Everybody
Knows This Is Nowhere
Neil
Young
1 - Cinnamon Girl (Neil Young) 2:58
2
- Everybody Knows This Is Nowhere (Neil Young) 2:26
3
- Round & Round (It Won't Be Long) (Neil Young) 5:49
4
- Down By The River (Neil Young) 9:13
5
- The Losing End (When You're On) (Neil Young) 4:03
6
- Running Dry (Requiem For The Rockets) (Neil Young) 5:30
7
- Cowgirl In The Sand (Neil Young) 10:06
Everybody Knows This Is Nowhere
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 14 mai 1969
Enregistré : janvier
1969 – mars 1969
Durée : 40:29
Genre
: Country,
Folk, Rock
Producteur : Neil
Young & David Briggs
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : guitare, chant
Danny
Whitten : guitare, chant sur Cinnamon Girl,
chœurs
Ralph
Molina : batterie, chœurs
Billy
Talbot : basse
Robin
Lane : chœurs
Bobby
Notkoff : violon
Mon
avis : Avec ce deuxième album, tous ceux
qui pouvaient encore douter du talent indéniable de Neil Young seront fixés :
le bestiau était sacrément doué (comme on s’en doutait déjà, à l’époque
du Buffalo Springfield, et sur son premier
album) et les années a venir verraient la confirmation de celui-ci (au
point, d’ailleurs, que le magazine Rolling Stones, le considéra,
une décennie plus tard, comme l’artiste des années 70, ce qui est amusant lorsque
l’on sait que le canadien ne connu qu’un unique numéro un dans les charts dans
sa carrière, Heart of Gold). Mais en 1969, lorsque paru Everybody
Knows This Is Nowhere, le Loner était encore loin de tout ça et avait
encore beaucoup à prouver. Avec cet album, pourtant, tout était déjà dit en
quelque sorte puisque dès celui-ci, on possède le matériau que l’on retrouvera
par la suite : opus très épuré avec des mélodies admirables et ce son brut qui
sera désormais la marque de fabrique de Neil Young & Crazy Horse. Tient,
justement, la rencontre de Young et de ce qui deviendra son groupe fétiche,
ex-Rockets, sera primordiale dans la carrière de celui-ci est dès leur premier
album en commun, on comprend tout de suite que leur rencontre apportera
énormément au canadien (même si celui-ci, fidèle à sa légende, altérera
régulièrement tout au long de ses nombreux albums, il reviendra toujours a son
Cheval fou). Du coup, loin d’un premier essai en solo assez moyen (la faute
surtout à un son véritablement exécrable, malheureusement), ce deuxième album
nous propose immédiatement trois titres qui deviendront immédiatement des
standards du maître : Cinnamon Girl, Down By The River,
et Cowgirl in The Sand. Personnellement, je ne me lasse pas, près
de vingt ans après avoir découvert cet album, des deux premiers, que j’écoute
toujours avec autant de plaisir, tout comme le reste d’un excellant album,
décidément inoubliable et qui défie les générations. Une vraie petite perle a
écouté encore et encore…
Points
Positifs :
- Le
premier chef d’œuvre de Neil Young, un opus qui, encore aujourd’hui et alors
que sa carrière est loin d’être achevée, apparait toujours comme étant un des
tout meilleur. Il faut dire que, dans Everybody Knows This Is Nowhere,
le Loner frôle allègrement avec la perfection tout en atteignant, musicalement
parlant, une maturité certaine et trouvant en style plus ou moins définitif que
l’on retrouvera dans bien d’autres albums par la suite.
- Cinnamon
Girl, Down By The River, et Cowgirl in The Sand sont,
bien évidement, des classiques absolus, cependant, le reste de l’album mérite
également le détour.
-
C’est dans cet opus qu’apparait, pour la toute première fois, le Crazy Horse,
c’est-à-dire, le groupe définitif du Loner, celui qui reviendra sans cesse, encore
et encore, au fil des ans. Accessoirement, c’est fou ce que celui-ci apporte a
Neil Young, musicalement parlant…
-
La pochette pourrait apparaitre comme étant simple – Neil Young, un chien, un
arbre – pourtant, elle n’en reste pas moins plutôt réussie dans son genre.
Points Négatifs :
- Ceux
qui n’apprécient guère les chansons interminables qui durent sensiblement dix
minutes risquent de tiquer fortement ici. Bon, je sais, il fallait bien que je
trouve un défaut…
-
Si Everybody Knows This Is Nowhere est un superbe album, il
manque encore une certaine sophistication et un supplément d’âme – qui arrivera
par la suite – pour que cet opus puisse être qualifié de chef d’œuvre.
Ma note : 8,5/10
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