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dimanche 30 juin 2024

La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête


La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête
 
Après les divers évènements qui ont marqué la League, Mina Murray, Orlando et Emma Night fuient en passant par la fontaine de jouvence de la cité perdue de Kor. Leur objectif est de rejoindre l'île de Lincoln ou s'est réfugié Jack, le dernier Nemo. En parallèle, Bond qui dirige dorénavant le MI5, est toujours à la recherche d'Emma, il apprend l'existence de Kor ou il se rend afin de redevenir lui aussi jeune et immortel, puis il détruit la fontaine ! Dans le Dossier Noir, il découvre le Blazing World ou se sont progressivement réfugiés toutes les créatures fantastiques, au fil des siècles ! Encore une fois, il prend la décision de détruire l'île. Pendant ce temps Satin, qui vient du futur avec comme objectif d'empêcher une catastrophe sur Terre qui aura des répercutions jusqu’à Mars, retrouve son ancien camarade des Seven Stars, Marsman, pour tenter d'empêcher le pire… Ils entreprennent de retrouver leur ami Vull…
 

La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête
Scénario : Alan Moore
Dessins : Kevin O'Neill
Encrage : Kevin O'Neill
Couleurs : Ben Dimagmaliw
Couverture : Kevin O'Neill
Genre : Super-héros, Fantastique, Etrange
Editeur : DC Comics
Titre en vo : The League of Extraordinary Gentlemen – The Tempest
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Parution : 07 janvier 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 04 mars 2020
Nombre de pages : 224
 
Liste des épisodes
The League of Extraordinary Gentlemen – The Tempest 1-6
 
Mon avis : 
Oui, j’ose, j’affirme, je le crie sur tous les toits, La Tempête, dernier volet de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, est, sans aucune discussion possible, un pur chef d’œuvre, quelque chose d’énorme, de parfait de bout en bout et qui, deux décennies après les débuts d’une saga décidément pas comme les autres, aura confirmer, de fort belle manière, non seulement pourquoi celle-ci fut l’une des plus importantes de ces vingt dernières années, mais aussi, a quel point Alan Moore – toujours accompagner d’une main de maitre, aux dessins, par un Kevin O’Neill en état de grâce – est un génie, indéniablement, le plus grand auteur de comics qu’il m’a été donné de connaitre, et ce, de loin, de très loin ! Bien entendu, nombreux seront celles et ceux qui seront en total désaccord avec moi, qui affirmeront, selon eux, que Moore n’aura jamais été aussi prétentieux, aussi illisible et que La Tempête n’aura été que la confirmation que cet ancien génie n’est plus que l’ombre de lui-même, ne cessant de s’autoparodier, encore et encore, son style, ses œuvres, ne plaisant plus qu’a un public tout aussi prétentieux… Cet avis est le leur et comme tous les gouts sont dans la nature, j’en prends acte, cependant, je ne peux être d’accord et je persiste et signe : oui, mille fois oui, La Tempête est une œuvre exceptionnelle et oui, elle conclut à merveille une saga qui, depuis ses débuts, aura sut choisir son public, c’est-à-dire, un lectorat que l’on peut qualifier de plus connaisseur que la moyenne, qui sait que les comics ne sont qu’un genre parmi tant d’autres, que ceux-ci ont une histoire, bien plus longue qu’on pourrait l’imaginer et que, surtout, celle-ci, encore de nos jours, s’inscrit au sein d’une pop culture bien plus vaste qui, dans les grandes lignes, va de la musique au cinéma en passant par la littérature, le sport, le théâtre, les séries, etc. Ainsi, depuis ses débuts, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires est un formidable mélange des genres où Moore fait cohabiter tout un tas de protagonistes issus de divers médias de la culture mondiale et où, par la force des choses, les références se multiplient à l’infini, l’auteur nous en distillant tellement que, en toute franchise, rares sont ceux qui sont capables de toutes les notées – plusieurs lectures étant nécessaires, et encore… Ainsi, dans La Tempête, nous avons droit à tellement de références culturelles, tellement d’hommages, que certains crieront au génie, d’autres prendront leurs jambes à leur coup. Bref, une œuvre à ne pas mettre entre toutes les mains, qui n’est absolument pas grand public mais qui n’en reste pas moins un incontournable, surtout pour celles et ceux qui apprécient les comics d’Alan Moore et qui, ma foi, osons le dire, ne se satisfassent pas uniquement des productions bêtasses de chez Marvel. Un chef d’œuvre, donc, en guise de conclusion pour une saga quasiment parfaite de bout en bout et qui, ma foi, me manquera, mais bon, quelque part, mieux vaut finir en beauté que de tomber dans la médiocrité, lot commun de tellement de séries…
 

Points Positifs
 :
- La conclusion parfaite d’une œuvre qui, depuis ses débuts, il y a vingt ans, nous aura prouver que l’on peut encore être original dans l’univers des comics mais aussi, que l’on peut nous proposer un formidable mélange des genres, de tous les genres de la pop culture, ce, avec talent. Bref, si vous êtes fans de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires depuis ses débuts, La Tempête sera la conclusion que vous attendiez, c’est-à-dire, à la hauteur de vos espérances !
- Les références, bien sur, très nombreuses, plus nombreuses encore que d’habitude et qui jalonnent toutes les pages de cet album. Bien évidement, bien malin celui qui les découvrira toutes et il faudra moult relectures et bien des connaissances pour espérer y parvenir…
- Malgré toutes ces références et le coté élitiste de la chose, Alan Moore reste un auteur accessible dans son propos, finalement, bien davantage qu’un Grant Morrison que j’apprécie pourtant beaucoup.
- Un des plus beaux hommages qu’il m’a été donné de lire a l’univers des comics mais aussi, a ses hommes et ses femmes de l’ombre qui ont fait de lui ce qu’il est devenu.
- Le style de Kevin O’Neill est particulier, mais quant on y est habitué, force est de constater que celui-ci est plutôt plaisant, de plus, dans cet album, l’artiste alterne lui aussi les genres et il faut reconnaitre qu’il s’en sort fort bien et que c’est un pur régal que de passer a des planches conventionnelles a d’autres qui flirtent bon les pulps d’autrefois, les comics d’horreur, les passages en 3D, etc.
- Une couverture dans la lignée des précédentes de la saga mais qui n’en reste pas moins parfaite dans son style inimitable.
 
Points Négatifs :
- J’adore les œuvres bourrées de références mais le problème avec Moore, c’est qu’avec lui, à moins d’être britannique et, accessoirement, d’une intelligence et d’une culture supérieure, il est impossible de toutes les comprendre. Bref, vous l’avez compris, La Tempête est, comme le reste de la série, une œuvre élitiste qui fera fuir la plupart des lecteurs…
 
Ma note : 9/10

Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion


Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion
 
Enée a seize ans. Elle vient de passer quatre ans sur la Terre, kidnappée. Des années consacrées à l'étude avant de rebondir. Ses adversaires sont neutralisés pour le moment : le père de Soya exerce son ministère sur le monde désertique de Madre de Dios ; Némès, la chose vivante, est restée fondue sur une roche du Bosquet de Dieu. Mais la Pax lance une nouvelle croisade : la solution finale au problème des Extros ? Et tous reprennent du service pour leurs causes respectives. Mais leurs fins gardent une bonne partie de leur mystère : Enée est-elle vraiment un virus nanotech envoyé pour contaminer l'humanité ? Et le Gritche, qui le manipule ? Quant à Endymion, il part pour un long voyage cryogénique au terme duquel il trouvera Enée adulte. Alors sonnera pour lui l'heure de l'éveil.
 

Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion
Auteur : Dan Simmons
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 10 mars 1997
Edition Poche : 01 novembre 2016
Titre en vo : The Hyperion Cantos – The Rise Of Endymion
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Guy Abadia
Editeur : Folio SF
Nombre de pages : 960
 
Mon avis :
 Nul doute que, comme je l’avais signaler lors de ma critique de Endymion, les fans de la première heure, ceux qui ont découvert les Cantos lors de leurs parutions, il y a de cela trois décennies, auront été troublés par, non seulement, la volonté de Dan Simmons d’écrire une suite à ce que beaucoup considèrent comme un chef d’œuvre, mais aussi et surtout, par la remise en cause, à la fois narrative que scénaristique, qu’apporta ces fameux Voyages d’Endymion. En effet, ce qui ressort avant toute chose de ces deux romans est la volonté affichée de l’auteur de remettre, bien entendu, en cause nos certitudes, de bousculer nos croyances sur les dires des Cantos, mais aussi, de donner un formidable coup de pied dans la fourmilière en niant, quelque part, certains des acquis de ceux-ci. Du coup, le lecteur, encore émerveiller par le final grandiose de La Chute d’Hypérion aura forcément été troublé par ce qu’il découvre par la suite : non pas le fait que l’Eglise, devenue toute puissante, domine l’ancien Retz et que leurs dirigeants soient loin d’être des saints, mais davantage par le fait que l’on s’aperçoive que certains dires des Cantos soient annoncés comme mensongés, que des protagonistes refassent leur apparition comme si de rien n’était (euh, il était pas censé être mort lui ?) et même que, en une ou deux occasions, Dan Simmons, pourtant vigilant, ne se soit un peu embrouiller les pinceaux – exemple tout bête avec les dauphins d’Aliance Mui, présentés comme disparus et qui, dans Endymion, sont encore bien en vie !? Du coup, le trouble des lecteurs – et je m’inscris dedans – aura été compréhensible, comme le fait que, pour certains, le sentiment qui prédomine avant toute chose aura été, la déception. Pourtant, malgré cela, Dan Simmons savait parfaitement ce qu’il faisait en replongeant dans l’univers des Cantos et ses modifications, ses choix, aussi déroutant puissent-ils paraitre de prime abord, finissent par être justifiés et compréhensibles lorsque l’on regarde l’œuvre dans son intégralité. Et si, dans Endymion, l’auteur, en nous présentant de nouveaux protagonistes dans cet univers post-Retz, nous avait enchantés de la plus belle des manières avec cette fameuse fuite en radeau d’Enée et compagnie à travers les anciens mondes de l’Hégémonie, L’Éveil d’Endymion apporte une ultime conclusion que l’on peut qualifier de bonne. Dans un style, encore une fois différent (chapeau franchement, quatre tomes pour ce cycle, quatre genres narratifs), Dan Simmons va encore plus loin, poussant ses idées a un point presque inimaginable, parfois osé mais qui, aussi surprenant que cela puisse paraitre, fonctionne parfaitement. Ainsi, dans cet ultime volume de la saga, probablement le plus difficile d’accès pour le simple quidam, les grandes questions métaphysiques sont à l’honneur, avec, d’un côté, Enée, présentée comme le Messie tant attendue et dont le parallèle avec le Christ est plus qu’évidant – ne serais ce que par la fameuse communion partagée, le sang etc. – opposée à une Eglise chrétienne complètement corrompue, à la fois par son alliance avec le Centre, mais aussi par la soif de puissance de ses membres. Mais si le coté christique d’Enée ne peut être nié, ce qui ressort le plus, ce sont les éléments philosophiques et religieux de l’extrême orient, cette pensée bouddhique et zen qui se conçoit parfaitement quand on connait un tant soit peu la génération de Simmons et ses propres gouts personnels. Et a cette Église chrétienne définitivement corrompue – mais pour ce qui est de ses dirigeants, pas forcément de ses membres – par une quasi-immortalité offerte par le cruciforme et qui ne vie que dans le statu quo, Simmons nous propose, par le biais de l’enseignement d’Enée, une autre façon à la fois de vivre et d’accepter la mort : le crédo principal de tout cela étant qu’une vie courte mais vécu est préférable à l’immortalité parasitaire du cruciforme. Immobilisme d’un côté avec refus d’évolution, changement de l’autre avec choix personnel du libre arbitre – le fameux discours d’Enée : « refaites votre choix », y compris, garder le cruciforme – cet Éveil d’Endymion conclut la saga d’une façon certes étonnantes mais tout bonnement magistrale. Et si certains auront pu tiquer vis-à-vis d’une certaine exagération narrative – après tout, nous avons là des humains qui peuvent se déplacer d’un point à l’autre de l’univers par leur seule volonté – ou sur le côté décidément peu héroïque d’un Raul Endymion – vaincu par un simple… calcul rénal – je ne peux m’empêcher de me dire que, au sujet de ce dernier, justement, ce qui fait toute la force du personnage, c’est justement sa grande faiblesse : non, Endymion n’est pas un héros au sens propre du terme, c’est juste un homme comme vous et moi, avec ses forces et ses faiblesses, ses craintes, ses espoirs et ses défauts, et c’est cela qui le rend tellement attachant à mes yeux, tellement… humain. Humains, de par leurs grandeur d’âme – comme le Père Capitaine De Soya – ou leurs mesquineries – Lourdusamy –, les protagonistes de cet Éveil d’Endymion le sont tous, et même un personnage comme Enée, malgré sa force de volonté devant son destin connu à l’avance et ses pouvoirs n’apparait pas comme une espèce de surhomme – les seuls qui l’étant vraiment étant les aberrations crées par le Centre comme Rhadamanthe Némès. Au final, L’Éveil d’Endymion, formidable message d’espoir pour l’humanité et magnifique histoire d’amour entre Raul et Enée, entre passages philosophiques parfois un peu ardus d’accès – pour ne pas dire chiants – et moments plus intimes, entre joies et tristesses, ses personnages hauts en couleurs, son ode à la vie, au changement, au libre arbitre et son coté écologique parfaitement assumé est une conclusion tout bonnement parfaite de ce qui est l’un des plus grands cycles de science-fiction de l’histoire du genre, une œuvre un peu oubliée de nos jours, pas forcément simple d’accès, mais qui s’inscrit au panthéon des chefs d’œuvre du genre, je veux bien évidement parler des Cantos d’Hypérion
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion à la hauteur de ce que Dan Simmons avait réalisé jusque là. Certes, au petit jeu des comparaisons, Les Cantos d’Hypérion sont supérieurs aux Voyages d’Endymion, cependant, cette suite, dans son ensemble, reste de très bonne qualité et ne dénote nullement dans l’ensemble de l’œuvre.
- Le plaisir de découvrir le sort de protagonistes hauts en couleurs comme Raul Endymion, Énée ou le Père Capitaine De Soya, mais aussi, de retrouver tout un tas de protagonistes, y compris certains du premier cycle.
- Si le coté métaphysique du discours d’Énée est parfois pesant, force est de constater que ce dernier n’en reste pas moins fort intéressant avec son coté antireligieux, son ode de vie au changement, aux choix personnels, a l’écologie, a la propagation de la vie sous toutes ses formes, etc.
- Certains passages de ce roman sont franchement bons, surtout pour ce qui est du sort d’Énée qui sait depuis toujours quel sera son destin mais qui n’en poursuit pas moins son but, jouissant au mieux de sa vie.
- Les grandes faiblesses de Raul Endymion font décidément de lui un héros fort attachant.
 
Points Négatifs :
- Tout le coté métaphysique d’Énée est certes intéressant mais beaucoup trop pesant par moments ; il faut dire que Simmons semble avoir de fortes attaches pour les philosophies extrêmes orientales et ne s’en cache pas… le problème, c’est que tout cela finit par saouler le lecteur au bout d’un moment.
- Pas mal d’incohérences vis-à-vis des Cantos : certaines sont souhaitées par l’auteur, certes, d’autres apparaissent comme de véritables coquilles franchement discutables : les dauphins d’Aliance Mui n’en sont qu’un exemple parmi tant d’autres.
- D’indéniables longueurs nuisent au plaisir de la lecture.
- Il faut tout de même accrocher à cette idée d’humains voyageant, comme si de rien n’était, d’un bout à l’autre de la Galaxie.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 29 juin 2024

L’Histoire HS 103 – L’Espagne de Franco


L’Histoire HS 103 – L’Espagne de Franco
Avril/Juin 2024

Au sommaire :
Édito : Une dictature interminable
- Franco reste une véritable énigme
- Autour de Franco
- Lexique – Chronologie
- Cahiers Cartes – Les deux Espagne
1936-1950 : Une Dictature Européenne
- Le Franquisme, la dictature au prix de l'extermination
- Débat : le Franquisme est-il un fascisme ?
- Désarmer la République par tous les moyens
- Pourquoi les Républicains ont-ils perdu ?
- Amelia et Antonio, histoire de mes grands-parents
- 475 000 réfugiés en France
- La résistance désespérée des maquis
- 1939-1952 : Les Années de la Faim
- Témoignage : « Nous nous transformons en bêtes »
- Les Sept Piliers du Franquisme
- 1950-1975 : Pourquoi le Régime a duré si longtemps ?
- Guerre Froide : La chance géopolitique de Franco
- Camps, prisons, exécutions : Quarante ans de répression
- L'Église, du soutien à la dissidence
- Résister par la peinture malgré tout
- Années 1960 : La modernisation quand même !
- Mobilisations : Les opposants n'ont pas renoncé
- Franco : l'interminable agonie
- Depuis 1975 : Que reste-t-il du Franquisme ?
- 1975-1982 : L'amnistie, une transition pas si facile
- En Espagne, la fiction a souvent pris la place de l'histoire
- L'Espagne de Franco : La parole aux écrivains
- Cinquante ans de guerre des mémoires
- A lire, voir et écouter
- Bibliographie
 
Mon avis :
  Pour conclure avec mon petit récapitulatif des numéros de la revue L’Histoire qui m’auront marquer de fort belle manière au court de l’année écoulée, abordons à présent le dernier numéro en date des hors-série de ce magazine et qui, comme son nom l’indique, s’intéresse à l’Espagne d’un certain Franco. Le hasard faisant souvent bien les choses puisque, pour la petite histoire, je vais retourner à Tenerife, dans les Iles Canaries, d’ici quelques semaines, le dossier de ce numéro était donc consacré à la fameuse Guerre d’Espagne, une guerre civile qui, entre 1936 et 1939, ensanglanta le pays, porta au pouvoir le célèbre Général Franco et servi de laboratoire pour les belligérants du second conflit mondial, mais aussi, et cela a son importance, au régime Franquiste lui-même, ce qui est, de mon point de vu, encore plus intéressant et bien plus original – en effet, en temps normal, seul la Guerre d’Espagne a proprement parler à droit de citée dans la presse spécialisée. Bref, un dossier intéressant, surtout à mes yeux puisque, si je dois être tout à fait franc, je ne suis pas un grand spécialiste – j’en connais les grandes lignes mais sans plus. Du coup, ce fut avec un certain intérêt que je me suis plongé dans la lecture de ce numéro, apprenant, au passage, pas mal de choses sur cette Guerre d’Espagne et sur ce long, très long régime Franquiste qui, encore aujourd’hui, divise la société espagnole. Causes, conséquences de la guerre civile sont naturellement au rendez vous, de même que l’accent est fait sur les longues années du règne de Franco à la tête du pays, sans oublier, naturellement, la mise en avant de l’Espagne moderne qui n’en n’a pas finit avec son passé. Bref, voici un numéro plutôt réussi de L’Histoire qui intéressera celles et ceux qui souhaiteraient en connaitre davantage au sujet de ce conflit majeur du vingtième siècle, un conflit peut-être un peu oublié de nos jours mais qui mérite tout de même d’être mis en avant, ne serais-ce que pour que l’on comprenne mieux la société espagnole moderne…
 

Points Positifs
 :
- Un dossier intéressant et fort instructif qui revient de fort belle manière sur ce qui fut un des conflits les plus importants du vingtième siècle, la fameuse et tristement célèbre Guerre d’Espagne mais aussi, sur la dictature qui suivit avec ce long régime Franquiste qui ne prit fin qu’avec la mort du Caudillo, en 1975.
- Causes et conséquences de la guerre civile, règne de Franco, rôle hautement critiquable de la France pendant le conflit, sans oublier, bien entendu, la problématique que celui-ci pose encore à la société espagnole de nos jours.
- Un numéro que l’on peut qualifier de parfait pour les néophytes qui en apprendront davantage sur ce conflit et un régime qui sont un peu oubliés de nos jours.
- Les amateurs de L’Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Naturellement, si vous êtes familier de la Guerre d’Espagne, vous pouvez parfaitement faire l’impasse sur l’achat de ce numéro qui ne vous apprendra pas grand chose de nouveau…
- Dommage que le conflit en lui-même ne soit pas davantage mis en avant. Il faut reconnaitre que la partie qui lui est consacré ne soit pas un poil plus long.
- Retournant bientôt et à nouveau a Tenerife – après avoir visiter, ces dernières années, Lanzarote et Fuerteventura – je trouve tout de même dommage que l’impasse soit totalement faite sur le conflit dans les Iles Canaries.
 
Ma note : 7,5/10

L’Histoire HS 102 – La Pologne


L’Histoire HS 102 – La Pologne
Janvier/Mars 2024

Au sommaire :
Édito : Un rempart de l’Occident
- Les deux Polognes
- Cahier Cartes
- Chronologie
Xème – XVIIème : Une Puissance Européenne
- Xème – XIème. Naissance d’un Royaume Chrétien
- Pologne – Lituanie, 1569 : le plus vaste Etat d’Europe
- Portfolio : Cracovie, capitale médiévale
- 1772 – 1939 : Partages et Renaissance
- 1772, 1793, 1795. Disparition en trois actes
- Kosciuszko, héros national
- 1830 – 1831. Requiem pour une nation écrasée
- Le salon, laboratoire national
- Le deuil et l’exil
- Galaxie : Polonais en France
- Juifs, de l’âge d’or au temps des pogroms
- 1760, la moitié des Juifs du monde
- Le monde perdu du Shtetl
- Jozef Pilsudski ou la renaissance de la Pologne
- 1939 – 1945 : Le Pays Martyr
- 1939, la guerre européenne commence en Pologne
- 1939 – 1945 : les morts, un bilan humain
- Katyn : le massacre des officiers polonais
- Avril 1943. Le Ghetto se soulève
- Décrypter une icone
- Aout 1944. Les 63 jours de Varsovie
- Une capitale rasée par vengeance
- Enquête sur les polonais et l’antisémitisme
- La Pologne sans Juifs
- Les trous de mémoire
- Barbara Engelking et la nouvelle école de la Shoah
1945 – 1989 : D’Est en Ouest
- Le Communisme n’a pas été une parenthèse
- Une économie socialiste ?
- 1980 : la révolution Solidarnosc
- Jean-Paul II, Pape engagé
- Les défis de l’intégration Européenne
- A lire, voir et écouter
 
Mon avis :
 Je me demande si, en juillet dernier, alors que je m’apprêtais à partir une quinzaine de jours pour Tenerife, en choisissant, un peu par hasard, le numéro d’une revue que je ne m’étais jamais procurer jusqu’alors – pour la petite histoire, celui-ci était consacré à la Peste – je veux, bien entendu, parler de la revue L’Histoire, je ne me suis pas lancer dans une nouvelle histoire d’amour – toutes proportions gardées, cela va de soit ! Car bon, comment dire… Déjà, ce numéro estival hors-série aura finit par être considéré, à mes yeux, comme étant la revue de l’année 2023, ensuite, quelques mois plus tard, je me suis procurer le numéro suivant, consacré lui à la Préhistoire et qui s’était avéré être aussi bon que son prédécesseur. Bref, deux belles expériences qui m’avaient mis la puce à l’oreille quand à la qualité intrinsèque de la revue L’Histoire, un magazine que je m’étais décidé à suivre avec curiosité… Et donc, en février dernier, alors que je partais quelques jours pour Lisbonne, je me suis laissé tenter par le nouveau hors-série de L’Histoire, consacré, lui, à la Pologne. A priori, ce pays n’était peut-être pas celui qui m’attirait le plus, je dois le reconnaitre, cependant, deux choses me décidèrent à me procurer ce numéro : la qualité de la revue, donc, mais aussi et surtout, le fait que, connaissant mal l’histoire de la Pologne, je m’étais dit que l’occasion était belle d’en apprendre un peu plus au sujet de celle-ci… Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes espérances ? Eh bien, en toute franchise, oui ! Car bon, comment dire… disons que, comme je l’ai souligné, connaissant mal l’histoire de ce vieux pays – on ne va pas se mentir, en France, c’est davantage l’Europe Occidentale qui est connue, et encore, dans les grandes lignes – j’ai put parfaire mes connaissances au sujet de celle-ci et que, accessoirement, tout cela s’est avéré fort intéressant. Ainsi, en mille ans, des débuts de la nation polonaise à son entrée dans la Communauté Européenne, en passant par son alliance avec la Lituanie, sa disparition en tant que nation, son voisinage problématique avec la Russie, son martyr pendant la Seconde Guerre Mondiale et la domination de l’URSS, force est de constater que tout cela est franchement intéressant pour ne pas dire plus. Et si l’on ajoute à cela toute la partie consacrée aux liens importants entre le peuple Juif et la nation polonaise au fil des siècles, il est clair que nous avons là une revue qui mérite franchement le détour, surtout si, comme moi, vous êtes un néophyte qui souhaiterait en connaitre davantage au sujet de grand pays Européen…
 

Points Positifs
 :
- Un dossier franchement original et fort instructif qui nous permet de mieux connaitre la longue histoire de ce grand pays qu’est la Pologne.
- Si vous êtes un néophyte alors, cette revue est faite pour vous et vous sortirez de cette lecture avec bon nombre de connaissances historiques qui, selon moi, méritent franchement le détour.
- Par la force des choses, on connaissait déjà les liens entre les polonais et les juifs, cependant, ce que l’on apprend ici, c’est que ces derniers étaient bien plus importants qu’on pouvait le penser et remontent à plusieurs siècles en arrière. Bref, tout cela est passionnant !
- Clarté du texte, nombreuses illustrations, cartes : tout est parfait !

Points Négatifs :
- La première partie, consacrée aux débuts de la nation polonaise, aurait mérité d’être un poil plus longue.
- En toute franchise, on ne peut pas vraiment dire que la couverture soit une franche réussite…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 28 juin 2024

L’Histoire HS 101 – Préhistoire


L’Histoire HS 101 – Préhistoire
Octobre/Décembre 2023

Au sommaire :
Édito : La Préhistoire, c'est de l'Histoire !
- Frise Chronologique : Tout commence il y a trois millions d’années
- 99% de l’histoire Humaine
- Les inventeurs de la Préhistoire
Migrations et Métissages : Sapiens et ses cousins
- La grande famille d'Homo Sapiens
- Carte et généalogie : de Toumaï aux premiers Sapiens
- Les révélations Du Djebel Irhoud
- Déjà navigateurs
- A la recherche de l'Homme de Néandertal
- Bruniquel, un univers souterrain
- Pourquoi a-t-il disparu ?
- Sapiens peuple la Terre
- Vie quotidienne du chasseur au Paléolithique
- Régismont-Le-Haut, du bon usage du Bison
- Vous avez dit Sociétés Égalitaires ?
- Comment Sapiens s'est adapté à l'Ere Glaciaire
- L'Europe au dernier Maximum Glaciaire
- Des Chasseurs-Cueilleurs très organisés
- Ce que le feu a vraiment changé
- Tout feu, tout flamme
- Le Chien, premier animal domestiqué
- Une alimentation plus diversifiée qu'on le croit
- La boucherie Paléolithique, mode d'emploi
- Pincevent, soixante ans de fouilles
- Asie du Sud-Est : Une Civilisation du Bambou
- Sept grandes découvertes de ces vingt dernières années
- Matriarcat. Enquête sur un mythe
Art, Parures, Sépultures : L'essor d'une pensée symbolique
- Objets ou Grottes. L'art Premier par excellence
- Au son des flûtes et des conques
- Comment interpréter l'Art Pariétal ?
- La Grotte Chauvet. A l'origine de l'art Européen
- La Parure : Petites perles, grands enjeux
- Préhistoire – Bibliographie
- Des sépultures depuis 120000 ans
- Mtoto, enfant du Kenya
- L'Humanité, un des visages de l'animalité
- Préhistoire – A lire, voir et écouter
 
Mon avis :
 Comme vous avez put le voir dans ma critique précédente, l’année passée, il y a, grosso modo un an, j’avais découvert, alors que me rendais à Tenerife pour des congés bien mérités, une revue que je ne me procurais pas en temps normal, L’Histoire. La raison de ce choix alors que je suis, en temps normal, un adepte plutôt conséquent de ce genre de revues ? Le dossier de ce numéro, consacré à la Peste et, plus précisément, aux grandes épidémies de pestes qui ont touché l’Humanité au fil des siècles, s’était avéré être une fort bonne surprise au point même que celui-ci ait été, à mes yeux, la meilleure revue de l’année 2023. Quelques mois plus tard, en octobre, donc, alors que j’avais à nouveau quelques jours de congés, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir que le sujet du dossier du numéro hors-série de L’Histoire avait lui aussi de quoi me ravir puisque, comme son nom l’indiquait, il était consacré à la Préhistoire et, plus précisément, au commencement des sociétés humaines. Bref, encore émerveiller par le numéro estival de la revue L’Histoire, je n’ai absolument pas hésité et me suis procurer ce nouveau numéro qui, en plus de m’avoir accompagné au cours de mes congés de la Toussaint, m’aura fait passer un excellent moment de lecture tout en m’apprenant tout un tas de choses au sujet de cette fameuse Préhistoire qui regorge encore de bien des secrets… Ainsi, si l’on aurait put penser, de primer abord, que le sujet de ce dossier était tout sauf original, il est évidant, à la lecture de cette revue, que les choses sont un poil plus compliquées qu’on pourrait le penser : déjà, en remettant en avant ce qu’est la Préhistoire et en lui redonnant, en quelques sortes, ses lettres de noblesses. Ensuite, en nous présentant les dernières découvertes faites au sujet de nos ancêtres, découvertes qui, au demeurant, remettent en cause tout un tas des certitudes que l’on pouvait avoir au sujet de ceux-ci et de notre lointain passé… Vous l’avez compris, ce numéro automnal de la revue L’Histoire s’est avéré être excellent et confirma tout le bien que je pense d’une revue que j’avais mis de coté pendant plus d’une décennie et qui mérite, visiblement, que je m’y attarde davantage : après tout, à mes yeux, j’avais là les deux meilleures revues de l’année 2023, et de loin…
 

Points Positifs
 :
- Même si l’on pourrait penser de prime abord que le sujet n’est pas très original, il est évidant, à la lecture du dossier de cette revue, que non seulement celui-ci mérite largement le détour mais que, en plus, celui-ci s’avère être captivant et fort instructif. Bref, il serait dommage de passer à coté de ce numéro de L’Histoire !
- Une place non négligeable est consacrée aux nombreuses dernières découvertes en date – dans les grandes lignes, des vingt dernières années – qui remettent en cause bon nombre de nos certitudes.
- La réhabilitation de la Préhistoire qui est, selon moi, méritée même si, naturellement, celle-ci gardera toujours une grande part d’ombre à nos yeux…
- Un numéro qui ravira a la fois les néophytes comme les spécialistes. La chose est suffisamment rare pour ne pas la souligner.
- Clarté du texte, nombreuses illustrations, cartes : tout est parfait !
 
Points Négatifs :
- En toute franchise, a moins d’être totalement allergique à ce genre de revues ou de ne pas être intéresser par le sujet, je ne vois pas ce que l’on peut trouver à redire à ce numéro ?
 
Ma note : 8/10

L’Histoire 509 – La Peste


L’Histoire 509 – La Peste
Juillet/Août 2023
 
Au sommaire :
Édito : Vivre avec la Peste
Prologue
- L’historien et le généticien
- Séquençage, mode d’emploi
- Infographie : comment la maladie se transmet ?
Depuis quand
- Ces fléaux que l’on appelle Peste
Antiquité
Ces pestes qui n’en n’étaient pas
- Athènes, 430 : Thucydide ou le texte matriciel
- Dans la catacombe de Saint Pierre et Marcellin
Sous Justinien, la première vague
- La fin de l’Antiquité ?
- Carte : dans l’Empire et au-delà
- Moyen-âge, la pandémie la plus mortelle de l’Histoire
- Carte : XIIIème – XVème siècle. Peste Noire, une histoire mondiale
Itinéraire d’une tueuse
- Combien de morts ?
- Comment est-elle devenue noire ?
- Kirghizie, 1338
- Le grand échange mongol : mythe et réalité
- Enquête sur les villages abandonnés
Plongée dans les sources chinoises
La huitième plaie d’Egypte
- Les intuitions des médecins arabes
- Infographie : Le Caire, la résilience d’une capitale
La grande peur de la contagion
Pays-Bas. Les affaires continuent !
Une catastrophe économique ?
- La peste a-t-elle gommée les inégalités ?
- Infographie : flambée des salaires, fluctuations du pouvoir d’achat
L’ébranlement des sociétés européennes
- Les Juifs, boucs émissaires
- Danse Macabre : la farandole des squelettes
XVIème – XVIIIème siècle : on n’en sort pas
Panique en Méditerranée. La faute aux Ottomans ?
- Marseille en quarantaine
- Carte : Istanbul, accélérateur de poussée pesteuse
Une législation d’exception. Le droit de la peur
1656, Naples. Une catastrophe annoncée
- Image : vue par Poussin
Archéo-anthropologie. Enterrés à la hâte ?
XIXème – XXIème siècle : enfin vaincue ?
Des bacilles et des empires. Bataille au sommet
- Carte : la pandémie mondiale
Hongkong, 1894. Yersin sans légende
Comment Camus à écrit La Peste
2023. Faut-il encore avoir peur de la Peste ?
- A Madagascar
- 1941, guerre bactériologique
- Institut Pasteur, 2023
- La carte de l’OMS
- Pour en savoir plus
 
Mon avis :
 Depuis les débuts de ce blog, en janvier dernier, j’ai eu l’occasion, à de multiples reprises, de vous parler de diverses revues en vous proposant, pour chacune, les critiques de quelques numéros emblématiques ainsi que les plus récents. Ainsi, au fil des mois, j’ai eu l’opportunité de vous parler de moult titres différents dont, pour commencer, Historia dont les anciens numéros, tout simplement excellents, m’accompagnèrent du temps de ma prime jeunesse, des Cahiers de Science & Vie qui furent, pendant des années, le maitre étalon du genre et, bien entendu, de Géo Histoire, une revue qui est, actuellement, peut-être la meilleure du lot. Cependant, il manquait encore un titre, une revue que j’ai découvert il y a de cela quasiment un an et qui, depuis lors, est devenue une de mes préférées, cette revue, vous l’avez compris, c’est L’Histoire. Pour la petite histoire, ce fut, en juillet de l’année dernière que, alors que je partais en congés pour Tenerife que je me suis décidé à me procurer ce numéro consacré à la Peste. Bien entendu, cette revue, je la connaissais, étant plutôt familier de celle-ci chez mon marchand de journaux, après, de là a l’acheter, c’était une autre histoire, si j’ose le jeu de mots, cependant, au vu du dossier de ce numéro, je me suis dit que le jeu pouvait en valoir la chandelle… Il faut dire que le dossier de ce numéro avait de quoi éveiller ma curiosité car, quoi que l’on pense, la Peste n’est pas le sujet le plus abordé dans ce genre de magazines… Naturellement, qui dit Peste dit Peste Noire, c’est-à-dire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, ce qui fut, tout bonnement, la plus grande pandémie qui frappa l’humanité et qui faucha la vie de dizaines de millions de personnes dans le monde à la fin du Moyen-âge. Sans grande surprise, donc, dans ce numéro, la Peste Noire occupe une place importante et si vous êtes un parfait néophyte de celle-ci, alors, vous allez apprendre pas mal de choses au sujet de cette terrible pandémie. Cependant, là où ce numéro de L’Histoire mérite grandement le détour, c’est que celui-ci ne met pas uniquement en avant cette épidémie de Peste Noire : non, ici, le dossier aborde le cas de la Peste et nous suivons donc, au fil des siècles, ses diverses épidémies, allant, allégrement, de l’Antiquité à l’époque moderne car oui, malgré ce que l’on pourrait penser, encore de nos jours, la Peste est encore présente et cause encore des victimes – même si ce n’est pas dans les mêmes proportions que dans le passé, fort heureusement. Bref, vous l’avez compris, j’ai été oh combien conquis et ravis par la lecture de ce numéro de la revue L’Histoire : complet, terriblement instructif, original même, il s’est avéré être une belle réussite qui m’aura fait passer un très bon moment de lecture. Au point même que, à l’avenir, je sois un peu plus attentif aux prochains numéros de cette revue ? Ma foi, comme vous allez le voir dès ma prochaine critique, ce fut bel et bien le cas…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent dossier qui, outre son originalité, aborde de fond en comble la problématique liée à la Peste, depuis ses premières apparitions dans l’histoire humaine à nos jours. Complet, fort instructif, vous allez, à la lecture de ce numéro, tout savoir ou presque sur cette maladie qui fut l’un des plus grands fléaux de l’humanité.
- Si, naturellement, l’épidémie de Peste Noire occupe une place pour le moins importante dans le dossier, celui-ci ne fait pas l’impasse sur les autres épidémies de Peste ainsi que sur celles que l’on a qualifiées de la sorte sans que l’on en soit vraiment sur…
- Un dossier tellement long et instructif que cette revue vaut largement pas mal d’ouvrages traitant du même sujet.
- Un numéro qui ravira a la fois les néophytes comme les spécialistes. La chose est suffisamment rare pour ne pas la souligner.
- Clarté du texte, nombreuses illustrations, cartes : tout est parfait !
 
Points Négatifs :
- En toute franchise, a moins d’être totalement allergique à ce genre de revues ou de ne pas être intéresser par le sujet, je ne vois pas ce que l’on peut trouver à redire à ce numéro ?
 
Ma note : 8,5/10