l’ennui, quand à Dance Little Sister,
que dire si ce n’est que cela ressemble à mille autres produits rock
aux paroles creuses ? Time Waits for No One pourrait également
sombrer aux oubliettes, mais Mick Taylor, de plus en plus lasser d’être laisser
pour compte par les autres et qui claquera la porte rapidement, la sauve du
naufrage par un long solo plaintif, dont le son tranchant est inhabituel chez
lui, accompagné, au demeurant, par l’excellent piano de Nicky Hopkins. Au
final, la seule bonne surprise de cet album qui marque l’entrée définitive des
Stones dans un confort tranquille, est le Fingerprint File de
clôture : un titre très dance, funk, au riff lourd – joué par Jagger ! Eh oui –
un synthé qui louvoie du côté du jazz, un flot plus proche de Sly Stone, une
sorte de jam session vraiment prenante, additive, qui ne peut que nourrir
davantage de regrets sur ce que les Glimmer Twins auraient pu produire avec un
peu plus de courage et d’ambition. Mais bon, avec cet opus, on commence à
comprendre que le plus grand groupe de rock du monde ne l’est plus vraiment et
qu’avec le départ du génialissime Mick Taylor, une nouvelle page c’est tournée.
Quand à la suite, eh bien, disons que l’on n’attend plus vraiment de chef
d’œuvres…
Points Positifs :
- Un opus dans la lignée de son prédécesseur, Goats
Head Soup, et qui confirme, malheureusement, la sacrée baisse de régime qui
touche le groupe. Cependant, malgré cela, tout n’est pas à jeter dans cet album
et il faut lui reconnaitre que certains titres s’en sortent fort bien, que,
musicalement, Mick Taylor livre deux ou trois merveilles et que, ma foi, bon
nombre d’autres groupes se seraient contenter de faire aussi bien que cet It’s
Only Rock’n Roll.
- Même si le titre peut paraitre parodique, It’s
Only Rock’n Roll – la chanson, pas l’album – est franchement
entrainant et fonctionne toujours aussi bien.
- Time Waits for No One et Fingerprint
File sont deux belles réussites qui nous prouvent que les Stones
étaient encore capables de nous pondre de superbes chansons, du moins,
lorsqu’ils s’en donnaient la peine…
- Sans être non plus un chef d’œuvre absolu, la
pochette, réalisée par Guy Peellaert – qui officia également sur le Diamond
Dogs de Bowie – est
plutôt réussie.
Points Négatifs :
- Après un Goats Head Soup qui
avait marqué un sacré coup d’arrêt créatif dans la carrière du groupe qui
était, jusque là, quasi-parfaite, force est de constater que ce nouvel album
est tout aussi moyen et, donc, décevant. Les Stones se contentent presque du
service minimum, ne sont guères inspirés et si tout cela n’est pas foncièrement
mauvais, il est clair que cet It’s Only Rock’n Roll est loin
d’être à la hauteur des heures de gloire du groupe.
- Trop de compositions moyennes, quelques titres
franchement bof, bref, malgré quelques fulgurances incontestables, tout cela ne
suffit nullement à sauver cet album.
- Pas très sympa de ne pas créditer les
compositions de Mick Taylor, n’est ce pas Jagger et Richards !? Du coup,
celui-ci, lasser d’être considérer comme un moins que rien par le duo terrible,
claqua la porte, ce qui n’est pas une bonne nouvelle quand on pense a sa
contribution majeure au cours des années précédentes…
Ma
note : 6,5/10
La
Chambre des Officiers
Adrien
est un jeune officier du Génie. La guerre éclate en 1914. Aux premiers jours
des affrontements, lors d'une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un
éclat d'obus le défigure. Il devient alors une gueule cassée. Il ne connaîtra
pas les tranchées boueuses, puantes et infestées de rats. Il ne connaîtra que
le Val-de-Grâce, dans une chambre réservée aux officiers, pièce sans miroir où
l'on ne se voit que dans le regard des autres. Adrien y restera presque cinq
ans pour penser à l’après, pour penser à Clémence qui l'a connu avec son visage
d'ange.
La Chambre des Officiers
Réalisation : François
Dupeyron
Scénario : François
Dupeyron, d'après le roman de Marc Dugain
Musique : Jean-Michel
Bernard
Production : ARP
Sélection
Genre : Guerre,
Drame
Titre
en vo : La Chambre des Officiers
Pays
d'origine : France
Langue
d'origine : Français
Date
de sortie : 26 septembre 2001
Durée : 135
mn
Casting :
Éric
Caravaca : Adrien Fournier
Denis
Podalydès : Henri de Penanster
Grégori
Derangère : Pierre Weil
Xavier
de Guillebon : Louis Levauchelle
Sabine
Azéma : Anaïs, l'infirmière d'Adrien
Jean-Michel
Portal : Alain, l'ami d'Adrien
André
Dussollier : Le chirurgien-major
Isabelle
Renauld : Marguerite
Marie-Josée
Hubert : l'infirmière de Marguerite
Géraldine
Pailhas : Clémence
François
Delaive : le fiancé de Clémence
Guy
Tréjan : Le ministre
Catherine
Arditi : la mère d'Adrien
Paul
Le Person : le grand-père d'Adrien
Circé
Lethem : la sœur d'Adrien
Élise
Tielrooy : l'infirmière Cécile
Agathe
Dronne : la future femme d'Adrien
Renaud
Lebas : un infirmier
Mikaël
Chirinian : un infirmier
Alain
Rimoux : l'oncle d'Adrien
Alban
Aumard : un soldat dans le village
Vincent
Debost : un soldat dans le village
Catherine
Baugué : la femme de Louis
Yse
Dugast : la fille de Louis
Charles
Chevalier : le fils de Louis
Philippe
Beautier : le voisin au café
Catherine
Bidaut : la femme dans le métro
Rebecca
Gómez : l'enfant dans le métro
Rodolphe
Congé : le suicidé
Denis
Daniel : le serviteur de Marguerite
Odette
Barrois : la mère de Marguerite
Pascal
Ternisien : le frère de Marguerite
Claudine
Delvaux : l'infirmière à la maternité
Martine
Erhel : l'infirmière dans l'aile des soldats
Monique
Garnier : l'infirmière au trolley
Colonel
Valérien Ignatovitch : l'officier présentant
les médailles
Philippe
du Janerand : le docteur
Monick
Lepeu : la portière au bordel
Maud
Le Guénédal : la jeune fille au bordel
Annie
Mercier : la souteneuse au bordel
Christian
Ruché : un médecin à l'hôpital
Philippe
Soutan : un médecin à l'hôpital
Jacques
Vincey : le capitaine à l'hôpital
Daniel
Znyk : le commandant
Mon
avis : Nous sommes le 11 novembre 2024
et, comme chacun sait ou, du moins, devrait le savoir – je l’espère même si je
suis de plus en plus dubitatif quand aux connaissances historiques de mes
semblables à l’époque actuelle – en ce jour, nous célébrons l’armistice de la
Première Guerre Mondiale, probablement un des plus grands conflits de
l’Histoire. Bien entendu, afin de marquer le coup, j’ai souhaité vous parler,
comme il est un peu devenu de coutume sur ce blog depuis ses débuts, d’un long
métrage consacré a la Der des Ders, comme on l’avait surnommée à l’époque, et
donc, cette année, c’est La Chambre des Officiers qui a droit
à sa critique. Sortit en 2001, ce qui ne nous rajeunit nullement et tiré du roman
du même nom, ce film avait alors connu un certain succès critique qui, de
mon point de vu, est assez mérité. Bien évidemment, qui dit adaptation
cinématographique dit différences et, dans le cas présent, nous en avons
quelques unes comme le fait que, ici, l’on s’en tienne à la période de la
guerre, en gros, tout le temps passé en convalescence par le héros, Adrien – du
coup, exit son retour à la vie normale à l’issu du conflit, ce qui est dommage.
Cependant, malgré les quelques différences qui existent toujours dans ce genre
d’adaptations, l’idée maitresse de l’œuvre originale est toujours présente,
c’est-à-dire, tout le processus de reconstruction d’Adrien, horriblement
défiguré dès les premiers instants de la guerre et pour qui rien ne sera plus
jamais comme avant, quoi qu’on puisse en penser. Bien évidemment, ici, point
d’actes de bravoures, point de grandioses scènes de combat, la quasi
intégralité du film se déroulant dans un hôpital militaire, et, plus
précisément, dans cette fameuse chambre destinée aux officiers – sur ce point,
il peut paraitre curieux que bon nombre de films sur la Première Guerre
mondiale fassent un peu trop l’impasse sur cette part non négligeable du
conflit ?! Par la force des choses, avec un tel scénario, les amateurs de
grand spectacle auront rapidement pris la fuite, à moins que, film français
oblige, ils n’aient même pas tenté l’expérience. Tant pis pour eux, tant mieux
pour les autres, car, ce qui est sûr, c’est que pour tous les amoureux d’œuvres
plus intimistes, plus centrées sur les sentiments des protagonistes, une œuvre
comme La Chambre des Officiers ne peut que les intéresser.
Cependant, malgré le fait que nous ayons bel et bien affaire à un film de
qualité, malgré le fait que les acteurs, engagés, précis et plutôt doués,
jouent à merveille, malgré de superbes images – ah, ce sépia qui magnifie à
merveille la photographie – et quelques bonnes idées ainsi que quelques scènes
marquantes – personnellement, j’ai apprécier le médecin plus enthousiasmer par
les possibilités d’avancées médicales que lui ouvrent la guerre, mais qui,
pourtant, n’en semble pas moins attaché à ses patients à sa manière – je dois
reconnaitre que j’ai eu du mal avec la conclusion, trop rapidement expédiée
selon moi. En effet, pendant deux heures, l’on suit, tranquillement, très
tranquillement, la lente reconstruction d’Adrien et de ses compagnons, et puis,
en moins d’un quart d’heure, montre en main, nous avons droit à la sortie
d’hôpital de notre héros, son retour à la vie civile avant qu’il ne se rende
compte que sa fameuse Clémence fantasmée n’était qu’une chimère. Ajoutons
quelques grimaces dans le métro puis une rencontre un peu bête dans la rue et
c’est tout… Mouais, bon, pour un film sur les gueules cassés, probablement les
grands oubliés de l’Histoire, j’ai trouvé cela un peu léger, ne serais ce que
pour les difficultés de retrouver une vie normale, de supporter le regard des
autres etc., choses dont la version ciné de La Chambre des Officiers,
finalement, fait abstraction, ce qui, tout de même, est fort dommage…
Points
Positifs :
-
Probablement le meilleur film consacré aux gueules cassés, ces très nombreux
blessés complètement défigurés qui sont venus des divers fronts au cours du
premier conflit mondial et, quelque part, les grands oubliés de la guerre. Rares,
en effet, on été les longs métrages qui ont abordés le sujet et il est évidant
que La Chambre des Officiers le traite de fort belle manière.
-
Un film sur la guerre sans scènes de batailles – ou presque – et plutôt
intimiste mais qui, au vu du sujet abordé, n’en n’est que plus marquant.
-
Une photographie où règne le sépia et que l’on peut qualifiée de toute beauté.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a pas grand-chose à dire si ce n’est que
nous avons droit à une belle flopée de grands noms du cinéma français du début
des années 2000 et que celui-ci fait parfaitement le job.
Points
Négatifs :
-
Un final franchement pas à la hauteur qui se conclut en quelques minutes
seulement. Qui plus est, celui-ci fait totalement l’impasse sur le retour à la
vie normale du héros, ce qui est tout de même dommage.
-
Amateurs de scènes d’actions et d’actes de bravoure héroïques, comme c’est
souvent le cas dans les traditionnels films de guerre, vous pouvez parfaitement
passer votre chemin.
Ma
note : 7,5/10
The
Crown – Saison 1
Sortie
blessée mais victorieuse de la Seconde Guerre mondiale, l’Angleterre fête le
mariage d’Elisabeth avec Philip Mountbatten. Alors que le roi George VII montre
des signes de faiblesse, et que Winston Churchill, l’un des héros de la guerre
contre le nazisme, est réélu au poste de Premier Ministre, la jeune femme
profite d’une insouciance qui sera de courte durée. Tôt où tard, celle qui
figure à la première place dans l’ordre de succession, devra assumer les
responsabilités inhérentes à son rang…
The Crown – Saison 1
Réalisation
: Benjamin Caron, Stephen Daldry, Philip Martin,
Julian Jarrold, Philippa Lowthorpe
Scénario
: Peter Morgan
Musique : Rupert
Gregson-Williams
Production : Left
Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique,
Biopic
Titre
en vo : The Crown – Season 1
Pays
d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 4 novembre 2016
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 60 minutes
Casting :
Claire
Foy : Élisabeth II
Matt
Smith : Philip Mountbatten
Vanessa
Kirby : Margaret du Royaume-Uni
Victoria
Hamilton : Elizabeth Bowes-Lyon
John
Lithgow : Winston Churchill
Greg
Wise : Louis Mountbatten
Jeremy
Northam : Anthony Eden
Eileen
Atkins : Mary de Teck
Alex
Jennings : Édouard VIII
Lia
Willams : Wallis Simpson
Ben
Miles : Peter Townsend
Jared
Harris : George VI
Stephen
Dillane : Graham Sutherland
Pip
Torrens : Tommy Lascelles
Andy
Sanderson : Henry de Gloucester
Michael
Culkin : Rab Butler
Nicholas
Rowe : Jock Colville
Rita
McDonald Damper : Marina de Grèce
Amir
Boutrous : Gamal Abdel Nasser
Harriet
Walter : Clementine Churchill
Rosalind
Knight : Alice de Battenberg
Mon
avis : Je ne vais pas m’en cacher, la
toute première fois que j’avais entendu parler qu’une série consacrée a la vie
de la reine Elisabeth II allait voir le jour, j’étais pour le moins dubitatif
quand a l’intérêt de la chose. Peut-être, tout simplement, en raison que cette
figure historique du vingtième siècle qui nous a quitter le 8 septembre 2022 et
qui aura régnée plus de soixante-dix ans, ce qui est pour le moins notable,
traversant ainsi les décennies, peut-être que je me disais qu’il n’y avait pas
forcément de quoi en faire une série, estimant qu’il n’y aurait peut-être pas
matière à cela – pourtant, fatalement, j’avais tort et pas qu’un peu ! Car
bon, comment dire, avec du recul, la reine Elisabeth, seconde du nom, aura
connu, au fil des décennies, bien des événements historiques et de la Seconde
Guerre Mondiale a nos jours, je pense que même ceux qui ne sont pas de grands
amateurs d’Histoire conviendront qu’il s’en est passé des événements et que,
forcément, celle-ci les aura tous connus tout en étant parti prenante pas
moments. Bref, oui, il y avait de quoi faire et en regardant cette première
saison de The Crown, consacré aux toutes premières années de son
règne, il apparait clairement que le pari est réussi et que, si vous êtes un
amateur d’œuvres historiques, alors, tout cela risque fort de vous passionner.
Car bon, force est de constater que malgré mes interrogations des débuts, assez
rapidement, j’ai été captiver par cette jeune femme qui, du jour au lendemain,
doit prendre la couronne, apprendre a régner sur un empire en déclin, ce,
malgré la victoire toute récente sur l’Allemagne Nazi et a voir a faire aux
états d’âmes, parfois justifiés, de ses proches, tout en ayant, comme Premier
Ministre, une légende vivante (avec les défauts et les qualités qui vont avec),
je veux bien évidement parler de Winston Churchill. Ainsi, d’épisodes en épisodes,
le spectateur est très rapidement happé par les événements, par la manière dont
la jeune femme apprend son rôle de reine et, pour peu que vous connaissiez un
tant soi peu l’histoire de la famille britannique actuelle, comprendre
pourquoi, par la suite, Elisabeth II aura réagi de tel manière vis-à-vis de ses
proches. Là où The Crown est plutôt bien fait, c’est qu’on est
loin de tomber dans un manichéisme simpliste et que, vers la fin, il apparait
qu’Elisabeth, maitrisant de mieux en mieux son rôle, n’hésite pas a prendre des
décisions terribles a l’encontre des siens – ce qui fait que des personnages
comme Margareth apparaissent bien plus sympathiques. Ajoutons a cela une
reconstitution tout bonnement parfaite, une flopée d’acteurs franchement excellents
et une photographie de premier ordre et vous comprendrez, sans nul doute, que
cette première saison de The Crown ne pouvait que me plaire…
Points
Positifs :
-
Une reconstitution historique tout bonnement excellente et qui nous plonge, de
fort belle manière, dans les premières années du règne de la reine Elisabeth
II.
-
Si vous êtes un fan des reconstitutions historiques ou des œuvres en costumes,
ou bien, si vous êtes un féru d’Histoire ou un connaisseur de la famille royale
britannique, alors, The Crown est une série parfaite pour
vous !
-
Claire Foy est bien évidement parfaite dans son rôle et je dirais la même chose
pour ce qui est des acteurs qui interprètent Margareth et Philip, cependant,
celui qui m’aura le plus épater, c’est John Lithgow tout bonnement magistral en
Winston Churchill.
-
Incontestablement l’œuvre la plus réussie, jusqu’à ce jour, consacrée a la
famille royale britannique.
-
Décors, costumes, photographie, mise en scène : les britanniques sont
vraiment les meilleurs sur ce genre d’œuvres !
Points
Négatifs :
-
Dommage que la série n’ai pas débutée en abordant les quelques années qui
précédèrent le règne d’Elisabeth. En effet, il aurait été intéressant de nous
montrer la jeunesse de celle-ci, pendant la Seconde Guerre Mondiale, sa rencontre
avec Philip, etc.
Ma
note : 8,5/10
Saga
– Tome 6
Klara,
Lexis et Hazel sont détenues dans une prison pour lunien. Elles peuvent compter
sur l'aide d'Izabel qui, ni vu ni connu, leur prêtent mains fortes à
l'occasion. Pour la petite fille d'Alana et Marko, ce séjour forcé se passe
plutôt bien car elle a le droit d'aller en classe et d'apprendre des choses
auprès de sa maîtresse Noreen. En plus, les autres prisonnières sont plutôt
gentilles avec elle même l'antipathique Pétrichor. Un jour, après la classe,
Hazel décide d'avouer sa véritable nature à Noreen. Elle retire ses bandages et
lui montre qu'elle a des ailes et est donc un hybride entre les deux espèces.
Totalement surprise, la maîtresse tombe dans les vapes et se cogne la tête
contre un bord de table. Le sang se répand sur le sol et Hazel panique... De
leur côté, Marko et Alana essaient de retrouver la piste de leur enfant, leur
amour se ravivant au jour le jour...
Saga – Tome 6
Scénario
: Brian K. Vaughan
Dessins
: Fiona Staples
Encrage : Fiona
Staples
Couleurs : Fiona
Staples
Couverture : Fiona
Staples
Genre : Science-Fiction,
Space Fantasy
Editeur : Image Comics
Titre
en vo : Saga - Vol 6
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 29
juin 2016
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 07 octobre 2016
Nombre
de pages : 152
Liste
des épisodes
Saga
31–36
Mon
avis : Nous en sommes donc au sixième
volume de Saga,
et donc, au bout de trente-six épisodes, que pouvons nous dire de plus
sur ce qui est sans aucun doute un des meilleurs si ce n’est le meilleur comics
de la décennie écoulée si ce n’est que celui-ci est toujours aussi jouissif,
bourré de bonnes idées, oh combien captivant et, ma foi, encore surprenant par
moments. Car oui, on croirait, au bout de tant de temps et d’épisodes, que le
feu sacré pourrait s’être légèrement éteint or il n’en est rien puisque le
maitre d’œuvre de la chose, le sieur Brian K. Vaughan réussit, une fois de
plus, a nous surprendre et a relancer de fort belle manière son intrigue en
nous faisant effectuer un petit bon dans le temps : désormais, Hazel a
grandi et est devenu un personnage a part entière, un personnage jusque là passif
et qui servait de narratrice et qui, désormais, occupe une place de premier
choix au cœur de l’intrigue. Cette évolution est une bonne chose surtout que
cela permet l’apparition de nouvelles figures, que ce soit l’institutrice ou
Pétrichor – qui s’avère être une transsexuelle – particulièrement cette
dernière, amenée à prendre de l’importance par la suite. Bien évidement, Marko
et Alana ne sont pas en reste et tout ce petit monde finira par se réunir à la
fin de ce volume, ce, quelques instants avant qu’une révélation pour le moins
surprenante ne nous laisse bouche bée ! Ajoutons à cela des figures
toujours aussi plaisantes comme le Prince Robot IV, Le Testament (dont
l’évolution physique m’aura choqué) ainsi que quelques seconds rôles inattendus
et vous comprendrez aisément le pourquoi de mon enthousiasme a l’égard d’une
série qui ne m’a toujours pas déçu, bien au contraire ! Bref, un sixième
tome à la hauteur de ce qu’est Saga depuis ses débuts,
c’est-à-dire, une pure merveille !
Points
Positifs :
-
Sixième volume de Saga et, ma foi, c’est toujours aussi bon,
même si, l’effet de surprise des débuts est passé depuis longtemps. Mais bon,
rien que pour retrouver cet univers oh combien original, ce scénario toujours
aussi inimaginatif et bourré de bonnes idées, ces protagonistes hauts en
couleurs, ce coté transgressif si plaisant et cet humour si particulier, le jeu
en vaut largement la chandelle !
-
Léger saut dans le temps de quelques années qui permet a la jeune Hazel de
prendre davantage d’importance et de sortir de son rôle de
figurante/narratrice. Indéniablement, c’est elle le personnage phare de ce
sixième tome.
-
Marko, Alana, le Prince Robot IV, Le Testament et bien d’autres… on retrouve
avec plaisir tous ces personnages qui nous sont désormais devenus familiers ;
petite mention pour Le Testament qui apparait transformé mais tout de même en
meilleure forme que lors des derniers tomes où il se trouvait dans le coma.
-
Si la singulière institutrice occupe une place de choix dans ce volume, c’est
bien évidement Pétrichor, la transsexuelle, qui est amenée à prendre une place
importante par la suite.
-
Les dessins de Fiona Staples, bien entendu : indissociables de la série,
ceux-ci sont toujours aussi plaisant et la touche un peu spéciale de la jeune
femme est un plus indéniable a la réussite de l’ensemble.
Points
Négatifs :
- Bigre,
mais qu’est-il arrivé au Testament !? Mais c’est quoi cette prise de
poids ? Lui qui possédait un charisme fou, là, ce n’est plus vraiment la
même chose…
-
Gwendoline et la jeune Sophie brillent par leur absence dans ce volume.
Ma
note : 8,5/10
Stray
Un
félin, vivant paisiblement parmi ses congénères dans une nature luxuriante, se
retrouve tout à coup propulsé tout seul dans des sous-sols sombres où il va
rencontrer une population singulière composée par des robots et où il va être
poursuivi par de nombreuses petites créatures, aussi rapides que belliqueuses.
À la fois malicieux et agile, mignon à croquer avec son joli pelage roux
tacheté, le matou, désormais errant, va entamer un périple pour tenter de
retrouver le chemin vers son foyer.
Stray
Éditeur
: Annapurna
Interactive
Développeur
: BlueTwelve
Studio
Concepteur
: Steven
Lerner, Swann Martin-Raget
Musique
: Yann
Van Der Cruyssen
Date
de sortie : 19 juillet 2022
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS5
Mon
avis : Je pense ne pas me tromper en
affirmant que Stray aura été un des jeux majeurs de l’année
2022, mais aussi, un des plus marquants des débuts de la dernière née de
chez Sony, la fameuse PS5. La raison ? Disons que,
sous ses couverts de soft sans grande prétention et issu d’un développeur
indépendant, Stray aura marqué durablement les esprits dès son
annonce, avant même la sortie, fin 2020, de la PS5, ce, en raison,
bien entendu, de son héros pour le moins original puisqu’il s’agissait d’un
chat, pour son univers attirant et par le coté mignon de la chose, petits et
grands attendaient avec impatience la sortie de ce jeu décidément pas comme les
autres. Et, pour une fois, le résultat final aura été à la hauteur de nos
espérances puisque si, sur le papier, Stray promettait
énormément, le jeu aura été bel et bien la réussite tant attendue, ce, pour
notre plus grand plaisir ! Alors bien sur, on pourrait pointer du doigt
son plus gros défaut, c’est-à-dire, sa durée de vie qui est pour le moins
famélique : tout au plus quelques heures pour en venir à bout alors que je
suis un joueur qui aime prendre mon temps et trainer, on ne peut pas vraiment
dire que Stray occupera grandement nos temps de loisirs, bien
au contraire. Cependant, en dehors de ce défaut, le reste, tout le reste est
une belle réussite : graphismes de toute qualité – ma foi, nous sommes
sur PS5 – décors réussis, univers original, protagonistes
attachants, jouabilité plutôt correcte dans l’ensemble, scénario simple mais
plaisant, il est évidant que nous avons affaire, ici, à un soft quasiment
parfait de bout en bout. Bien entendu, il y a la petite – que dis-je, la grosse
– cerise sur le gâteau, c’est-à-dire, pouvoir rentrer dans la peau d’un chat et
là, comment dire… si vous êtes un amoureux de la gente féline, si, vous aussi,
vous vivez chez votre chat et que vous lui vouez un culte, alors, vous prendrez
un plaisir immense a vous balader dans les rues sinueuses de cette mégalopole
souterraine, a grimper sur les toits, explorer divers appartements, bref, vous
serez aux anges en rentrant dans la peau de ce chat oh combien attachant et
mignon ! Bref, vous l’avez compris, sans être un hit en puissance et sans
rivaliser le moins du monde avec les colosses du marché vidéoludique, Stray n’en
n’est pas moins un superbe jeu qui, naturellement, ravira avant toute chose les
très nombreux amoureux des chats qui seront littéralement captivés par ce soft
tellement sympathique. Les autres, les plus cyniques, qui ne jurent que par des
jeux de tirs, de sport ou de grosses voitures, passeront leur chemin devant ce
soft sans grand intérêt à leurs yeux, mais bon, quelque part, est-ce vraiment
important ? Je ne le pense pas et vu la réussite de ce jeu, je pense ne
pas me tromper en affirmant que Stray aura superbement conquis
une bonne part du public et se posera pendant longtemps comme l’exemple parfait
de ce que peut faire un soft indépendant, c’est-à-dire, tenir la dragée haute à
une concurrence a priori intouchable…
Points
Positifs :
- Un
superbe jeu, sans grande prétention mais qui n’en reste pas moins comme étant
une belle réussite. Avec son héros félin terriblement mignon, Stray nous
entraine dans une aventure certes courte mais oh combien plaisante qui nous
fera passer un très bon moment !
-
Un soft qui nous met dans la peau d’un chat, ma foi, cela ne peut que ravir les
très nombreux amoureux de la gente féline qui seront, d’entrée de jeu,
complètement conquis.
-
De très beaux décors, des graphismes qui le sont tout autant, une jouabilité au
top, un univers original et enchanteur, une histoire simple mais plaisante,
bref, nous avons affaire à une réussite à tous les niveaux, ou presque.
-
La preuve que les jeux indépendants peuvent tenir la comparaison avec les
grosses productions habituelles.
Points
Négatifs :
- Malheureusement, Stray souffre
d’un gros défaut, sa durée de vie. Il faut dire que quelques heures suffisent
pour en venir à bout et que, en disant cela, je souligne le fait que j’aime
grandement prendre mon temps, déambuler dans les décors, faire de multiples
allers-retours. Bref, sans cela, l’aventure aurait été encore plus
courte !
-
On ne va pas se mentir, malgré ses qualités et le coté sympathique de la
chose, Stray n’est pas non plus un chef d’œuvre. Il ne faut
pas exagérer…
-
Les fans absolus de gros softs qui ne jurent que par les multiples suites de
celles-ci qui se ressemblent toujours passeront tranquillement leur chemin en
souriant devant ce soft gentillet qui n’est, définitivement pas fait pour eux.
Ma
note : 7,5/10