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dimanche 15 décembre 2024

Géo Histoire 78 – Notre-Dame de Paris


Géo Histoire 78 – Notre-Dame de Paris
Novembre/Décembre 2024

Géo Histoire 78 – Notre-Dame de Paris
- Edito : L’Histoire cachée sous les pierres
- Aux premières loges : Le majestueux théâtre de notre histoire
- L’édification : Au Moyen-âge, le chantier de toutes les audaces
- L’incident : 1218, la première épreuve du feu
- Le symbole : Et Saint Louis en fit le phare de la Chrétienté
- La disparition : Robert Cotte, le bourreau du jubé
- La révolution : Un symbole pris pour cible
- La littérature : Sauvée par un roman
- Les décors : Rescapés, sublimés ou retrouvés
- La rénovation : Viollet-le-Duc, restaurateur ou créateur ?
- Les anecdotes : Le petit monde d’une très vieille dame
- La Seconde Guerre Mondiale : La libération de Paris vaut bien une messe
- L’anecdote : Le drapeau Viêt-Cong flotte sur la flèche
- Les religions : Le Judaïsme, un héritage inscrit dans la pierre
- La reconstruction : Les images d’une renaissance
- L’entretien : L’incendie de 2019 a été un choc et aussi une extraordinaire opportunité
L’actu de l’Histoire
- J’étais là quand la Guerre d’Afghanistan a commencée
- François Hollande : Le pouvoir attire la Gauche autant qu’il l’effraie
- Les femmes à la conquête du monde du travail
- À lire, à voir
 
Mon avis :
 Dernier numéro la revue Géo Histoire de cette année 2024, on ne peut pas vraiment dire que celui-ci soit, de mon point de vue, d’une franche originalité, d’ailleurs, si je dois être tout à fait objectif, en découvrant, il y a quelques semaines, le contenu du dossier principal, j’ai été loin d’être emballer. Bien entendu, ce n’est pas vraiment la première fois que je débute une critique presse de cette manière et, justement, si l’on remonte, environ, deux mois en arrière, je disais sensiblement la même chose dans ma critique du précédent numéro de Géo Histoire consacré, pour rappel, au Japon. Cependant, malgré ce constat, deux choses me semblent suffisamment importantes pour qu’on ne puisse les occulter. Tout d’abord, le manque d’originalité, regrettable au sein de la presse spécialisé, n’a jamais empêché un dossier d’être bon, loin de là. Ensuite, au vu de l’actualité récente, c’est-à-dire, la réouverture, après cinq longues années, de Notre-Dame de Paris, il y a de cela quelques jours, justifiait amplement le dossier de ce numéro de Géo Histoire. Alors, quid, donc, du contenu de ce dossier ? Eh bien, si je dois être tout a fait objectif, je ne peux que reconnaitre que celui-ci est plutôt bon, très bon même et que non seulement le lecteur a de quoi apprendre pas mal de choses au sujet de la construction de la célèbre cathédrale mais aussi, et cela n’est pas négligeable, après lecture de ce dossier, il sera difficile de ne pas connaitre la longue histoire de ce qui est, sans aucun doute possible, la plus célèbre cathédrale au monde. Ainsi, en parcourant sa longue histoire, ses nombreuses modifications, ses coups du sort dus a la tristement Révolution Française, sa restauration par Viollet-le-Duc au dix-neuvième siècle sans oublier, bien entendu, sa renaissance en cinq ans suite a l’incendie de 2019, force est de constater que ce dossier, sans être non plus exceptionnel – il y aurait probablement de quoi faire un poil plus complet –est suffisamment réussi pour satisfaire les amoureux de Notre-Dame ainsi que les néophytes. Un gros point noir, tout de même : quid, donc, des causes de l’incendie de 2019 ? Faisant quasiment l’impasse sur celui-ci et sans tomber dans le complotisme, il est tout de même dommage qu’aucune question ne soit posée, car bon, croire qu’un simple mégot aurait put provoquer un tel incendie…
 

Points Positifs
 :
- Si, bien évidement, pour ce qui est de l’originalité, on repassera, force est de constater que le dossier proposé dans ce numéro de Géo Histoire n’en reste pas moins franchement intéressant. Il faut dire qu’après la lecture de ce numéro, le néophyte connaitra tout, ou presque, sur la construction et l’histoire de la plus célèbre des cathédrales.
- Un dossier franchement instructif et qui s’avère être plutôt complet dans l’ensemble, de quoi ravir les amateurs de Notre-Dame de Paris.
- Les amateurs de Géo Histoire retrouveront avec plaisir la qualité habituelle de ce magazine : articles clairs et instructifs, illustrations nombreuses et de qualité, bref, on ne s’ennui pas une seconde.

Points Négatifs :
- Comme je l’avais déjà souligné dans mes critiques de quelqu’un des précédents numéros de Géo Histoire, nous avons, une fois de plus, affaire a un manque flagrant d’originalité, il faut le reconnaitre et il serait peut-être temps que la presse spécialisée soit un peu plus courageuse et nous propose des dossiers qui sortent un peu du lot habituel…
- Pourquoi ne pas avoir abordé l’incendie de 2019 ? Pourquoi ne pas traiter des causes qui auraient put provoquer celui-ci ? Pourquoi ne pas se poser quelques petites questions sur une version officielle loin de faire l'unanimité ?
- Comme d’habitude, on pourra faire l’impasse sur la partie actualité.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 14 décembre 2024

La Maison des Mères


La Maison des Mères
 
Dune est détruite, vitrifiée, atomisée. Sur tout l'Empire déferlent les hordes furieuses des Honorées Matriarches, massacrant tout sur leur passage. Le Bene Gesserit reste la seule force organisée. Mais la solution n'est peut-être pas dans le pouvoir des armes. Darwi Odrade, la Mère Supérieure, propose de négocier. La Très Honorée Matriarche accepte : elle s'attend à une capitulation sans conditions. Mais Darwi a un plan. Elle sait bien que l'entreprise est des plus risquées. Si elle parvenait à ramener la paix, elle provoquerait des tensions insupportables et peut-être une nouvelle Dispersion. Rien de moins.
 

La Maison des Mères
Auteur : Frank Herbert
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 10 avril 1985
Edition Française : 22 novembre 2012
Titre en vo : Chapterhouse Dune
Pays d’origine : États-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Guy Abadia
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 672
 
Mon avis :
 Après moult semaines à avoir été plonger dans ce qui restera à jamais comme le chef d’œuvre absolu du sieur Frank Herbert et, accessoirement, ce qui est considéré comme étant un des plus grands cycles de science-fiction, je veux, bien entendu, parler du Cycle de Dune, il est évidant que ce sixième volet de la saga, La Maison des Mères, est oh combien important. Bien évidement, comme les amateurs d’Herbert le savent bien, celui-ci est la conclusion du cycle puisque l’auteur décéda quelques mois après la parution de ce sixième tome. Cependant, il existe une suite, écrite par le fils du romancier, Brian Herbert, ainsi que par Kevin J. Anderson, en deux volets, qui permet de nous proposer une véritable conclusion à la saga. Selon moi, cette dernière s’avère indispensable, ne serais-ce que par curiosité – il faut dire que La Maison des Mères s’achève par un cliffhanger insupportable et que je ne me voyais pas abandonner tout ce petit monde aussi facilement – mais bon, je m’avance probablement un peu puisque, aujourd’hui, c’est de La Maison des Mères que je dois vous entretenir. Suite directe du tome précédent, Les Hérétiques de Dune, ce sixième volet nous permet de retrouver la suite de la lutte qui oppose le Bene Gesserit à ces inquiétantes et si puissantes Honorées Matriarches : Dune a été entièrement vitrifiée à l’issu du tome précédent, la planète du Bene Tleilax également et notre Communauté de Sœurs, aux abois, tente par tous les moyens de survivre à une extinction programmée à plus ou moins longue échéance. Bien entendu, le lecteur retrouvera avec plaisir les protagonistes survivants du tome précédent : Darwi Odrade, l’éternel Duncan Idaho, Sheana, Murbella, Lucille et même un certain Miles Teg revenu sous la forme d’un Ghola, ce, pour ce qui est des protagonistes principaux. D’autres personnages ont une certaine importance et, une fois de plus, le sieur Herbert nous propose un casting plutôt conséquent et qui marque les esprits. De même, l’intrigue de ce sixième volet est plutôt intéressante et on se demande bien comment le Bene Gesserit échappera à la menace qui pèse sur lui, ne serais-ce qu’en raison de la puissance de ces fameuses Honorées Matriarches même si on se doute bien que le mystérieux plan de la Mère Supérieure, Darwi Odrade, finira par sauver les meubles… Bref, tous les éléments étaient en place pour nous proposer un nouveau tome du Cycle de Dune qui aurait été dans la lignée de ses prédécesseurs sauf que, il faut le reconnaitre, cette fois ci, cela fonctionne moins bien : l’intrigue à tendance a ne pas trop avancer – et quand elle le fait, vers la fin, c’est un poil trop rapide – et a nous perdre dans de nombreuses discussions habituelles chez l’auteur sauf que, cette fois ci, Herbert semble moins inspiré que dans les volets précédents, même s’il faut admettre que son postulat sur les formes de gouvernement reste plutôt pertinent. Cela entraine donc quelques longueurs plutôt dommageables pour le plaisir de la lecture et un rythme moins maitrisé qu’auparavant… Bref, après lecture de La Maison des Mères, il apparait que ce sixième tome de Dune est peut-être le moins aboutit de la saga écrite par Herbert, cependant, malgré ce constat, l’ensemble reste suffisamment intéressant pour satisfaire la curiosité du fan de la première heure qui se demande bien comment tout cela va finir… et là, nous arrivons à un nouveau problème, c’est-à-dire, le fait que cette fameuse conclusion n’ait pas été écrite par l’auteur original, mais bon, il sera toujours temps d’y revenir par la suite…
 

Points Positifs
 :
- Suite directe du tome précédent – toute la saga, finalement, aura fonctionné par deux – La Maison des Mères nous permet de retrouver les protagonistes que l’on avait découvert dans Les Hérétiques de Dune et, surtout, de voir comment tout ce petit monde va faire pour contrer la menace de ces inquiétantes Honorées Matriarches. Bref, si vous avez lu la saga depuis ses débuts, ce sixième volet est indispensable !
- Une fois de plus, nous avons droit à un casting haut en couleur et qui nous prouve que le sieur Herbert n’avait pas son pareil pour créer des protagonistes oh combien charismatiques : Darwi Odrade, Duncan Idaho, Sheana, Murbella, Lucille, Miles Teg et, du coté des Honorées Matriarches, l’inquiétante Dame Araignée…
- Réflexions sur les diverses formes de gouvernement, la religion, la manipulation des masses, l’utilisation du sexe comme moyen de contrôle… Herbert, une fois de plus, ne se contente pas de nous livrer un simple récit de SF.
- Même si ce sixième volet est un poil inférieur à ses prédécesseurs, il reste plutôt bon dans l’ensemble et a de quoi satisfaire les fans de Dune.
 
Points Négatifs :
- Un sixième volet moins aboutit que ses prédécesseurs, ce, en raison de longueurs un peu trop présentes et d’un rythme moins soutenu selon moi. Dommage car, dans l’ensemble, il y a de bonnes choses dans La Maison des Mères.
- Je trouve que Frank Herbert aura toujours eu du mal à écrire des morts qui marquent vraiment les esprits. Une fois de plus, tout un tas de protagonistes majeurs passent de vie à trépas mais tous ces décès manquent un peu de panache.
Le Cycle de Dune n’est pas une œuvre simple d’accès et il se peut que certains aient un peu de mal à se plonger dans cette quête mystique et cet univers si vaste…
- Malheureusement, Frank Herbert est décédé quelques mois après la parution de ce roman et il n’aura donc pas eu le temps d’écrire la véritable conclusion du cycle…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 13 décembre 2024

Tour de France 2023


Tour de France 2023
 
Tour de France 2023 permet aux joueurs de plonger au cœur des plus grandes courses cyclistes, que cela soit les classiques, les célèbres Monuments mais aussi, bien entendu, le fameux Tour de France. En quête du Maillot Jaune, l’année 2023 sera riche avec l’émergence de nouveaux leaders du peloton et un Tour plus populaire d’année en année auprès des plus jeunes. Quand aux améliorations, celles-ci donneront cette année la part belle aux étapes de montagnes, les juges de paix du Tour.
 

Tour de France 2023
Éditeur : Nacon
Développeur : Cyanide
Concepteur : EA Sports
Date de sortie : 08 juin 2023
Pays d’origine : Chine
Genre : Cyclisme, Sport
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Dans ma critique précédente, comme vous l’avez probablement remarqué, j’avais eu l’occasion, sans grand enthousiasme, je dois le reconnaitre, de vous parler de l’une des dernières moutures en date de la saga FIFA, la version 22 pour être plus précis même si, en toute franchise, celle-ci n’avait guère de différences avec sa devancière comme avec celle qui lui succéda. Ainsi, depuis que j’ai ouvert ce blog en janvier dernier, j’ai eu l’opportunité de vous parler de quelques versions de la franchise FIFA, sensiblement, une par génération de consoles et, si vous êtes un fidèle de ce blog, alors, vous aurez probablement remarquer que, malgré mon attrait pour le football, cela fait longtemps, bien longtemps que sa version vidéoludique ne m’emballe pas. Il faut dire, si je dois être tout à fait objectif, que le sport sur console ce n’est pas vraiment ma tasse de thé et donc, en dehors de FIFA, s’il y eut bien le hockey sur glace par le biais de NHL 98 et la Formule 1 avec Formula 1 97, pour le reste, disons qu’est plutôt le désert. Pourtant, tandis que mon désamour pour le football se faisait de plus en plus important au fil des années, un autre sport, dont je suis fan depuis mon enfance, a sut maintenir mon intérêt au fil des années, ce sport, vous l’avez compris, c’est le cyclisme et ce fut plutôt logique que, tôt ou tard, je me laisse tenter par une simulation sportive qui lui était consacré, ce qui fut fait, l’année passée, après une énième édition du Tour de France, avec l’acquisition de Tour de France 2023, mon tout premier jeu de cyclisme sur console, ce qui, bien entendu, fut un petit événement en soit ! Mais alors, celui-ci allait-il me satisfaire, ce soit allait-il me réconcilier avec le genre sportif sur console ? Bon, si je dois être tout à fait objectif, je vous dirais non, cela, tout simplement parce que je ne suis pas un grand amateur de jeux de sports, c’est un fait – sincèrement, autant le regarder à la télévision. Cependant, malgré ce constat, je dois reconnaitre que, dans son genre, Tour de France 2023 aura parfaitement rempli son office, c’est-à-dire, qu’il m’aura fait passer quelques bons moments au sein du peloton, sur les diverses routes du Tour de France mais aussi des divers Monuments du cyclisme. Naturellement et sans grande surprise, avant de maitrisé totalement la chose, j’ai connu quelques belles déconvenues comme ma tentative d’échappé en solitaire dès les premiers kilomètres de Pogačar sur Liège-Bastogne-Liège qui s’acheva piteusement avec une arrivée a plus de huit minutes du vainqueur, mais bon, rien que pour le plaisir de vivre ces courses mythiques, je pense ne pas me tromper en affirmant que le jeu en vaut largement la chandelle, pour peu, bien entendu, que vous soyez fan de cyclisme, cela va de soit !
 

Points Positifs
 :
- Une excellente simulation de cyclisme qui ne pourra que ravir les amateurs de ce sport qui se jetteront, avec plaisir, sur les routes de l’édition 2023 du Tour de France et qui auront également l’opportunité de participer à quelques classiques et aux fameux Monuments. Bref, il y a de quoi faire avec ce soft !
- Une jouabilité simple et efficace même si, naturellement, il faut maitriser convenablement tout un tas de paramètres pour ne pas vous prendre quelques belles déconvenues.
- Pogačar, Vingegaard, Evenepoel, Roglič et les autres stars du peloton sont bien entendu au rendez vous !
- Si les graphismes ne sont pas le point fort principal de ce soft, force est de constater qu’ils restent plutôt correct et que l’immersion au sein des paysages est convenable.
- Bien entendu, si vous êtes un fan absolu de cyclisme, alors, Tour de France 2023 vous fera passer de très bons moments !
 
Points Négatifs :
- Il faut tout de maitrisé tout un tas de paramètres loin d’être évidents avant de pouvoir espérer remporter la moindre course, ce qui peut être frustrant pour certains.
- On ne peut pas vraiment dire que ce soit, graphiquement parlant, soit superbe, loin de là.
- Bien entendu, il faut aimer le cyclisme afin d’apprécier un tel jeu et si ce n’est pas le cas ou si vous ne jurez que par le football, alors, naturellement, Tour de France 2023 n’est pas fait pour vous…
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 12 décembre 2024

FIFA 22


FIFA 22
 
FIFA 22 est une simulation de football éditée par Electronic Arts. Comme chaque saison, le jeu offre son lot d'améliorations techniques pour toujours plus de réalisme ainsi que des animations et des comportements toujours plus poussés. Les modes carrière et Ultimate Team disposent également de nouveaux ajouts. Dans la version française, Hervé Mathoux prête une nouvelle fois sa voix pour les commentaires.
 

FIFA 22
Éditeur : EA Sports
Développeur : EA Vancouver
Concepteur : EA Sports
Date de sortie : 01 octobre 2021
Pays d’origine : Canada, Etats-Unis
Genre : Football, Sport
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, cela fait bien longtemps que je n’attends strictement plus rien de la franchise FIFA et, d’ailleurs, si vous avez eu l’occasion de lire mes critiques des quelques volets dont je vous ai parlé jusqu’à présent, alors, vous le savez fort bien. Il faut dire que si le soft vidéoludique des petits gars de chez Electronic Arts occupe le devant de la scène depuis, sensiblement, trois bonnes décennies, il le doit, principalement, à un manque de concurrence flagrant, surtout depuis que le PES de chez Konami à jeter l’éponge, cet état de fait faisant que, année après année, chaque FIFA est le soft indispensable des amateurs de ce qui est le sport le plus populaire au monde. Naturellement, il ne faut pas se leurrer, rien ne ressemble plus à un FIFA qu’un autre FIFA et, comme c’est le cas avec les autres jeux de sport du même genre, se procurer chaque volet est un peu stupide puisque, finalement, d’une année sur l’autre, nous n’avons droit qu’à une simple mise à jours – quelque part, avec des transferts que l’on peut se faire soit même… Du coup, cela fait bien longtemps que je me suis dit que le jeu pourrait en valoir la chandelle si et seulement si je me contentais d’un seul volet par génération de console et donc, après un certain FIFA 18 sur PS4, à présent que je suis sur PS5, j’ai put tenter l’expérience d’un tout nouveau FIFA – enfin, pas si nouveau que cela car je ne suis pas fou et je n’allais pas m’acheter le dernier volet en date au prix fort – le fameux FIFA 22 qui nous préoccupe aujourd’hui… Bon, disons le tout de suite, si je n’avais guère été conquis par FIFA 18, loin de là, regrettant, pour la énième fois, mon bon vieux FIFA 99 qui reste encore aujourd’hui mon volet préféré de la saga, il en est tout autrement de ce FIFA 22 qui, en toute franchise, est d’un tout autre acabit ! Bien entendu, PS5 oblige, nous avons droit à des graphismes plus beaux que jamais et, pour la toute première fois dans un FIFA, j’ai vraiment eu l’impression de me trouver dans de véritables stades. Naturellement, vu la puissance de la PS5, la chose est plutôt logique, mais bon, cela reste un bon point et il est tout de même agréable d’avoir droit a des stades, des joueurs, des spectateurs et, dans un sens plus large, des graphismes de toute beauté. Mais le meilleur est à venir puisque, pour une fois, nous avons droit a une flopée d’équipes plus nombreuses qu’en temps normal et même s’il manque encore quelques grands noms de l’histoire du football européen, il y en a tout de même davantage que d’habitude et j’ai pris un certain plaisir à retrouver pas mal de formations d’Europe de l’Est. Après, tout n’est pas parfait, bien sur, comme cette jouabilité plutôt perfectible qui fait que soit le niveau choisis est trop facile – bref, on gagne a chaque fois 7-0 – soit facile – perdre un match est un exploit – soit réservés a une espèce d’élite car pour les mecs comme moi qui ne passent par leur vie derrière une console pour un jeu de foot, eh bien, se coltiner des niveaux de difficulté trop élevés ne vous apportera guère de plaisirs, a moins que vous aimiez prendre des branlées… Mais bon, pour ce qui sera sans nul doute mon tout dernier FIFA – car Electronic Arts abandonne la partie et FIFA 23  a été, depuis, le dernier de la série – force est de constater que je ferais mes adieux à la saga avec un volet plutôt acceptable pour ne pas dire bon. Une très bonne surprise, donc, pour une saga vidéoludique qui s’achève, du moins, pour ce qui est de son nom car bon, comment dire, on sait très bien EA SPORTS FC 24, paru il y a quelques mois, n’est que FIFA 24 sous un nouveau nom. Bref, ce n’est pas encore ici que nous aurons des nouveautés…
 

Points Positifs
 :
- Pour ceux qui ont fait l’impasse sur les volets de ces dernières années, les graphismes d’un FIFA sur PS5 qui sont, bien évidement, à la hauteur de ce que l’on était en droit d’espérer et il faut reconnaitre que jamais un jeu de foot n’aura été aussi magnifique, au point même que l’on s’y croirait !
- Les habituels tournois que l’on peut créer, les divers championnats et autres compétitions qui nous sont proposées. Rien de nouveau sous le soleil, certes, mais bon, cela fait plaisir de les retrouver.
- Si vous êtes un inconditionnel de football, alors, des centaines d’heures de matchs endiablés vous attendent !
- Même si je peste toujours quand a l’absence de certaines équipes et championnats, force est de constater qu’il y a tout de même de quoi faire avec ce qui nous est proposé et que, de ce point de vue là, cela faisait une éternité que l’on n’avait pas droit a autant de formations d’Europe de l’Est.
 
Points Négatifs :
- Même si cela est moins notable que lors des volets précédents, on peut tout de même regretter l’absence de pas mal de grands noms du football européen, particulièrement pour ce qui est des équipes des pays de l’est.
- Ah les niveaux de difficulté dans FIFA : soit c’est beaucoup trop facile, soit c’est franchement facile, soit cela devient rapidement très dur voir impossible. Certes, les experts ne s’en soucient guère mais un être humain normalement constitué qui travail et qui possède une famille n’a pas le temps de devenir un pro de la manette.
- Qu’est ce que je m’en moque des modes carrières et autres bêtises du même genre.
- Pierre Ménès étant aux abonnés absents pour les raisons que l’on sait, on se coltine Hervé Mathoux tout seul aux commentaires, ce qui est un peu ridicule.
- Exit les formations russes en raison de la guerre en Ukraine. Mouais, cela reste un jeu vidéo tout de même…
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 5 décembre 2024

Les Hérétiques de Dune


Les Hérétiques de Dune
 
Leto II, le Tyran, l'Empereur-Dieu, est mort depuis des milliers d'années, mais son souvenir est dans toutes les mémoires. Sa disparition a entraîné la Grande Famine et la Dispersion de l'humanité à travers l’univers. Pourtant ces désordres ont assuré la survie de l'humanité conformément aux plans du Tyran et ses Prêtres en tirent argument pour justifier leurs ambitions. Mais la Révérende Mère Taraza sait bien que le pouvoir vient de l'Épice, source de la prescience. La planète Dune, devenue Rakis, restera-t-elle le centre de toutes les intrigues alors que le Bene Tleilax a appris à produire l'Épice sans le secours des vers géants ? Les forces qui se mesurent dans l'ombre sont à l'affût du moindre signe.
 

Les Hérétiques de Dune
Auteur : Frank Herbert
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 30 juin 1984
Edition Française : 22 novembre 2012
Titre en vo : Heretics of Dune
Pays d’origine : États-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Guy Abadia
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 504
 
Mon avis :
 Bien entendu, je vais encore me répéter mais bon, quelque part, je ne sais pas trop comment faire autrement et débuter la critique de ce cinquième volet du Cycle de Dune, chef d’œuvre absolu de Frank Herbert, en rappelant que celui-ci est, sans aucune contestation possible, une des plus grandes sagas de science-fiction de tous les temps, à égalité avec deux autres monuments du genre, Fondation et Les Cantos d’Hypérion. Une entrée en matière peu originale, j’en conviens, mais qui rappelle comment le cycle du sieur Herbert est un véritable monument de la SF et qui nous fait comprendre tout de suite que, une nouvelle fois, ce nouveau volet de la saga est un incontournable qui confirme tout le bien que l’on peut penser de Dune depuis ses débuts. Bien entendu, ici, nous avons affaire à un nouveau tournant au sein de la saga, ainsi, après les 3500 ans qui s’étaient écoulés entre Les Enfants de Dune et L’Empereur-Dieu de Dune, cette fois ci, 1500 années sont passées et ce nouveau bond dans le temps, loin d’être anodin, nous permet de faire l’impasse sur les anciens protagonistes (sauf Duncan Idaho, encore et toujours présent) pour nous présenter de nouvelles têtes d’affiches. Cependant, pour la toute première fois, on peut affirmer qu’aucun de ces derniers ne peut être considérer comme étant le véritable héros de l’histoire – comme avait put l’être Paul Atréides dans Dune et Le Messie de Dune puis son fils, Leto II, dans les deux volets suivants. Non, place plutôt, dans Les Hérétiques de Dune, a une flopée de protagonistes hauts en couleurs, plus ou moins importants mais qui ne se démarquent pas vraiment les uns des autres : ainsi, nous avons ici le charismatique Miles Teg, Bashar suprême du Bene Gesserit, les Révérendes Mères Taraza et Darwi Odrade, l’Imprégnatrice Lucille, Tylwyth Waff, le Maître des maîtres Tleilaxu, Sheana une étrange adolescente qui a le pouvoir de contrôler les vers, sans oublier, donc, un énième Ghola de Duncan Idaho, personnage récurant de la saga… Tous ces protagonistes ont leur importance, sont plutôt charismatiques mais on ne peut pas vraiment dire que, ici, un véritable héros se détache du lot – et si c’était le cas, ce serait probablement Miles Teg et Darwi Odrade – Herbert préférant, dans ce cinquième volet de sa saga, multiplier les sous intrigues plutôt que de phagocyter son récit par la présence d’un personnage trop important. Un choix acceptable et qui fonctionne plutôt bien, surtout que, dans Les Hérétiques de Dune, en plus des transformations qui ont eue lieue en 1500 ans, de nouvelles menaces se font jour, principalement celle de ces bien singulières Honorées Matriarches qui reviennent du fin fond de l’espace et qui sont dotées de pouvoirs pour le moins terrifiants. Une fois de plus, Frank Herbert use de son récit pour nous livrer moult réflexions sur la religion mais également sur la manipulation des masses, celle-ci prenant moult formes. Le lecteur, familier du Cycle de Dune, sera naturellement en terrain pour le moins familier et sera, je n’en doute pas, à nouveau conquis par ce cinquième tome qui, une fois de plus, confirme tout le bien que l’on peut penser de la saga. Dommage tout de même que le final soit trop court, beaucoup trop court en comparaison du reste de l’ouvrage – qui est plutôt long – car celui-ci aurait mérité un autre développement, mais bon, en dehors de ce défaut, le reste est parfait, alors, si vous êtes fans de Dune, vous avez compris que vous ne pouvez pas passer à coté de ce nouveau volet de la saga !
 

Points Positifs
 :
- Nouveau saut temporel dans la saga et nouveau tournant pour celle-ci, cependant, la réussite est toujours au rendez vous et le sieur Herbert réussit, une fois de plus, à renouveler son œuvre maitresse tout en faisant table rase de l’ancien casting et en nous proposant de nouveaux enjeux et problématiques oh combien importants qui vont nous faire tenir en haleine tout au long de ce cinquième volet du Cycle de Dune.
- Pas de héros à proprement parler ici mais une foule de protagonistes qui méritent le détour : Miles Teg, le Bashar suprême du Bene Gesserit, les Révérendes Mères Taraza et Darwi Odrade, l’Imprégnatrice Lucille, Tylwyth Waff, le Maître des maîtres Tleilaxu, Sheana une étrange adolescente qui a le pouvoir de contrôler les vers. A ce petit monde, on ajoutera, naturellement, un certain Duncan Idaho, figure récurrente du cycle et, quelque part, véritable héros de celui-ci…
- La nouvelle menace représentée par les singulières et dangereuses Honorées Matriarches est plutôt bien trouvée.
- Réflexions sur la religion, la manipulation des masses, l’utilisation du sexe comme moyen de contrôle… Herbert, une fois de plus, ne se contente pas de nous livrer un simple récit de SF.
- Un cinquième volet qui confirme, une fois de plus, tout le bien que l’on pouvait penser de cette saga.
 
Points Négatifs :
- Un final beaucoup trop court et qui gâche, selon moi, l’impression que l’on peut avoir sur ce cinquième volet de la saga. Il faut dire que, après avoir développer ses multiples intrigues tout au long de ce long récit, Frank Herbert, dans les toutes dernières pages, expédie tout cela par le biais d’une conclusion trop rapide et qui nous laisse sur la faim.
Le Cycle de Dune n’est pas une œuvre simple d’accès et il se peut que certains aient un peu de mal à se plonger dans cette quête mystique et cet univers si vaste…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 4 décembre 2024

Akira – Tome 4


Akira – Tome 4
 
Un hélicoptère de secours survole ce qu’il reste de Neo-Tokyo, ou plutôt de ses ruines et des eaux qui ont envahi les lieux. Son but est d'apporter du matériel de soin et des vivres aux éventuels survivants. Au sol, quelques personnes agitent les bras pour que l'appareil se pose pour leur porter secours. Cela fonctionne. Mais une fois l’appareil posé, les membres de l'équipage n'en reviennent pas : ils se font piller et arrêter ! Apparemment, la ville se fait désormais appeler le Grand Empire de Tokyo et serait dirigé par « l'éveillé ». Toute personne qui tente de s'introduire a le droit à un accueil du genre, toute la ville est devenue une zone dangereuse...
 

Akira – Tome 4
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 4
Parution en vo : 17 juillet 1987
Parution en vf : 22 août 2018
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 400
 
Mon avis :
 Avec ce quatrième tome de ce que l’on peut considérer comme étant l’un des plus grands mangas de tous les temps, Akira, force est de constater que nous assistons a un véritable tournant dans la saga, tournant qui a eu lieue en raison de la destruction de Néo-Tokyo par Akira a la fin du volume précédent. Du coup, d’une œuvre plus ou moins futuriste qui flirtait légèrement avec le cyberpunk, nous passons a une ambiance post-apocalyptique où, dans une mégalopole en ruine, les rares survivants tentent de survivre aux conséquences de la catastrophe, la plus importante étant, bien entendu, la création de l’Empire de Néo-Tokyo d’Akira (surnommé l’éveillé), création dut a un Tetsuo revanchard et plus charismatique que jamais ! Et franchement, si jusque là, Katsuhiro Otomo maitrisait à merveille son récit, la tournure prise par les événements et tous ces changements ne nuisent nullement à la qualité générale de l’ensemble, loin de là ! Ainsi, l’auteur nous offre une vision bien sombre de ce Néo-Tokyo ravagé, de ces survivants qui, qu’ils fassent ou non partie des troupes de Tetsuo, agissent pour la plupart comme de véritables loups pour les autres hommes : meurtres se sang froid, viols, vols sont le lot commun des réfugiés et, dans le lot, les quelques protagonistes ayant gardé une once d’humanité sont bien rares… Kaneda aux abonnés absents – il ne fait son retour que dans les toutes dernières pages de ce long album – c’est Kei qui se retrouve seule aux premières loges avec, dans les seconds rôles, sa complice Chokko, le Colonel et Ryu. Quelques nouveaux personnages font leur apparition dont un certain espion qui va jouer un rôle important dans l’histoire, l’aide de camp de Tetsuo, ordure parmi les ordures et la jeune Kaori. Mais le meilleur, une fois de plus, reste Tetsuo, plus superbe que jamais et qui alterne entre des démonstrations de puissance absolue et des phases dépressives qui le font sans arrêt marcher sur le fil du rasoir… Bref, vous l’avez compris, ce quatrième tome de Akira est aussi bon que ses prédécesseurs, ce, malgré les gros changements qui y ont lieu ; la confirmation, tout bonnement, que nous nous trouvons face a ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre !
 

Points Positifs
 :
- Suite à la destruction de Néo-Tokyo, le manga passe d’une ambiance futuriste a du post-apocalyptique et, sincèrement, on ne perd nullement au change ! Scénaristiquement, c’est toujours aussi bon et captivant, surtout que Katsuhiro Otomo maitrise à merveille son intrigue et ses protagonistes, ce, pour notre plus grand plaisir !
- Kaneda brille par sa quasi absence mais, finalement, on se passe plutôt bien du héros de l’histoire puisque Kei le remplace fort bien et comme en face, Tetsuo est toujours aussi charismatique, on ne s’ennui pas une seconde !
- Pour ce qui est des dessins, c’est tout simplement excellent pour ne pas dire magnifique sur certaines planches. Mais bon, ce n’est plus une surprise…
- Otomo n’est pas tendre avec l’humanité en général et la plupart des survivants de Néo-Tokyo ne sont plus que de vulgaires soudards et tueurs qui donnent libre court a leur plus bas instinct face aux quelques réfugiés sans défense.
- Les nouveaux protagonistes sont plutôt réussis et apportent un plus indéniable a l’intrigue : ainsi, entre l’espion qui fait équipe avec Ryu, Kaori qui s’occupe d’Akira et de Tetsuo – mais pas de la même façon – sans oublier l’aide de camp de ce dernier, un véritable salaud au passage, il y a de quoi faire !
 
Points Négatifs :
- Les inconditionnels de Kaneda souffriront de sa quasi absence dans ce quatrième tome.
- Les fans hardcore de la version colorisé, celle qui fut tout d’abord publiée en France, continueront peut-être à tiquer un peu ?
- C’est une nouvelle traduction. Est-elle plus proche de l’œuvre originale ? Sincèrement, je ne le sais pas mais par moments, certaines tournures de phrases sonnent bizarre a mes oreilles mais cela est peut-être dut au fait que je suis tellement habituer a l’ancienne version ?!
 
Ma note : 9/10

mardi 3 décembre 2024

Voodoo Lounge


Voodoo Lounge
 
The Rolling Stones
 
1 - Love Is Strong (Jagger, Richards) 3:50
2 - You Got Me Rocking (Jagger, Richards) 3:35
3 - Sparks Will Fly (Jagger, Richards) 3:16
4 - The Worst (Jagger, Richards) 2:24
5 - New Faces (Jagger, Richards) 2:52
6 - Moon Is Up (Jagger, Richards) 3:42
7 - Out of Tears (Jagger, Richards) 5:27
8 - I Go Wild (Jagger, Richards) 4:23
9 - Brand New Car (Jagger, Richards) 4:15
10 - Sweethearts Together (Jagger, Richards) 4:45
11 - Suck on the Jugular (Jagger, Richards) 4:28
12 - Blinded by Rainbows (Jagger, Richards) 4:33
13 - Baby Break It Down (Jagger, Richards) 4:09
14 - Thru and Thru (Jagger, Richards) 6:15
15 - Mean Disposition (Jagger, Richards) 4:09
 

Voodoo Lounge
Musicien : The Rolling Stones
Parution : 11 juillet 1994
Enregistré : 03 septembre 1993 – 23 avril 1994
Durée : 62:08
Genre : Rock
Producteur : Don Was & The Glimmer Twins
Label : Virgin
 
Musiciens :
Mick Jagger : chant, chœurs, guitares acoustique et électrique, harmonica, maracas, castagnettes
Keith Richards : guitares acoustique et électrique, piano, basse, tambourin, chant, chœurs
Ronnie Wood : guitares acoustique et électrique, guitare pedal steel, guitare slide, guitare lap steel, chœurs
Charlie Watts : batterie, percussions
Pierre de Beauport : guitare acoustique
Darryl Jones : basse
Max Baca : sixte basse (Bajo Sexto)
Chuck Leavell : claviers, chœurs
Benmont Tench : orgue, piano, accordéon
Ivan Neville : chœurs, orgue
David Campbell : arrangement des cordes
Bernard Fowler : chœurs
Bobby Womack : chœurs
Frankie Gavin : fiddle, flûte irlandaise
David McMurray : saxophone
Mark Isham : trompette
Flaco Jiminez : accordéon
Lenny Castro : percussions
Luis Jardim : percussions, shaker
Phil Jones : percussions
 
Mon avis : 
Dans la très longue et fort prolifique carrière des Rolling Stones qui, par ailleurs, encore de nos jours, n’a pas pris fin, certains albums auront davantage marqués les esprits que d’autres, principalement, bien évidement, de par leur qualité indéniables qui en auront fait des chefs d’œuvres absolus. Cependant, si les heures de gloire du groupe sont désormais bien lointaines, très lointaines mêmes, cela ne signifie aucunement que, de temps en temps, nos Stones n’aient pas réussis à nous offrir des opus qui, sans être exceptionnels, sans être inoubliables, n’aient pas été, dans l’ensemble, d’agréables surprises, un peu comme si, occasionnellement, nos papys du rock renaissaient légèrement de leurs cendres pour nous rappeler à nos bons souvenirs. Et, justement, dans ce genre d’albums, Voodoo Lounge en est un bel exemple… Paru en 1994, année désormais, elle aussi, lointaine et où j’avais davantage de cheveux, le disque à la banane, comme il avait été surnommé, fut une sacrée bonne surprise en son temps. Certes, pris dans son ensemble, nous sommes loin, très loin même des chefs d’œuvres incontestables du groupe, cependant, après une décennie terrible pour les Stones – ces fameuses années 80 où les cailloux furent à deux doigts de se séparer et où ils nous pondirent quelques étrons magnifiques – puis le départ de l’un de leurs membres fondateurs, le discret Bill Wyman, force est de constater que plus grand monde n’attendait grand-chose du groupe – même si, Steel Wheels, paru en 1989, sauvait un peu les meubles. Cependant, dès le premier titre de l’album, Love Is Strong, les fans furent rassurés : non, Voodoo Lounge ne serait pas un chef d’œuvre, mais oui, incontestablement oui, il serait suffisamment réussi pour nous rappeler que même quinquagénaires, même après avoir tout connu, tout vécu et surtout, survécu à tout, les Stones étaient encore présents et capables de nous pondre un opus qui, certes, n’est pas exempt de défauts mais qui restait suffisamment bon pour envoyer valser une bonne partie de la concurrence de l’époque, ce qui, ma foi, n’était pas donné… Bref, vous l’avez compris, Voodoo Lounge n’est peut-être pas un grand album mais après une longue période de vaches maigres, les fans surent s’en contenter et, ma foi, c’était déjà pas mal !
 

Points Positifs
 :
- Un bon album des Stones, indéniablement, paru en une époque où plus grand monde n’attendait grand-chose du groupe. Doté de pas mal de bonnes chansons, nous montrant un groupe plutôt en forme et inspiré, si Voodoo Lounge n’est pas exempt de défauts, il reste, incontestablement, comme étant un des meilleurs opus des Stones de ces trois dernières décennies, ce qui n’est pas rien !
- Loin des bouses indicibles que le groupe aura pondues pendant les années 80, Voodoo Lounge nous prouve que les Rolling Stones n’étaient pas encore morts et, ma foi, ce fut une bonne nouvelle !
Love is StrongYou Got Me RockingThru and Thru et Mean Disposition sont tout de même de bonnes chansons…
- Certes, Bill Wyman n’est plus présent, ayant quitté le groupe quelques années auparavant, cependant, Darryl Jones qui le remplace à la basse ne démérite nullement.
- Une pochette particulière avec son homme banane qui danse mais qui reste plutôt réussie dans son genre.
 
Points Négatifs :
- Si Voodoo Lounge est un album plutôt bon dans l’ensemble et représenta, en son temps, une bonne surprise, il faut tout de même reconnaitre que ce n’est pas non plus un grand opus, bien au contraire. Sympathique mais sans plus, il ravira les fans les plus ultras d’un groupe qui se refuse absolument à mourir…
- Un disque beaucoup trop long et c’est là, je pense, le plus gros défaut de cet album qui utilise complètement le support CD. Plus court, sans pas mal de titres qui n’apportent pas grand-chose à l’ensemble, Voodoo Lounge aurait été plus réussi.
- S’il y a, incontestablement, quelques bonnes chansons qui se démarquent du lot, la plupart marquent nettement moins les esprits et sont trop moyennes pour être honnêtes.
 
Ma note : 6,5/10