Peaky Blinders – Saison 2
Peaky
Blinders – Saison 2
Birmingham,
1922. Soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se
faire une place dans le paysage industriel de l'après-guerre. Le Parlement
s'attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces
spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres
les plus redoutables. Surnommés les Peaky Blinders par rapport
à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent
principalement leur argent de paris et de vol. Désormais prospère, le gang des
Shelby, les Peaky Blinders, règne sur les paris clandestins et la contrebande
d’alcool avec la complicité de la police locale. Chef incontesté du clan
familial, Tommy a décidé de conquérir Londres et de se tailler une place entre deux
redoutables rivaux, en guerre l’un contre l’autre : le juif Alfie Solomons et
l’Italien Darby Sabini.
Peaky Blinders – Saison 2
Réalisation
: Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave, PJ Harvey
Production : BBC
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : Peaky Blinders – Season 2
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : BBC Two
Diffusion
d’origine : 2 octobre 2014 – 6 novembre 2014
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes
Casting :
Cillian
Murphy : Thomas Shelby
Sam
Neill : Chester Campbell
Helen
McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul
Anderson : Arthur Shelby Junior
Tom
Hardy : Alfie Solomons
Noah
Taylor : Darby Sabini
Charlotte
Riley : May Carleton
Finn
Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin
des frères Shelby
Sophie
Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Joe
Cole : John Shelby
Aimee-Ffion
Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Annabelle
Wallis : Grace Burgess
Natasha
O'Keeffe : Lizzie Starke
Benjamin
Zephaniah : Jeremiah Jesus
Ned
Dennehy : Charlie Strong
Richard
McCabe : Winston Churchill
Adam
El Hagar : Ollie
Harry
Kirton : Finn Shelby
Mon
avis : Dans ma critique précédente,
j'ai eu le plaisir de vous parler de la première saison d’une série britannique
oh combien jouissive, Peaky
Blinders. Servie par de talentueux acteurs, captivante, a
l’esthétique irréprochable et a la bande son très rock, la série, sans être un
chef d’œuvre absolu n’en possédait pas moins suffisamment de qualités pour
marquer les esprits et apparaitre, indéniablement, comme étant l’une des
meilleurs qu’il m’est été donné de voir ces dernières années. Bien entendu, ce
ne pouvait être qu’avec une certaine impatience que j’attendais cette seconde
saison, pressé que j’étais de replonger dans les affaires illégales du gang
Shelby et de son très charismatique chef, le beau gosse de service, Thomas
Shelby alias Cillian Murphy, toujours aussi impérial dans cette seconde saison.
Bien entendu, après deux premières minutes qui faisaient la lumière sur le sort
de deux des protagonistes principaux de la première saison (et première grosse
surprise), le fidèle de la série se retrouve très rapidement en terrain
familier : lieux, époque, personnages, esthétique générale, l’effet de
surprise est passé mais ce n’est pas un problème en soit, bien au contraire. Le
scénario, à la fois simple et compliqué, se met rapidement en place et assez
vite, pour peu que vous ayez accroché à la première saison, vous ressentirez,
comme moi, le même plaisir à suivre à suivre les péripéties du gang Shelby qui,
cette fois ci, décident de placer la barre un peu plus haut en s’attaquant à Londres,
rien que ça. Bien sur, les ficelles scénaristiques sont connus et toujours
aussi bonnes, les personnages, familiers désormais, sont égaux a eux-mêmes et
si l’on ajoute les entrées de tout un tas de nouvelles têtes comme le fils
caché de Tante Polly (ce qui nous vaudra un développement de cette dernière non
négligeable), l’entraineuse de chevaux (nouveau personnage majeur féminin) et
les deux chefs de gangs londoniens, particulièrement Tom Hardy toujours égal à
lui même, force est de constater que cette seconde saison a tout, décidément
tout pour être aussi bonne que sa devancière. Bien entendu, je ne vous
développerais nullement l’intrigue, me contentant d’affirmer, croyez moi sur
parole, que celle-ci est non seulement excellente mais qu’elle s’améliore au
fil des épisodes et ce, jusqu’à un final non seulement explosif mais aussi
riche en coups de théâtres. Bref, vous l’avez compris, si vous avez aimé la
première saison des Peaky Blinders, vous ne serez en aucune façon
déçue par cette deuxième, bien au contraire, alors, si vous n’avez pas eu
l’occasion de découvrir cette petite pépite comme seul nos voisins
d’outre-Manche savent en faire, n’hésitez pas une seconde… et comme une bonne
nouvelle n’arrive jamais seule, sachez juste que l’on retrouvera, pour notre
plus grand plaisir, la famille Shelby dans une troisième saison ; après
Londres, le monde ?!
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver une série qui avait déjà fait fort lors de sa première
saison et qui, en reprenant tout ce qui avait fait sa force – esthétique
irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –
nous entraine derechef, pour notre plus grand plaisir, pour une nouvelle virée
en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
-
Lors de la première saison, le casting des Peaky Blinders avait
déjà fait très fort avec des têtes d’affiches comme Cillian Murphy, Sam Neill et
Helen McCrory, pour ne citer que les plus connus, mais là, quand on voit qu’un
Tom Hardy vient se joindre a la petite fête, comment ne pas apprécier la
chose !?
-
Cillian Murphy est encore et toujours aussi classe et continu à briller de
mille feux dans son rôle de Tom Shelby. Charismatique en diable, d’une
intelligence rare, impitoyable en affaire mais touchant par moments, voilà un
antihéros comme je les aime !
-
Une intrigue qui se développe en s’améliorant au fil des épisodes jusqu’à un
final, tout simplement excellent – d’ailleurs, celui-ci marquera longtemps les
esprits tellement il est parfait scénaristiquement parlant.
-
Le développement de Tante Polly, personnage que j’aime bien, qui retrouve ici
son fils perdu, ce qui va la chambouler énormément. D’ailleurs, cette relation
est l’un des fils conducteurs de toute cette saison.
-
Pour les amateurs d’histoire, les multiples références qui méritent le détour a
une époque troublée de nos voisins britanniques – principalement pour ce qui
est de la révolte irlandaise.
-
La bande originale, encore et toujours : certes, elle est totalement
anachronique mais cela n’est absolument pas un problème, loin de là.
Points
Négatifs :
-
Le scénario ne s’emballe véritablement que vers la moitié de la saison.
- Peaky
Blinders est une série particulière tout de même et certains pourront
pester contre ces gangsters au look un peu trop cool pour être honnête, cet
esthétisme trop marqué ou cette bande son franchement rock. Après, tout est une
question de gouts et de couleurs…
Ma
note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire