Peaky Blinders – Saison 3
Peaky
Blinders – Saison 3
1924.
Tout le clan Shelby, dont les affaires sont de plus en plus prospères, est
réuni à Birmingham pour le mariage de Tommy avec Grace. Une tension palpable
marque la rencontre des deux familles, les rigides militaires de la Couronne
toisant sévèrement la tribu gitane enrichie dans l'illégalité. Alors que la
fête, somptueuse, bat son plein, un invité mystérieux exige d'être reçu par
Tommy, se prévalant d'une promesse ancienne et du soutien de Winston Churchill
en personne. C'est l'aboutissement de tractations financières que le chef des
Peaky Blinders tente depuis des mois de faire aboutir, sans se douter de la
vraie nature de l'accord qu'il s’apprête à conclure. Déterminé à poursuivre son
ascension vers les hautes sphères de la société, tout en assurant la sécurité
des siens, le jeune marié va se retrouver piégé dans une machination aux
ramifications internationales.
Peaky Blinders – Saison 3
Réalisation
: Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave, David Bowie
Production : BBC
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : Peaky Blinders – Season 3
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : BBC Two
Diffusion
d’origine : 05 mai 2016 – 09 juin 2016
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes
Casting :
Cillian
Murphy : Thomas Shelby
Helen
McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul
Anderson : Arthur Shelby Junior
Annabelle
Wallis : Grace Burgess
Sophie
Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Joe
Cole : John Shelby
Tom
Hardy : Alfie Solomons
Aimee-Ffion
Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Finn
Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin
des frères Shelby
Paddy
Considine : Père John Hughes
Alexander
Siddig : Ruben Oliver
Kate
Phillips : Linda Shelby
Gaite
Jansen : Princesse Tatiana Petrovna
Natasha
O'Keeffe : Lizzie Starke
Ned
Dennehy : Charlie Strong
Tony
Pitts : Inspecteur Moss
Ian
Peck : Curly
Harry
Kirton : Finn Shelby
Jan
Bijvoet : Grand Duke Leon Petrovna
Dina
Korzun : Duchesse Izabella
Benjamin
Zephaniah : Jeremiah Jesus
Mon
avis : Après avoir dévorer avec un
enthousiasme pour le moins certain les deux premières saisons de Peaky
Blinders, ce fut, tout naturellement, que je me suis plongé dans
la suite de cette série britannique haute en couleur. Et donc, après une
première saison qui avait été un véritable choc pour moi et une seconde qui
ne fit que confirmer la chose, quelles conclusions pouvons nous tirer de cette
troisième saison qui voit le clan de Thomas Shelby aux prises avec d’anciens
nobles russes réfugiés en Grande-Bretagne après la révolution soviétique et un
prêtre oh combien détestable ? Eh ben ma foi, si l’effet de surprise est
passé depuis longtemps, il est clair que, d’emblée, on est en terrain familier
et pour peu que l’on suive cette série depuis ses débuts, retrouver le clan
Shelby est toujours un plaisir. Cillian Murphy brille toujours autant mais le
reste du casting n’est pas en reste, particulièrement Helen McCrory et, dans
une moindre mesure, Paul Anderson dans le rôle d’Arthur Shelby et qui est beaucoup
moins badass dans cette saison. Décors, musique – avec l’ajout de Bowie a la
bande son – ambiance, costumes, ces éléments sont toujours aussi parfaits,
quand aux amateurs d’Histoire, disons que la mise en avant des nobles russes
réfugiés est plutôt une bonne chose, ces derniers n’apparaissant que trop
rarement dans les œuvres de fictions. Bref, tout semblait parfait pour faire de
cette troisième saison de Peaky Blinders, une fois de plus, un
incontournable, si ce n’était quelques petits défauts qui auront empêché
celle-ci d’atteindre l’excellence : déjà, une certaine incohérence de
temps avec ce fameux coup que les hommes de Thomas Shelby doivent effectuer –
le vol d’une cargaison de chars d’assauts – et qui semble imminente au début
pour ne survenir que quelques mois après, ensuite, un petit coup de mou vers le
milieu de la saison, celle-ci débutant fort bien et s’achevant en fanfare avec
un final qui restera longtemps dans les mémoires. Cependant, malgré ces
quelques défauts, cette troisième saison de Peaky Blinders reste
de fort bonne qualité et si tout n’est pas parfait, si par moments, on sent que
l’intrigue tourne un peu en rond, dans l’ensemble, cela reste bon, très bon
même, de quoi ravir les fans de la série. Et comme en plus, tout cela est
encore loin d'être finit, pourquoi bouder son plaisir !?
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de trois saisons, n’a rien perdu
de sa force avec ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable,
bande-originale très rock et protagonistes tellement classe – et qui nous
entraine une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle
virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
-
Mais quel acteur que ce Cillian Murphy ! Car bon, si le casting de Peaky
Blinders est excellent, force est de constater que Thomas Shelby
écrase toujours autant les autres de par sa classe naturelle et son charisme
fou. Et puis, accessoirement, qu’est ce qu’il en prend dans la gueule au cours
de cette saison !
-
Les dernières minutes du sixième épisode, celles qui concluent cette saison,
sont tout bonnement extraordinaires et, surtout, inattendues !
-
La mise en avant de l’hypocrisie des puissants – nobles, politiciens, clergé –
qui méprisent toujours autant ceux qui viennent du peuple, malgré leur réussite
sociale, et qui, par ailleurs, ne valent guère mieux au vu de leurs
agissements.
-
L’amateur d’Histoire appréciera la mise en avant des nobles russes réfugiés,
surtout que cette thématique est rare dans les œuvres de fictions.
-
La bande originale, une fois de plus, anachronique, certes, mais qui est pour
beaucoup pour l’ambiance géniale de cette série – et puis, on a droit a un peu
de Bowie cette fois ci !
Points
Négatifs :
-
Lorsque la saison débute, on a l’impression que le vol des chars d’assauts va
avoir droit bientôt, or, plus les épisodes défilent et plus celui-ci apparait
comme lointain, en tous cas, moins pressé que ce qui était prévu, et ce, avant
que les événements ne se bousculent un poil trop rapidement a la fin.
-
Un petit coup de mou vers le milieu de la saison, une impression de tourner en
rond par moments, de s’éloigner de l’essentiel…
Ma
note : 8/10
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