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mardi 25 juin 2024

Berserk – Tome 42


Berserk – Tome 42
 
Guts est un guerrier solitaire à l’épée démesurée. Marqué par un terrible passé, il parcourt le monde en semant la mort sur son passage. Un jour, il vient en aide à Puck, un elfe facétieux et volubile qui décide de l’accompagner dans son voyage. Traqué par des forces obscures, Guts tente de devenir maître de son destin pour regagner sa liberté et accomplir sa vengeance… Les créatures peuplant Elf Helm ressentent l'intrusion d'un étranger et redoutent un drame imminent. Casca sort quant à elle de sa chambre et se dirige vers l'extérieur. Hélas, sa marque du sabbat se met à la faire souffrir et à saigner. De terribles souvenirs se rappellent à la jeune femme qui pousse un terrible hurlement avant de s'effondrer. De son côté, Guts n'en revient pas quand le garçon aux cheveux longs prend l'apparence de Griffith. Envahi par la rage, il dégaine son épée et attaque...
 

Berserk – Tome 42
Scénariste : Kōji Mori
Dessinateur : Studio Gaga
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 42
Parution en vo : 29 septembre 2023
Parution en vf : 03 juillet 2024
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 180
 
Mon avis :
 Il est incontestable que ce quarante-deuxième volet de Berserk restera dans les annales à la fois pour ce qui est du manga lui-même, mais aussi, dans un sens plus large, de l’histoire de la bande dessinée nippone pour ne pas dire mondiale. J’exagère en affirmant une telle chose ? En toute franchise, pas le moins du monde ou alors, à peine. En effet, lorsque la sortie d’un volume d’un quelconque manga a droit de citer dans les médias grand public traditionnels, c’est que, quelque part, celui-ci n’est pas anodin et si, pour ne citer qu’un seul et unique exemple, Le Figaro en a parler, c’est que la sortie de cet énième tome de Berserk est un des événements de cette année 2024, c’est un fait ! Bien entendu, les fans de la saga savent parfaitement pour quelle raison ce quarante-deuxième volet de Berserk aura autant fait parler de lui puisque, pour rappel, l’auteur de la saga, le regretté Kentaro Miura, nous a quitter, comme chacun sait, il y a de cela trois ans et la disparition du mangaka aura, naturellement, fait craindre que l’on ne connaisse jamais la fin du manga. Et donc, après la parution, il y a deux ans, du dernier tome dessiné par Miura, le quarante-et-unième pour être plus précis, la bonne nouvelle était, entretemps, tombée : Berserk aura droit à une suite et une conclusion, le scénario étant repris par Kōji Mori, mangaka lui aussi et, accessoirement, meilleur ami de Kentaro Miura et, comme convenu, par les assistants de ce dernier qui officiaient depuis longtemps sur la saga. Une excellente nouvelle, donc, pour les nombreux fans de ce qui est, sans aucune contestation possible, le plus grand manga de Dark Fantasy de tous les temps, même si, bien entendu, tout à chacun était en droit de se demander ce que serait Berserk sans son créateur !? Et donc, après une longue attente, la réponse à cette question, nous l’avons ici, avec la parution de ce quarante-deuxième tome et vous comprendrez a quel point celui-ci est oh combien important, au point même que les médias généralistes s’y soient intéressés… Alors, quid, donc, de ce Berserk sans Kentaro Miura ? Eh bien, comment dire, c’est tout de même un peu particulier car, naturellement, il est impossible de lire ce nouveau volet du manga sans se demander ce qui aurait été différent si son auteur était encore en vie ? Cependant, malgré cette question qui n’aura jamais de réponse, force est de constater que, dans l’ensemble, ma foi, c’est plutôt bon et que, même si, graphiquement parlant, les assistants de Miura ne seront jamais au niveau de ce dernier, force est de constater qu’ils font le job, peut-être sans le coté génial du maitre mais l’ensemble reste suffisamment efficace et crédible, ce qui, ma foi, est le principal. Quand au scénario, que dire ? Je suis intimement persuadé que Kōji Mori connait la fin de Berserk, que son ami lui en a parlé, depuis bien longtemps, cependant, on va dire que c’est plus dans le sens d’une trame générale qui mènera a une conclusion, du coup, par la force des choses, le créateur de Suicide Island, en se servant des connaissances des grandes lignes de ce scénario original, va devoir brodé, inventé même par moments. Fait-il le job, ici ? Ma foi, on dirait bien que oui et, quelque part, c’est le principal… Alors, une réussite que ce quarante-deuxième volet de Berserk ? Oui, dans l’ensemble, en reconnaissant que, scénaristiquement parlant, il y a déjà eu beaucoup mieux auparavant. Mais bon, celui-ci est presque un tome de transition, un volet qui annonce une avancée scénaristique pour le moins étonnante mais aussi et, surtout, un tome trop marqué, en raison des événements, pour qu’on ne puisse faire l’impasse sur ces derniers. Espérons qu’a l’avenir, on puisse, petit a petit, mieux se concentrer sur le scénario plutôt que sur ceux-ci, mais bon, Berserk aura droit à une suite et une conclusion et, ma foi, c’est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Premier volet de Berserk sans Kentaro Miura, ce quarante-deuxième tome était très attendu au tournant et, dans l’ensemble et pour le plus grand plaisir des fans, il apparait comme étant plutôt réussi, ce qui, naturellement, est une excellente nouvelle pour les très nombreux fans du manga.
- La tache était plutôt ardue pour Kōji Mori de reprendre Berserk et, pour le moment, on va dire que le mangaka s’en sort plutôt bien. Attendons bien entendu la suite pour voir s’il sera a la hauteur de l’œuvre de son ami jusqu’au bout ?
- Scénaristiquement, il s’en passe des choses dans ce tome : Griffith réapparait et enlève Casca, Guts, qui ne peut rien faire pour l’empêcher, est détruit, psychologiquement, quand à Elf Helm, l’ile disparait dans les flots, renvoyant les créatures qui la peuplaient dans une autre dimension. Quand au final, il laisse présager bien des surprises…
- Même si les assistants de Miura ne possèdent pas le talent du maitre, force est de constater que ceux-ci font la job et, ma foi, c’est le principal.
 
Points Négatifs :
- Même si, dans l’ensemble, ce premier tome de Berserk sans son créateur fait le job et laisse présager d’une suite convenable pour les fans, on ne va pas se mentir, sans Kentaro Miura, les choses ne seront plus jamais pareilles et on se demandera toujours, jusqu’au bout, ce qu’aurait été Berserk si son créateur n’était pas décédé…
- Historiquement, par la force des choses, cet album restera, comme son prédécesseur, dans les annales, cependant, si l’on doit être tout à fait honnête, celui-ci n’est pas le meilleur de la saga et il marque davantage les esprits par la forme que par le fond.
- Même si les assistants de Kentaro Miura font de leur mieux, fatalement, ils n’ont pas, non plus, le talent du maitre.
- Mais qu’est-ce qu’elle est moche cette couverture !
 
Ma note : 7,5/10

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