Pauvres
Créatures
À
Londres, un étudiant en médecine, Max McCandles, devient l'assistant de son
professeur, le docteur Godwin Baxter. Ce dernier lui demande d'étudier sa
dernière expérience, sa fille Bella. Max, au début curieux du comportement
puéril de Bella, tombe amoureux d'elle. Un soir, le docteur Godwin lui raconte
son origine. Une femme enceinte, Victoria, s'est jetée du haut d'un pont.
Godwin a racheté le corps à un vendeur au marché noir, puis effectué une
opération consistant à placer le cerveau du fœtus dans le crâne de Victoria,
qui devient ainsi Bella. Avec la bénédiction de Godwin, Max demande la main de
Bella. Elle accepte mais à mesure que son intelligence se développe, elle
demande à Max et Godwin de découvrir le monde du dehors. Godwin fait appel à
Duncan Wedderburn, un avocat coureur de jupon, pour écrire le contrat de
mariage. Ce dernier, tombé lui aussi sous le charme de Bella, en profite pour
la convaincre de s'enfuir avec lui à Lisbonne.
Pauvres Créatures
Réalisation : Yórgos
Lánthimos
Scénario : Tony
McNamara, d'après le roman d'Alasdair Gray
Musique : Jerskin
Fendrix
Production : Searchlight
Pictures, Element Pictures, Fruit Tree et Film4
Genre : Comédie
Noire, Fantastique
Titre
en vo : Poor Things
Pays
d'origine : États-Unis, Royaume-Uni, Irlande
Langue
d'origine : anglais, français, portugais
Date
de sortie : 08 décembre 2023
Durée : 141
mn
Casting :
Emma
Stone : Bella Baxter
Willem
Dafoe : Dr Godwin Baxter
Mark
Ruffalo : Duncan Wedderburn
Ramy
Youssef : Max McCandless
Jerrod
Carmichael : Harry Astley
Christopher
Abbott : Alfie Blessington
Vicki
Pepperdine : Mrs. Prim
Margaret
Qualley : Felicity
Kathryn
Hunter : Mme Swiney
Suzy
Bemba : Toinette
Hanna
Schygulla : Martha Von
Kurtzroc
Damien
Bonnard : le client père de famille
Laurent
Borel : Crab Man
Hubert
Benhamdine : le grand
client prêtre
Raphaël
Thiéry : le client qui sent
Patrick
de Valette : le client
Chapelle
Wayne
Brett : le prêtre du mariage
Mon
avis : Que dire au sujet de ce Pauvres Créateurs, dernier long métrage
en date du sieur Yórgos Lánthimos si ce n’est que celui-ci, à mes yeux, est
tout simplement un chef d’œuvre absolu, une véritable claque comme j’aimerais
en recevoir plus souvent, bref, un film qui m’aura marquer et que je ne suis
pas prêt d’oublier de si tôt, bien au contraire. Bon, si je dois être tout à
fait objectif, il va m’être très difficile d’expliquer a quel point ce long
métrage m’a autant plu car je crains de ne pas pouvoir trouver les mots justes
pour lui rendre honneur, cependant, je vais m’y essayer. Déjà et sans la
moindre exagération, je ne lui trouve pas le moindre défaut, ce qui, il faut en
convenir, est plutôt rare. Ainsi, pour commencer, il y a ce scénario,
terriblement bien fichu, oh combien malin, plus profond qu’on pourrait le
penser de prime abord et qui, n’en déplaise à certains pour ne pas dire
certaines, est une ode aux femmes, a leur libération et au féminisme avec ses
scènes de sexe sans fioritures qui signifient la découverte du plaisir chez
Bella qui, avec sa naïveté, connait moult expériences sexuelles dans le seul et
unique but de s’éclater, ce qui, naturellement, aura déplut a pas mal de monde
qui n’aura pas compris ou voulu comprendre le sens profond du développement de cette
jeune femme décidément hors-norme. Et, justement, Emma Stone met tout son
talent au service de ce personnage à l’âme pure qui, tout au long du film, va
apprendre de ses diverses expériences, de ses rencontres, de ses voyages, ce,
avec une avidité peu commune mais parfaitement explicable puisque Bella a été
crée par un savant pas si fou qu’on pourrait le penser, l’excellent Willem
Dafoe, qui aura ramener a la vie le cadavre d’une suicidée en plaçant dans la
boite crânienne de celle-ci, le cerveau de son enfant a naitre. Bien entendu,
on sent l’inspiration du coté de Frankenstein
ou le Prométhée Moderne, chef d’œuvre de la littérature fantastique,
cependant, Yórgos Lánthimos ne se contente nullement de nous proposer un récit
banal copié sur le roman culte de Mary Shelley, se contentant de s’en inspirer
par la forme – savant fou qui ressemble au monstre de Frankenstein, laboratoire
typique de tous ceux de la Hammer, etc.
– mais privilégiant, et de quelle manière, le fond. Car si, bien entendu, le
message féministe est au cœur de la thématique de ce Pauvres Créatures, il ne faut pas oublier que, par le biais de ses
diverses expériences et rencontres, l’évolution de Bella nous montre comment
tout à chacun, au gré des aléas de la vie, peut changer, en bien ou en mal,
apprenant ou non de ses expériences, de ses réussites, de ses échecs jusqu’à,
peut-être, parvenir a gagner en maturité et en acceptation de soit… Mais si Pauvres Créatures est une œuvre qui
amène le spectateur à réfléchir, il n’en reste pas moins, également, un film
superbe pour ne pas dire sublime, visuellement parlant : entre ces décors grandioses
et magnifiques qui nous entrainent dans une Europe aux relents Steampunk du
plus bel effet, ces costumes – sur ce point, Bella ne cesse de s’exhiber, au
gré des scènes, avec des tenues toutes plus hallucinantes les unes que les
autres – ces jeux de lumières, ce choix de couleurs pour le moins étonnants,
force est de constater que nous allons en prendre plein les yeux. Ajoutons à
cela une touche d’humour qui apporte un plus indéniable à l’ensemble et, naturellement,
un casting cinq étoiles – Emma Stone, bien entendu, mais aussi Willem Dafoe et
un Mark Ruffalo excellent en séducteur d’opérette qui finit par s’amouracher de
Bella avant de perdre totalement les pédales a force de la côtoyer – et l’on
obtient, incontestablement, ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre !
Du moins, a mes yeux car Pauvres
Créatures est un film pour le moins clivant et il n’y a pas de demi-mesure
avec lui : soit on adore, soit on le déteste ! Pour ma part, vous
avec compris dans quel camp je me situe et j’en suis bien heureux, mais bon,
appréciant grandement ce genre de films complètement barrés, comment vouliez
vous que je ne sois pas conquis par cette œuvre décidément hors-norme !?
Points
Positifs :
-
Complètement barré mais bien plus profond qu’on pourrait le penser de prime
abord, Pauvres Créatures est un film qui
ne laisse personne indifférent, en bien comme en mal, cependant, si vous
accrochez a ce véritable ovni du Septième Art, alors, vous allez passer un
excellent moment de cinéma !
-
Une véritable ode a la femme et au féminisme avec ce personnage totalement
hors-norme mais qui restera, selon moi, dans les annales.
-
Malgré son coté tape à l’œil parfaitement assumé, Pauvres Créatures est une œuvre qui nous amène à réfléchir :
sur la place de la femme dans la société, sur la manière dont les hommes perçoivent
celles-ci mais, également, sur l’apprentissage de tout à chacun par le biais
des rencontres et des diverses expériences de la vie…
-
Emma Stone, Willem Dafoe, Mark Ruffalo brillent particulièrement, bien entendu,
cependant, reconnaissons que Ramy Youssef, Jerrod Carmichael, Margaret Qualley
et Christopher Abbott ne sont pas en reste dans ce casting cinq étoiles.
-
Une flopée de protagonistes hauts en couleurs et charismatiques.
-
Londres, Lisbonne, Le Caire, Paris a la sauce Steampunk, ma foi, cela vaut le
détour !
-
Une ambiance Steampunk du plus bel effet qui nous offre des décors que l’on
peut qualifier, sans exagération aucune, d’exceptionnels.
-
Les différentes robes et tenues de Bella sont incroyables d’audace et de folie.
-
Costumes, photographie, effets spéciaux, choix des couleurs, passage en noir et
blanc, ma foi, visuellement, Pauvres
Créatures est sublime !
Points
Négatifs :
-
Si Pauvres Créatures est,
incontestablement, un véritable petit bijou du Septième Art, il faut
reconnaitre que ce film ne plaira pas à tout le monde, bien au contraire. Il faut
dire que ce film est terriblement clivant et que, avec lui, il n’y a pas de
demi-mesure, ce qui fait qu’on l’adore ou qu’on le déteste !
-
Les féministes modernes a la sauce extrême gauche Woke détesteront franchement
ce film, mais bon, est-ce vraiment une surprise ?
Ma
note : 9/10
Thorgal
– Les Yeux de Tanatloc
Argun
et Jolan tentent de fuir la cité des Xinjins. Ils sont alors rapidement stoppés
par la chaleur du désert. Tandis que, loin d'eux, dans une jungle hostile,
Thorgal et ses compagnons d'infortunes poursuivent leur chemin tant bien que
mal vers la cité d'Ogotaï. Tanatloc, le chef des Xinjins, très malade, demande
à son régent des nouvelles de Jolan et d'Argun. Il souhaite qu'on leur donne le
maximum de liberté afin qu'ils se sentent chez eux dans la cité. Tanatloc prend
aussi des nouvelles de la mission qui se déroule à ce moment là et dont le but
est d'assassiner Ogotaï. Le régent apporte des nouvelles inquiétantes... Tout
d'abord, Ogotaï rassemble son armée pour une invasion massive. Ensuite, le
vaisseau qui transportait Kriss et ses compagnons a été détruit par une
escadre. Heureusement, ils ont eu le temps d'être déposés dans la jungle avant
l'explosion. Tanatloc apprend alors par hasard de la bouche de son régent, que
l'un des mercenaires employé par Kriss de Valnor se nomme Thorgal…
Thorgal – Les Yeux de Tanatloc
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique, Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 01
octobre 1986
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : Dans cette excellente saga
qu’est Thorgal,
nous avions laissé celui-ci et ses compagnons, il y a quelques jours,
dans Le
Pays Qâ, dixième tome de la série et, accessoirement, premier volet du
célèbre (pour les fans) Cycle de Qâ, sans nul doute l’une des plus
belles réussites du duo composé de Jean Van Hamme et de Grzegorz Rosinski et
point culminant d’une série qui connu ses heures de gloire au cours des années
80. Dans ce tome, Thorgal et les siens débarquaient dans ce fameux pays Qâ,
situé outre-Atlantique (grosso modo, en Amérique latine où vivaient des peuples
comme les Mayas par exemple) et l’on faisait connaissance avec la plupart des
protagonistes à venir et plus précisément les soit disant dieux des deux
forces en présence, dieux dont on comprend, dans cette suite, Les Yeux
de Tanatloc, que s’ils disposent effectivement de grands pouvoirs, ils
n’ont pas grand-chose de divin… En effet, et cela fera plaisir aux amateurs de
paléocontact, ces deux dieux ne sont en fait que des hommes venus des étoiles,
deux hommes qui poursuivent sur Terre et par le biais de peuplades qu’ils
dirigent, leur antagonismes passé. Bien entendu, il y a un lien avec Thorgal et
l’un de ses dieux n’est autre que son grand père, aperçu dans L’Enfant
des Étoiles, quand a l’autre, je vous laisse deviner son identité… Quoi
qu’il en soit, dans ce tome, Van Hamme fait voyager nos héros au cœur de
jungles luxuriantes ce qui nous dépayse grandement, Kriss de Valnor est
toujours aussi superbe et perfide (une vrai badass comme on les aime) et on
commence à découvrir, petit a petit, les étonnants pouvoirs dont dispose le
fils de Thorgal, Jolan. Bref, un excellent tome d’un cycle qui l’est tout
autant et qui vient confirmer, une fois de plus, tout le bien que je pense de
cette bande dessinée, probablement l’une des plus marquantes dans son genre de
ces trois dernières décennies…
Points
Positifs :
- Après
une mise en bouche qui présentait les protagonistes, les enjeux et les lieux
dans Le pays Qâ, ici, l’intrigue décolle véritablement et c’est un
véritable régal que de suivre Thorgal et ses compagnons en route pour la cité
Ogotaï, surtout que, comme on pouvait s’en douter, le chemin sera semer
d’embuches.
-
Le dépaysement, bien sur, avec les débuts de la série qui se déroulaient dans
l’Europe du nord ; ici, nous avons droit a des jungles luxuriantes, des
cités au cœur de celles-ci et des peuplades locales redoutables.
-
Encore une fois, on apprend pas mal de choses sur le passé et les origines de
Thorgal, surtout que, comme on le comprend très rapidement, les deux dieux sont
liés a notre héros… et, par la force des choses, a Jolan.
-
Ah, Kriss de Valnor, depuis son apparition, il est clair que la série est
encore meilleure qu’avant tellement ce personnage est charismatique.
-
Un Grzegorz Rosinski au sommet de son art, tout simplement.
Points
Négatifs :
- Difficile
en fait de trouver a tout cela de véritables défauts… a moins de pointer ici ou
là, le fait, indéniable, que par moments, cette œuvre accuse un peu son âge (presque
quatre décennies) et que cela risque de déplaire a certains lecteurs parmi les
plus jeunes. Après, c’est une affaire de gouts et personnellement, cela ne me
gène en aucune façon, bien au contraire.
Ma
note : 8,5/10
Thorgal
– Le Pays Qâ
Dans
la forêt, Argun apprend à Jolan les rudiments du tir à l'arc. Ils passent
ensemble le début de l'hiver sur l'île avec Tjall, afin de remettre en état la
maison de Thorgal et d'Aaricia. Ils ignorent que des hommes armés les observent
depuis les taillis. Ils profitent d'une flèche perdue pour assommer Muff et
kidnapper Jolan. Au même moment, Tjall quitte la maison pour les retrouver. Il
découvre alors des traces dans la neige qui l'interpellent. Il suit ces traces
jusque vers une plage, où il aperçoit une embarcation. Des hommes sont en train
d'y charger les corps d'Argun, de Muff et de Jolan. Il tente d'intervenir, mais
il est blessé à la tête par le jet d'une pierre de fronde. Il arrive toutefois,
tant bien que mal, à prévenir Thorgal de ce qui vient de se passer. Thorgal ne
peut suivre le bateau, car sa barque vient d'être sabotée. De retour à leur
maison, Thorgal, Aaricia et Tjall tombent nez à nez avec Kriss de Valnor.
Celle-ci fait une proposition à Thorgal : qu'il participe à une mission
dangereuse et en échange son fils et Argun seront saufs…
Thorgal – Le Pays Qâ
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique, Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 01
avril 1986
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : Après Les
Archers, neuvième volet de cette excellente saga qu'est Thorgal et,
accessoirement, plus belle réussite de la série lors de sa parution et qui
était indéniablement marquer au fer blanc par la première apparition de la
charismatique Kriss de Valnor, je n’ai guère perdu de temps et me suis lancer
dans la lecture du dixième volume, Le Pays Qâ, premier volet de que
ce que les fans ont surnommés le Cycle de Qâ et qui comporte,
outre ce titre, trois autres tomes : Les Yeux de Tanatloc, La
Cité du Dieu perdu et Entre Terre et Lumière. Un cycle
excellent, sans nul doute le plus réussi de la série toute entière et qui
entraine Thorgal et ses compagnons (Aaricia, Tjall et… Kriss) outre-Atlantique,
en Amérique latine, a la rencontre de peuples fortement inspirés de Aztèques et
des Mayas. Le tout, époque oblige, fortement imprégnée d’un coté ufologique du
plus bel effet, les théories des anciens astronautes et des dieux qui ont
apporté la civilisation aux humains étant omniprésents… Du coup, dans ce Pays
Qâ, on se croirait presque dans Les Mystérieuses Citées d’Or,
grand succès de l’époque, ce qui, pour les vieux de la vieille comme moi, est
un plus indéniable vis-à-vis de cet album. Bien évidement, cycle oblige, ce
dixième tome est surtout une mise en avant de l’intrigue à venir, Jean Van
Hamme passant le plus clair de son temps à nous expliquer pourquoi et comment
Thorgal et les siens se rendent dans ce fameux pays Qâ. De même, on a droit à
l’histoire de ce pays ainsi qu’au voyage de nos héros, bref, a ce qu’il faut
bel et bien appeler un prologue pour une intrigue qui, je pense ne pas me
tromper, ne trouvera tout son intérêt que dans le tome suivant, maintenant que
le décors est posé. Mais bon, même si bien évidement, nous sommes a mille lieux
de la qualité narrative du tome précédant et que tout cela n’est qu’un
prologue, cela n’empêche nullement que ce dernier est bon, très bon même, et
que tout cela laisse présager le meilleur pour la suite…
Points
Positifs :
- Premier
volume de ce que l’on a surnommé le Cycle de Qâ, ce dixième tome de
la saga est un superbe prologue qui nous fait saliver sur ce que sera la suite.
Bien entendu, ici, Van Hamme pose le décor, explique le pourquoi du comment et
nous présente ces fameux peuples et autres dieux vivant dans ce pays
d’outre-Atlantique, mais qu’est-ce que tout cela est prometteur !
-
Les amateurs de la théorie des anciens astronautes seront bien évidement aux
anges !
-
Pas de Grand Condor ni d’Estéban, a la place, des navires volants, cependant,
on sent les nombreux points communs avec Les Mystérieuses Citées d’Or,
non pas que je pense que Van Hamme se soit inspiré de celles-ci, bien au
contraire, voir point précédant.
-
Quand je vous disais que désormais, il faudrait compter avec Kriss de
Valnor : à peine partie, déjà de retour ! Et toujours aussi charismatique
la bougresse !
-
Une fois de plus, Grzegorz Rosinski livre des planches superbes ; mais
bon, cela commence à devenir une habitude.
-
Première rencontre explosive entre Kriss et Aaricia et on sent tout de suite le
duel a venir avec un certain Thorgal au milieu des deux…
Points
Négatifs :
- Qui
dit cycle dit forcément histoire s’étalant sur plusieurs albums, du coup,
malgré le fait que celui-ci soit bon, voir même très bon, cet album est avant
toute chose… un prologue.
-
Il est clair qu’un cycle se juge davantage dans son intégralité, mais bon, cela
n’enlève rien aux qualités intrinsèques de cet album.
Ma
note : 8/10
Your
Honor – Saison 2
Le
juge Michael Desiato a tout risqué pour protéger son fils, mais cela n’a pas
été suffisant. Emprisonné, brisé, le juge s’engage sur le long chemin du deuil.
Il va aussi devoir emprunter celui de la rédemption. Pourra-t-il encore
échapper à ses propres responsabilités ? Acceptera-t-il de payer le prix du
rachat ? La mort d'Adam a provoqué un effet domino qui menace tout le monde ;
chacun sera confronté à ses ennemis et devra déterminer jusqu'où il est prêt à
aller pour protéger ce qui compte le plus pour lui.
Your Honor – Saison 2
Réalisation
: Peter Moffat
Scénario
: Peter Moffat
Musique : Volker
Bertelmann, David Buckley
Production : King
Size Productions; Moonshot Entertainment
Genre : Thriller,
Drame
Titre
en vo : Your Honor – Season 2
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Showtime
Diffusion
d’origine : 15 janvier 2023 – 19 mars 2023
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 54 minutes
Casting :
Bryan
Cranston : Michael Desiato
Hope
Davis : Gina Baxter
Isiah
Whitlock Jr. : Charlie Figaro
Michael
Stuhlbarg : Jimmy Baxter
Carmen
Ejogo : Lee Delamere
Andrene
Ward-Hammond : Big Mo
Keith
Machekanyanga : Little Mo
Benjamin
Flores Jr. : Eugene Jones
Lilli
Kay : Sofia « Fia » Baxter
Jimi
Stanton : Carlo Baxter
Margo
Martindale : Elizabeth Guthrie
Rosie
Perez : Olivia Delmont
Amy
Landecker : Nancy Costello
Tony
Curran : Frankie
Chet
Hanks : Joey Maldini
David
Maldonado : Lieutenant Brendan Cusack
Cullen
Moss : Detective Rudy Cunningham
Mark
Margolis : Carmine Conti
Mark
O'Brien : Père Jay
Ciara
Renee : Janelle
Gavin
Meredith : Chris
Mon
avis : Il y a de cela tout juste quelques
jours, j’avais eu le plaisir de vous parler de la première saison de Your
Honor, une série qui avait fait pas mal parler d’elle ses dernières
années, ce, en raison qu’elle voyait le grand retour, au premier plan, d’un
certain Bryan Cranston, acteur que l’on ne présente plus et qui, comme chacun
sait, acquis une notoriété pour le moins importante, il y a de cela
sensiblement une décennie, par le biais d’une autre série rentrée depuis dans
la légende du genre, je veux, bien entendu, parler de Breaking
Bad, œuvre qui, au demeurant, possède quelques points communs
avec Your Honor. En effet, dans l’une comme dans l’autre, Bryan
Cranston campe un personnage a priori sans histoires, au comportement intègre
et qui, suite à un coup du sort – la maladie dans Breaking Bad, un
accident de la circulation dans Your Honor – va se voir, petit
à petit, entrer dans un engrenage infernal qui va le voir finir par bafouer la
loi. Cependant, malgré ce postulat de départ plus ou moins semblable, on ne va
pas se mentir, avec Your Honor, nous sommes loin, très loin même de
la qualité d’ensemble d’un Breaking Bad qui, dans son genre,
reste un maitre étalon absolu, pourtant, malgré ses quelques défauts et ses
faiblesses, cette première saison de Your Honor fut
suffisamment réussie pour nous donner envie de découvrir la suite, ne serais-ce
que par simple curiosité, bien entendu, mais également afin de connaitre le sort
de certains protagonistes sans oublier quelques sous intrigues laissées en plan
à l’issu de la première saison… Alors, le résultat aura-t-il été
satisfaisant ? Eh bien, disons que si, une fois de plus, Your
Honor aura confirmé que nous avions affaire a une bonne série, nous
sommes loin, très loin même du chef d’œuvre, bien au contraire ! Ainsi, on
retrouve, dans cette suite, les défauts et les qualités déjà présents dans la
première saison, c’est-à-dire que, malgré des protagonistes plutôt intéressants
et travaillés, une intrigue suffisamment captivante pour éveiller notre
curiosité et le fait que l’on prend, indéniablement, plaisir a retrouvé tout ce
petit monde, une fois de plus, on aura droit aux traditionnels défauts qui
avaient légèrement plombés la première saison de Your Honor,
c’est-à-dire, un scénario qui par dans tous les sens par moments, des
personnages sous exploités, un certain manque de crédibilité et même des sous
intrigues qui trouvent peut-être un semblant d’explications mais qui, en fait,
apportent davantage de fausses pistes qu’autre chose. Je n’irai même pas
jusqu’à enfoncer le clou quand au fait que peu de protagonistes s’inquiètent
véritablement du fait que notre ex-juge soit libérer comme si de rien n’était,
me contentant plutôt de conclure en affirmant que Your Honor,
malgré son habillage, son casting et ses grandes prétentions initiales aura
presque été un simple coup d’épée dans l’eau qu’autre chose, ce qui, selon moi,
est fort dommageable. Mais bon, on ne peut pas avoir droit à un chef d’œuvre à
tous les coups !
Points
Positifs :
-
Si vous avez apprécier la première saison de Your Honor, alors,
naturellement, vous serez ravis de retrouver cette suite qui, tout de même,
permet de faire la lumière sur le sort d’une bonne partie des protagonistes et
se laisse regarder avec un certain plaisir.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est bon, très bon
même, quand à Bryan Cranston, naturellement, celui-ci apparait comme étant au
dessus du lot et nous fait une nouvelle démonstration de son talent.
-
Une intrigue plus calme que dans la première saison mais qui nous tient tout de
même en haleine, photographie sans défauts, décors, jeu des acteurs : ma
foi, ce n’est pas ici que nous allons trouver des défauts à cette série.
Points
Négatifs :
-
Une suite intéressante mais qui possède toujours les défauts de sa devancière
auxquels il faut en ajouter quelques autres. Bref, nous sommes loin d’avoir
droit à une franche déception mais, quelque part, nous n’en sommes pas loin…
-
Quelques sous intrigues déjà présentes dans la première saison ne trouvent pas
une véritable conclusion ou sont plutôt bancales, la plus évidente étant celle
de l’ancienne femme du juge dont on comprend par qui elle a été assassiné mais
dont le fait qu’elle ait un amant n’apporte strictement rien a l’ensemble.
-
Personne ne semble pas trop se préoccuper des raisons pour lesquels le juge a
été libéré, ce qui est tout de même problématique, quand a son retour en
prison, a la fin, pourquoi donc !?
-
Une conclusion sympathique mais sans plus : nous sommes loin de
l’excellence de l’ultime épisode de la première saison.
Ma
note : 7/10
Thorgal
– Les Archers
Deux
voleurs sortent d'une tour dans laquelle ils ont volé la pierre de sang sacrée
de la déesse Kerridwen. Ils sont repérés mais réussissent à fuir en blessant
grièvement le prêtre du village. Au même moment, Thorgal lutte contre une
tempête et tente d'accoster le plus vite possible. Soudain, une autre barque
fonce droit sur lui et fait chavirer son embarcation. Il est heureusement
secouru par son propriétaire, Tjall le fougueux, qui le conduit chez son oncle
Argun Pied d'arbre. Argun offre l'hospitalité à Thorgal en dédommagement du
préjudice subit par la perte de sa barque et ses provisions. Il lui offre aussi
les armes qu'il veut, car Pied d'arbre est un armurier hors pair. Cependant,
c'est loin d'être suffisant pour Thorgal, car il doit trouver de l'argent afin
de racheter une embarcation pour rejoindre Aaricia et Jolan sur leur île. Tjall
lui explique alors qu'avec son oncle, ils vont participer à un tournoi
d'archers, dont la récompense est cent marcs d'argent. Soudain, des ruffians
pointent leur nez chez Argun. Il s'agit de Sigwald le brûlé et Kriss de Valnor…
Thorgal – Les Archers
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 01
septembre 1985
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : Après vous
avoir proposé les critiques de deux albums de cette
excellente saga qu’est Thorgal et que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de plutôt singuliers, L’Enfant
des Étoiles et Alinoë,
à présent, c’est à un monument de la saga de notre héros nordique que je
m’atèle, je veux, bien entendu, parler du neuvième tome, Les Archers.
Un monument vous dis-je, et ce, pour deux raisons. D’abord, tout simplement
parce que, dans cet album, tout est parfait ou presque et que si, jusque
là, Thorgal était une série qui avait mis la barre assez
haut, Les Archers est l’une des plus belles réussites depuis
les débuts. Cependant, outre la valeur intrinsèque de ce neuvième volet, si
celui-ci restera dans l’histoire de la saga, c’est que c’est dans ce dernier
qu’apparait pour la toute première fois l’un des protagonistes les plus
importants de l’univers de Thorgal, je veux, bien entendu, parler
de la charismatique Kriss de Valnor… Eh oui, celle qui sera dans les albums à
venir le double féminin de notre héros, mais avec un coté bien plus sombre,
fait ici ses premiers pas et, franchement, c’est un pur régal : ainsi,
oubliez la placide Aaricia et ses fourneaux et place a une femme forte, sans
foi ni loi et qui se bat aussi bien, si ce n’est mieux, que les hommes. En
effet, avec Kriss de Valnor, Thorgal trouve enfin quelqu’un à sa hauteur, une
espèce de double négatif et qui va rehausser l’intérêt de la série de fort
belle manière. Kriss est belle, sexy en diable et, surtout, terriblement
dangereuse, du coup, avec son arrivée, on comprend tout de suite qu’il se
passera toujours quelque chose, y compris et surtout le pire comme on le
constate dans cet album où par la force des choses, Thorgal est obliger de
faire équipe avec la voleuse dans un spectaculaire tournoi d’archers… Bref,
vous l’avez compris, ce neuvième tome de Thorgal est tout
simplement parfait, ou presque – oui, pour les plus jeunes, tout cela peut
faire un peu vieillot – et entre une intrigue captivante, des personnages hauts
en couleurs et surtout, bien entendu, les premiers pas de Kriss, le fan sera
aux anges… surtout que, désormais, cette dernière sera un personnage récurant
de la série, au grand dam de Thorgal mais pour notre plus grand plaisir !
Points
Positifs :
- Kriss
de Valnor, bien sur ! Première apparition de notre voleuse sans foi ni
loi, diablement belle, dangereuse, sexy et, surtout… terriblement dangereuse.
Avec Kriss, non seulement la vie de Thorgal ne sera plus la même, non seulement
la série va partir dans d’autres directions, mais surtout, tout cela pour le
plus grand plaisir des lecteurs.
-
L’intrigue de cet album est tout bonnement excellente malgré un synopsis de
départ plutôt simple : naufragé et sans le sou, Thorgal fait la
connaissance d’un armurier et de son neveu qui doivent participer a un tournoi
d’archers. Histoire de se refaire afin de rentrer chez lui, Thorgal participe a
se fameux tournoi et fait donc équipe avec Kriss de Valnor. Bien entendu, tout
cela ne sera pas simple surtout à cause de cette dernière et franchement, de la
première à la dernière page, c’est un pur régal !
-
Mine de rien, ce tournoi d’archers est tout simplement mythique au vu de ses
épreuves, de son déroulement et n’oublions pas l’épreuve finale, d’une
dangerosité extrême !
-
Si Kriss éclipse bien évidement tout le monde, reconnaissons que Pied-d'arbre
et Tjall le fougueux s’en sortent plutôt bien.
-
Kriss est terrible ? Certes, mais le monde dans lequel elle vie ne
l’est-il pas, surtout quand on repense a la scène où elle est violée a
plusieurs reprises ?! Quand a Thorgal, certes, c’est un héros mais est-il
sans défauts ? Non, et puis, qu’est ce qu’il peut-être obtus par moments…
Bref, vous l’avez compris, Jean Van Hamme n’a pas crée de simples coquilles
vides.
-
Une fois de plus, Grzegorz Rosinski livre une prestation excellente.
-
Cerise sur le gâteau : la couverture, bien entendu !
Points
Négatifs :
- Peut-on
véritablement trouver de défauts à cet album ? Hum, disons que le temps a
passé en presque quarante ans et que, par moments, scénaristiquement parlant,
c’est un peu simple, après tout, cet album est moins original que certains de
ses prédécesseurs… et encore, cela gênera les jeunes générations, les plus
agés, comme moi, n’y trouveront pas grand-chose à redire, loin de là…
Ma
note : 9/10
Thorgal
– Alinoë
Thorgal
retrouve son fils sur la plage, alors qu'il est en train de dessiner d'étranges
symboles. Il lui demande ce que ces signes signifient pour lui. Mais Jolan
répond seulement que cela lui vient tout seul dans sa tête. Jolan est à un âge
ou de nombreuses questions se posent à lui. Notamment, celle des origines de
ses parents. Thorgal raccompagne son fils jusqu'à son petit bateau, avec lequel
il doit aller sur le continent pour se réapprovisionner. Aaricia et Jolan vont
rester seuls quelques jours sur l'île. Peu après le départ de Thorgal, Jolan
demande à sa mère pourquoi il n'a pas de frère ou de sœur, comme les autres
enfants. Elle se sent donc obligée de lui expliquer les raisons particulières
de cette situation. Le lendemain, Aaricia cherche Jolan. Celui-ci pêche seul
sur la plage. Elle découvre alors qu'il porte un nouveau bracelet. Jolan lui
explique que c'est son ami Alinoë qui lui a donné...
Thorgal – Alinoë
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : Février
1985
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : Force est de constater que L’Enfant
des Étoiles, septième volet de Thorgal,
s’était avéré être un album pour le moins particulier, cependant, en raison des
nombreuses révélations au sujet de notre viking préféré mais aussi, de par la
qualité d’ensemble des trois récits proposés, cet album était apparu comme
étant franchement bon. Et donc, à présent, c’est à un autre volume presque
aussi singulier que je m’attaque, ce fameux Alinoë. Singulier car dans
celui-ci, notre héros, Thorgal, en est quasiment absent et en dehors d’une
courte apparition au début (lorsqu’il part) et à la fin (comme la cavalerie
pour sauver la situation), notre enfant des étoiles brille surtout par son
absence. La chose est rare, très rare même (imaginez un Tintin sans
Tintin) mais non dénuée d’intérêt puisqu’ainsi, cela permet a Jean Van Hamme de
mettre en avant Aaricia et Jolan, respectivement, l’épouse et le fils de
Thorgal, jusque là, un peu relégués au second plan… Et histoire de nous
captiver avec ces deux là, le scénariste nous offre ce qu’il faut bel et bien
appeler un huit-clos – l’action se déroule sur une ile déserte – qui lorgne
franchement du coté du fantastique : ainsi, dans ce synopsis où agis ce
fameux Alinoë, création mentale du jeune Nolan et qui, bien entendu, échappe
très rapidement a son contrôle, cela peut nous faire penser a certains films de
zombis voir même au Village des Damnés, certaines scènes en étant
d’ailleurs fortement inspirées… Jean Van Hamme, tout en livrant un scénario
certes convenu mais captivant, en profite également pour nous distiller
quelques indices sur les prodigieux pouvoirs du jeune Nolan, descendant, lui
aussi, du fameux peuple des étoiles. Alors bien sur, tout n’est pas parfait
dans ce huitième tome et l’absence du personnage principal pourra en perturber
plus d’un, mais bon, pour son coté un peu a part, pour son originalité et la
prédominance de l’élément fantastique, je trouve que cet Alinoë est
un fort bon album de Thorgal ; singulier mais bon, et c’est le
principal !
Points
Positifs :
- Il
fallait oser, a l’époque, nous pondre un album de Thorgal où
ce dernier n’apparait quasiment pas. Mais ainsi, Jean Van Hamme en profite pour
mettre en avant Aaricia et Jolan, personnages jusque là secondaires et qui
n’avaient pas la possibilité de briller face a l’omniprésence de qui vous
savez.
-
Scénaristiquement, tout cela est fortement inspiré de bien des films
fantastiques, cependant, cela n’empêche pas que cet Alinoë soit
franchement captivant et se lise avec plaisir.
-
Découverte des immenses pouvoirs de Jolan, enfin, on voit Aaricia en dehors de
sa cuisine et comme une femme forte qui se bat.
-
Mine de rien, il est plutôt pas mal le personnage de Alinoë ; cheveux
verts, grands pouvoirs, inquiétant…
-
Grzegorz Rosinski livre certaines planches magnifiques, surtout pour ce qui est
des décors et de certaines couleurs automnales.
Points
Négatifs :
- Certes,
Thorgal brille par sa quasi-absence et c’est une bonne chose, mais quel dommage
que ce dernier apparaisse à la fin pour sauver la situation ; tout cela
sent un peu le Deus ex Machina et on finit par se dire, après coup, que malgré
la mise en avant de Aaricia et Jolan, ces derniers sont incapables de s’en sortir
sans Thorgal.
-
Euh, au fait, il vient d’où ce fameux bracelet car on n’en apprend guère plus a
son sujet a la fin !?
-
Certains pourront néanmoins trouver a redire quand au fait que Thorgal brille
par son absence ; personnellement, je trouve que c’est une bonne chose,
mais bon, tous ne partagerons pas mon avis.
Ma
note : 7,5/10